Il existe deux types de négation : la négation totale (ou absolue) et la négation partielle (ou relative).
Négation partielle. Elle porte sur une partie de la proposition. Elle se forme avec l'adverbe « ne » + « personne, rien, aucun, etc. » Exemple : « Il n'a lu aucun livre de Flaubert ». La négation partielle est formée avec « n' » et le déterminant « aucun ».
- La négation restrictive (ou exceptive) ne constitue pas une vraie négation : elle se construit avec « ne…que » : « Il ne veut que travailler ». Elle correspond à la phrase affirmative : « Il veut seulement travailler » ; ici, elle excepte (exclut) le verbe « travailler » des éléments envisagés par le locuteur.
A - Négation totale et négation partielle
La négation totale porte sur la phrase entière et s'exprime au moyen de ne... pas ou ne... point : Il ne parle pas. (cet énoncé s'oppose à la phrase positive Il parle). La négation partielle porte sur une partie seulement de la phrase.
La négation syntaxique. La négation syntaxique consiste à transformer une phrase affirmative en une phrase négative. Elle peut soit utiliser un système de négation à deux éléments (le système corrélatif), soit utiliser un système de négation à un élément.
Un mot explétif est un mot qui n'est pas nécessaire au sens de la phrase et dont l'usage, et non la grammaire, dicte l'emploi. Dans l'usage courant, le ne explétif est facultatif. On trouve le ne explétif dans les subordonnées accompagnant les verbes dont le sens est : craindre, éviter, empêcher, ne pas douter.
La négation partielle (ou relative) est une phrase négative qui nie seulement un des éléments de la phrase. Elle laisse donc la place à une information positive qui peut ou non être explicitement présente dans la phrase. Exemple : Ils ne portent pas de chaussures mais des sandales.
La négation ne … plus indique une action ou une situation qui s'arrête. Voici un tableau explicatif. L'action continue. L'action s'arrête.
La conjonction « ni» s'emploie généralement avec la particule de négation « ne », placée avant ou après « ni ». Elle est utilisée pour lier des propositions négatives ou différents termes d'une proposition négative.
La négation est un mot ou un groupe de mots qui sert à nier, à exprimer le contraire, comme : ni, ne... pas, ne... guère, ne... jamais, ne... plus, etc. On trouve la négation dans les phrases négatives : c'est une forme de phrase qui pourrait commencer par « non ».
ne … guère (négation de très, beaucoup : plutôt littéraire) Il n'a guère envie de quitter son pays.
Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école. Question à la forme négative : Vous n'allez pas à l'école ? Réponse affirmative : Si, je vais à l'école. Réponse négative : Non, je ne vais pas à l'école.
Il faut écrire : Le médecin passe dans chaque chambre mais n'y reste pas longtemps. « Ni » est ici suivi d'un verbe, « reste », et l'on trouve après le verbe un terme renforçant la négation, « pas » : ce n'est donc pas « ni » qu'il faut écrire, mais « n'y ».
La préposition sans a un sens négatif. Le groupe sans + verbe se comporte souvent comme une phrase négative. On n'utilise cependant pas l'adverbe ne : Tu ne peux pas rester là sans rien faire.
Après les verbes appréhender, avoir peur, craindre, trembler, employés dans une proposition principale affirmative, le verbe de la proposition subordonnée doit toujours être précédé de ne.
Nom commun
(Grammaire) Terme qui complète et structure la négation. Le « on est rien » me gène pour le sens, parce qu'en vérité, rien, c'est quelque chose ; dans ne... rien, ne est la négation et rien est le forclusif.
Qui est inutile au sens ou n'est pas exigé par la syntaxe, mais qui sert, surtout dans la langue écrite, à colorer la phrase généralement d'une nuance affective.
-> adverbes d'affirmation : assurément, aussi, certainement, bien, certes, oui, précisément, que si, sans doute, si, soit, volontiers, vraiment...
Voici une petite explication toute simple. -> On utilise tout, quand ce qui suit est au singulier. -> On utilise tous, quand le nom qui suit est au pluriel. tout = adjectif féminin : toute, pluriel : tous, toutes.
Quelle est l'orthographe de tu n'es pas ? Quand on écrit ces mots dans une phrase, faut-il mettre un t à la fin du verbe ? Non, on écrit toujours tu n'es pas , sans t .
Le verbe s'accorde avec le sujet, au pluriel, lorsqu'il est placé avant la locution : Elles n'ont voulu venir ni l'une ni l'autre. Ils n'ont été invités ni l'un ni l'autre.
En linguistique moderne (pragmatique), on appelle question rhétorique une question qui attend une réponse dichotomique : soit oui soit non, par opposition aux questions indirectes, qui attendent une réponse construite comme dans « Avez-vous l'heure ? ». L'interlocuteur ne répondra pas oui mais donnera l'heure.
contre-question — Wiktionnaire.