L'article 606 du Code civil établit une liste des grosses réparations incombant obligatoirement au bailleur : Réparations des gros murs et des voûtes. Rétablissement des poutres et des couvertures entières. Rétablissement des digues et des murs de soutènement et de clôture en entier.
Les travaux d'entretien et de réparations courantes
Il doit entretenir les lieux. Ainsi, il supporte les travaux liés à l'occupation des locaux. Par contre, les travaux occasionnés par la vétusté, la force majeure ou un vice de construction sont à la charge du bailleur.
L'article 606 du Code civil précise que : « Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d'entretien. »
Les gros travaux se trouvent définis par l'article 606 du Code Civil. Ce texte de loi datant de 1804 les désigne sous le terme de « grosses réparations ». Elles comprennent les réparations « des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières.
Les charges d'un bail commercial sont réparties entre bailleur et preneur en fonction de leur nature. Ainsi, les dépenses afférentes à des grosses réparations incombent obligatoirement au bailleur, tandis que les dépenses d'entretien et liées à l'occupation courante du local sont imputables au preneur.
Le contrat de bail commercial doit contenir la répartition des travaux sur les locaux entre le bailleur et le locataire. En principe, le propriétaire s'occupe des grosses réparations tandis que le locataire prend en charge les dépenses d'entretien et de réparation courantes.
Dans le cas de la peinture et de l'usure des murs, si cela n'est pas lié à votre occupation, c'est bien au propriétaire d'effectuer les travaux. Cependant, si l'usure de la peinture est liée à un incident, fuite d'eau, ou d'une dégradation de votre fait, alors ce sera à vous de prendre en charge de refaire la peinture.
On entend par second œuvre tous les travaux qui permettent que la construction neuve soit à l'abri de l'humidité et du froid, cela comprend tout d'abord les travaux d'isolation thermique et phonique, les installations de chauffage et climatisation notamment.
L'usufruitier est redevable des dépenses d'entretien, c'est-dire des dépenses utiles au maintien en bon état de l'immeuble (il n'y a pas de définition légale : les travaux d'entretien se définissent par opposition aux travaux de grosses réparations).
Les grosses réparations demeurent à la charge du propriétaire, à moins qu'elles n'aient été occasionnées par le défaut de réparations d'entretien, depuis l'ouverture de l'usufruit ; auquel cas l'usufruitier en est aussi tenu.
En revanche, c'est le nu-propriétaire qui est redevable des grosses réparations, qui touchent l'immeuble dans sa structure et sa solidité générale comme les gros murs, voûtes, poutres, toitures…
En matière de dératisation
Les frais de dératisation sont en principe à la charge exclusive du propriétaire. En effet, le décret n°87-713 du 26 août 1987 qui fait état des charges récupérables auprès du locataire, ne prévoit pas que les frais de dératisation peuvent lui être imputables.
Si le locataire fait des travaux de transformation du local ou de ses équipements sans demander l'accord écrit du propriétaire, le propriétaire pourra, lors du départ du locataire (à la fin de bail) : Soit conserver les transformations sans indemniser le locataire du coût des travaux faits.
Réponse pour les entreprises : L'achat et entretien des extincteurs sont à l'entière charge des exploitants. le type d'extincteur à installer est en fonction de la nature des risques de l'entreprise propriétaire ou locataire du local.
Quelle est l'usure normale d'un logement ? On parle d'usure naturelle dans le cas de détériorations inévitables, qui surviennent au fil des ans. Il s'agit de changements tout simplement dus au temps, à la vétusté ou à l'usage normal d'un logement.
Travaux nécessaires au maintien en l'état et à l'entretien normal du logement (volets défectueux, robinetterie vétuste...) Travaux d'amélioration de la performance énergétique du logement (isolation, chaudière performante...) Travaux pour respecter les critères d'un logement décent.
Plafonds, murs, cloisons (intérieurs)
Le locataire assure le maintien en l'état de propreté des plafonds, murs et cloisons de son logement. Il doit par ailleurs assurer : Menus raccords de peintures et tapisseries. Remise en place ou le remplacement des matériaux de revêtement (faïence, mosaïque, matière plastique...)
Le bâtiment comprend près de plus de 30 métiers. Le terme Travaux Publics désigne des infrastructures come les routes, les tunnels, les canalisations, les ouvrages d'art et de génie civil, tels que les ponts, les barrages, les pistes d'aéroport, etc. Quelques entreprises interviennent dans les deux activités.
Les dépenses de travaux
En conséquence, les dépenses que vous engagez dans le but de rendre le logement décent sont des charges non récupérables. Les gros travaux effectués sur le logement (la réfection du plancher, par exemple) ou sur la copropriété (ravalement de façade, changement de la toiture, dératisation…)
Charges récupérables non récupérées au départ du locataire : Il s'agit des dépenses incombant normalement au locataire, que vous avez payées pour son compte (frais de chauffage ou d'éclairage, entretien des ascenseurs, taxes de balayage et d'enlèvement des ordures ménagères, location de compteur, etc.)
Est ce normal ? La taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) peut être récupérée de plein droit par les propriétaires sur les locataires, à l'exclusion des frais de gestion. Cette taxe figure, en effet, parmi les charges récupérables du propriétaire auprès de son locataire.