Le syndrome extrapyramidal associe trois symptômes principaux : le tremblement de repos, l'akinésie et l'hypertonie ou rigidité.
La maladie de Parkinson représentant la forme la plus caractéristique du syndrome extrapyramidal, les syndromes extrapyramidaux y sont associés à tort et l'expression « syndromes parkinsoniens » est souvent utilisée pour désigner les syndromes extrapyramidaux en général.
Ce syndrome présente généralement une faiblesse motrice pouvant gêner les activités courantes telles que la marche, une claudication motrice intermittente, des sensations de raideur, parfois des troubles de la phonation et de la déglutition, plus rarement des mictions impérieuses.
Procyclidine. En cas de syndrome extrapyramidal moins sévère on peut donner de la procyclidine par voie orale, disponible en Belgique (Kemadrin®). Posologie chez l'adulte: 2,5 mg (1/2 comprimé) trois fois par jour à augmenter progressivement par fraction de 2,5 mg par jour jusqu'à disparition des symptômes.
La cause principale du syndrome extrapyramidal est la maladie de Parkinson, pour laquelle le traitement de référence est la lévodopa, un précurseur de la dopamine qui sera transformé en dopamine dans le cerveau.
L'akinésie ou lenteur est le symptôme de la maladie de Parkinson le plus répandu. Il s'agit d'une difficulté à initier les mouvements. Cette difficulté se repère surtout dans les mouvements complexes : séquences de mouvements différents, mouvements réclamant la coordination de plusieurs membres.
Symptômes de la dyskinésie
La dyskinésie est un mouvement anormal et involontaire qui se traduit par : des mouvements non coordonnées ; des spasmes musculaires incessants ; une parésie (limitation de mouvement et de force musculaire).
Ce sont des contractions involontaires des muscles, entraînant raideur et position crispée. L'opisthotonos en est une illustration spectaculaire et connue, la contraction ici se porte sur les muscles de la nuque et du dos, incurvant le corps en arrière.
Le syndrome parkinsonien fait référence à des symptômes de la maladie de Parkinson (par exemple, des tremblements et des mouvements lents) causés par une autre maladie. Le syndrome parkinsonien est dû à des affections cérébrales, des lésions cérébrales et à certains médicaments et toxines.
Définition de la bradykinésie
La bradykinésie étant une lenteur des mouvements volontaires elle est susceptible d'entraîner une akinésie dans la mesure où la personne va appréhender la réalisation d'un geste qu'elle ne maîtrise pas bien.
Le muscle piriforme, également appelé muscle pyramidal du bassin, appartient à la région de la cuisse et du bassin. Le muscle piriforme débute dans le sacrum, passe par la fesse, et aboutit au niveau du fémur. Le muscle piriforme est situé au niveau du pelvis et sépare les viscères du haut des jambes.
De quoi s'agit-il? La spasticité correspond à une raideur musculaire involontaire, le plus souvent retrouvée au niveau de certains muscles présentant un déficit moteur. La spasticité se caractérise par une très grande variabilité dans le temps, son intensité peut varier de façon importante au cours de la journée.
Le muscle piriforme (littéralement “en forme de poire”), autrefois appelé muscle pyramidal du bassin, fait partie des muscles profonds de la fesse. Il s'étend de la base de la colonne vertébrale, au niveau du sacrum, jusqu'à l'extrémité supérieure du fémur, et fait partie des rotateurs externes de la hanche.
Parmi les symptômes, on a par exemple la fièvre, la douleur, les frissons. Et en ce qui concerne le syndrome, c'est un ensemble de symptômes qui évoquent la présence d'une maladie.
Il est toujours indispensable d'éliminer d'autres pathologies qui pourraient provoquer des tremblements comme la maladie de Parkinson, l'anxiété, l'alcoolisme, les maladies de la thyroïde, l'excès de caféine, la maladie de Wilson, certaines dystonies et les effets indésirables de certains médicaments comme les ...
La paralysie supranucléaire progressive (PSP), aussi appelée maladie de Steele-Richardson-Olszewski, est une maladie du système nerveux d'origine inconnue, non familiale qui est associée à une anomalie de la protéine tau. Cette maladie qui ressemble un peu à la maladie de Parkinson débute autour de la soixantaine.
Le diagnostic repose sur l'examen des symptômes présentés par le/la patient(e) et la prise en compte de son état général. Il n'existe aucun examen sanguin permettant de poser un diagnostic. Les examens d'imagerie (scanner, IRM du cerveau, scintigraphie cérébrale…)
Symptômes physiques d'un manque de dopamine
ralentissement de l'activité de l'appareil digestif, entraînant reflux, diarrhée, constipation, colopathie fonctionnelle et différents troubles digestifs.
La lévodopa (ou L-dopa) est transformée en dopamine dans le cerveau. Elle est le traitement de référence de la maladie de Parkinson, celui qui possède le meilleur rapport efficacité/effets indésirables.
Prise de température. Hydratation, veiller à couvrir ou décou- vrir. Sécheresse buccale. Hypersalivation.
Les différents types de neuroleptiques
les phénothiazines, comme la cyamémazine, la chlorpromazine, la lévomépromazine, la perphénazine et la fluphénazine, les butyrophénones, comme le dropéridol (Droleptan®), l'halopéridol et le penfluridol, les benzamides, comme le tiapride, l'amisulpride et le sulpiride.
Les neuroleptiques, qui sont maintenant plutôt désignés par le terme antipsychotiques, sont une famille de médicaments utilisés principalement pour combattre certains troubles mentaux, notamment la schizophrénie.
Les mouvements involontaires (dyskinésies) sont des mouvements qui apparaissent spontanément, indépendamment de notre volonté.
La prise en charge de l'akinésie repose souvent sur une rééducation, c'est-à-dire sur la réalisation de soins et d'exercices pour fluidifier les mouvements, compenser la perte des automatismes et améliorer la qualité de vie des personnes akinésiques.
Ce médicament est un antiparkinsonien qui appartient à la famille des anticholinergiques (atropiniques). Il est utilisé dans le traitement des syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.