Ceux du nucléaire sont bien connus : risques d'accident grave, irradiation diffuse, risques liés à la gestion des déchets, risques de prolifération.
Le principal risque retenu est celui d'un accident au sein d'une centrale nucléaire, qui conduirait à un rejet massif d'éléments radioac fs dans l'atmosphère à par r de l'enceinte de confinement du réacteur. L'accident le plus grave aurait pour origine un défaut de refroidissement du réacteur nucléaire.
Par ailleurs, même en fonctionnement « normal », les sites nucléaires produisent des pollutions radioactives. Grandir à côté d'une centrale nucléaire multiplie par deux le risque de contracter une leucémie chez les enfants. Et il n'y a pas que les centrales.
La contamination externe est un dépôt sur la peau d'une substance radioactive. La contamination interne désigne la pénétration d'une source radioactive à l'intérieur du corps humain. Les voies d'entrée sont essentiellement respiratoires, digestives voire cutanées (par des plaies).
Ce type d'exposition détruit certaines cellules (sanguines, digestives, gamètes), détériorant la moelle osseuse ou la muqueuse intestinale. Une exposition forte concerne principalement les personnes les plus proches de la source radioactive, à savoir les sauveteurs et le personnel des centrales.
La prise d'iode stable offre une protection contre les éventuelles conséquences d'un accident nucléaire amenant un rejet d'iode radioactif, notamment contre un cancer de la glande thyroïde.
Toutefois, ce sont le charbon et le pétrole qui, avec des risques environ 400 fois supérieurs à ceux du gaz naturel, viennent en tête. Figure 1. Risque total par production unitaire d'énergie (un mégawatt-an) pour 11 systèmes énergétiques. A chaque système correspond une gamme de valeurs.
Une énorme explosion a projeté les 2 000 tonnes du couvercle dans les airs. Après cette déflagration, des débris sont retombés sur la centrale provoquant une trentaine d'incendies. Les radiations illuminent le ciel nocturne de lumières rouges et bleues. La poussière radioactive mortelle se répand partout.
N'importe quel bâtiment en dur, sans fenêtre de préférence
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
Le sous-marin Le Redoutable à Cherbourg serait suffisamment sécurisé. A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
Une perte totale d'alimentation de la centrale risquerait d'entraîner une surchauffe des installations, précise Le Monde. Cette situation pourrait se produire si les groupes électrogènes de secours venaient à tomber en panne.
La sortie du nucléaire s'impose pour de multiples raisons : le risque inacceptable d'un accident majeur comme à Tchernobyl ou à Fukushima, des déchets radioactifs extrêmement dangereux pour des milliers d'années, une production d'électricité extrêmement centralisée, sécuritaire et non démocratique, l'utilisation et la ...
Le risque nucléaire est un risque d'irradiation ou de contamination pour le personnel, les populations, les biens et l'environnement. Le risque majeur est la fusion du cœur du réacteur d'une centrale nucléaire. 4 % de la population régionale vit à proximité immédiate des centrales.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
En 2019, la Russie et les États-Unis possèdent toujours plus de 90 % des armes nucléaires du globe, bien qu'ils en aient démantelé un grand nombre depuis le pic atteint durant la guerre froide.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
L'accident de Tchernobyl a ainsi touché des zones localisées et très éparses dans l'est de la France, tant en plaine (plaine d'Alsace et Vallée du Rhône) qu'en montagne (Alpes du Sud, Corse, Jura et Vosges).
L'administration de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium - KI) protège de manière temporaire la thyroïde de l'iode radioactif qui pourrait être rejeté dans l'environnement en cas d'accident nucléaire.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.