L'auteur s'attarde sur les trois femmes qui ont le plus compté dans la vie de Baudelaire : l'actrice Marie Daubrun, la muse Apollonie Sabatier et surtout Jeanne la mulâtresse. Cette dernière lui fait vivre un enfer : leur relation est émaillée de trahisons, de mensonges et de réconciliations.
On devine les présences de trois femmes dans le livre : Jeanne Duval, métisse des îles Bourbon, amazone sensuelle avec laquelle Baudelaire vit une passion orageuse. Marie Daubrun, figure de l'idéal inaccessible, qui préfèrera à Baudelaire le poète Théodore de Banville.
Les femmes - fleurs du mal
On peut cependant se demander pourquoi rendre ce thème éponyme, alors que les poèmes consacrés au saphisme ne sont que très peu nombreux dans les Fleurs du Mal : il s'agit essentiellement de Lesbos et de deux poèmes de Femmes damnées : Delphine et Hippolyte….
Dans ces vers qui sont un hommage à la femme, Charles évoque Diane, la déesse chasseresse, la Sisina, actrice en vogue et Théroigne. C'est de cette dernière que je vais vous entretenir. La période révolutionnaire a été la première occasion pour les femmes de s'émanciper.
Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française. Elle est essentiellement connue pour avoir été la maîtresse et la muse du poète Charles Baudelaire.
Elle a été la muse et l'obsession du poète, lui inspirant au sein des Fleurs du Mal un cycle de dix-huit poèmes inoubliables, tels que « La Chevelure », « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés », « Le Chat », « Je te donne ces vers afin que si mon nom » ou encore « Les Bijoux », qui compte parmi ceux censurés à la ...
Quatre femmes ont marqué son existence et sa poésie : Jeanne Duval, le diable noir; Marie Daubrun, la madone en or ; Apollonie Sabatier, la déesse, et au début et à la fin de tout, sa mère, Caroline Aupick.
Baudelaire refuse l'art traditionnel où le beau se trouve défini par son éloignement de la réalité. Selon lui, son époque a sa propre beauté : si le réel n'est pas toujours fiable et peut suggérer le surnaturel, alors le laid peut, à son tour, supporter l'harmonie et devenir un critère esthétique.
L'homme et la mer.
Introduction. Charles Baudelaire est un poète français du XIXème siècle, essentiellement connu pour son recueil Les Fleurs du Mal, paru en 1857. Il est notamment le poète du spleen, sorte de mélancolie sans cause apparente, et qui dégoûte de toute chose. « Spleen » est précisément le nom du poème qui nous occupe ici.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
Si l'être est envahi par l'angoisse, c'est parce qu'il aspire au bonheur mais que rien ici-bas ne peut le contenter. Le poète est donc partagé entre un sentiment de spleen, d'ennui, de mélancolie, et son aspiration à l'idéal.
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
Toutefois, dans ce poème la femme s'efface rapidement en raison de la puissance de son parfum qui engendre une vision imaginaire et idéalisée (cf. titre). Dans ce poème, nous voyons un mouvement en crescendo de la femme à l'île puis au port. C'est un jeu de correspondances entre les sensations (synesthésie).
Parfum exotique commence comme une évocation sensuelle de la femme aimée. Mais à travers ce sonnet, Charles Baudelaire donne aussi une définition de la poésie : pour lui, la poésie est synesthésique, et le poète un alchimiste qui transforme la prose en chant.
Qu'est-ce que l'amour? - Le besoin de sortir de soi. - L'homme est un animal adorateur. - Adorer, c'est se sacrifier et se prostituer.
Il avait épousé en premières noces, le 7 mai 1797 , Jeanne Justine Rosalie Janin, avec laquelle il avait eu un fils, Claude Alphonse Baudelaire, demi-frère de Charles.
muse (n.f.) 2. inspiratrice d'un artiste et spécialement d'un poète ; conseillère, inspiratrice d'un homme d'une certaine importance sociale, d'un artiste.
Apollonie Sabatier, dite La Présidente, inspira dix poèmes des Fleurs du Mal. Si Baudelaire fut pendant cinq ans son amoureux idolâtre, il ne fut son amant qu'une seule fois.
Chez Baudelaire, la vie et la mort ne sont pas séparées par quelque cloison étanche, elles communiquent et s'impliquent réciproque- ment. D'une manière occulte, la mort est attachée à la vie, elle s'insinue en elle et l'habite. Le poème liminaire des Fleurs du Mal associe l'acte de la respiration à la mort.
« Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné. Les fleurs viennent du mal. Cela signifie qu'il va parler du mal alors que le mot fleur signifie qu'à partir du mal, il va rechercher, cultiver quelque chose de bon. Baudelaire fait le constat que l'homme est enfoncé dans le mal.
Une façon d'affirmer le pouvoir du poète : métamorphoser la boue (élément infâme) en or (élément précieux). C'est le pouvoir d'un alchimiste. Dans la deuxième phrase (Projet d'épilogue), le « tu » désigne la ville, et plus précisément Paris.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Mon rêve familier (Paul Verlaine), La courbe de tes yeux (Paul Éluard), Nos deux corps sont en toi (Marguerite de Valois), Les roses de Saadi, Le serment (Marceline Desbordes-Valmore), je meurs (Louise Labé), À une passante (Charles Baudelaire) font partie des poèmes d'amour incontournables.