Conclusion. La prévention se fait donc à différents niveaux, afin d'empêcher la survenue de la maladie (prévention primaire), la circonscrire (prévention secondaire), la traiter et traiter ses conséquences (prévention tertiaire), empêcher la survenue de troubles induits (prévention quaternaire).
Les trois niveaux de prévention sont les niveaux primaire, secondaire et tertiaire.
Ainsi, dans les deux cas, il est possible d'agir avec une prévention primaire, secondaire et tertiaire pour limiter l'apparition des AT/MP (primaire) pour réduire leur développement (secondaire) ou pour réduire les conséquences de leur évolution (tertiaire) et favoriser un maintien de l'emploi.
Le risque peut être latent (il n'est pas encore manifeste), apparent (il se manifeste) ou disparu (il ne peut plus se manifester).
- La prévention primaire : ensemble des actes visant à diminuer l'incidence d'une maladie dans une population et à donc réduire, autant que faire se peut les risques d'apparition de nouveaux cas.
Le secteur primaire concerne les ressources naturelles, le secondaire l'industrie et la construction, le tertiaire les services marchands et non marchands. Un quatrième secteur, ajouté plus récemment, concerne les activités liées au numérique et à l'innovation.
La prévention primaire
Elle fait appel à des mesures de prévention individuelle (hygiène corporelle, alimentation, activité physique et sportive, vaccinations…) et collective (distribution d'eau potable, élimination des déchets, salubrité de l'alimentation, vaccinations, hygiène de l'habitat et du milieu de travail).
Le document unique d'évaluation des risques professionnels (DUERP) est obligatoire dans toutes les entreprises dès l'embauche du 1er salarié. L'employeur y consigne le résultat de l'évaluation des risques pour la santé et la sécurité auxquels peuvent être exposés les salariés.
Éviter les risques, c'est supprimer le danger ou l'exposition au danger. Évaluer les risques, c'est apprécier l'exposition au danger et l'importance du risque afin de prioriser les actions de prévention à mener.
la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque) ; la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages) ; et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive."
Le secteur primaire regroupait l'agriculture, la pêche et les activités extractives, le secteur secondaire les activités de transformation et notamment l'ensemble de l'industrie, et le secteur tertiaire les services marchands et non-marchands.
Le secteur tertiaire recouvre un vaste champ d'activités qui s'étend du commerce à l'administration, en passant par les transports, les activités financières et immobilières, les services aux entreprises et services aux particuliers, l'éducation, la santé et l'action sociale.
Le secteur secondaire regroupe l'ensemble des activités consistant en une transformation plus ou moins élaborée des matières premières (industries manufacturières, construction).
Une fois la maladie installée : la « prévention tertiaire » Enfin, l'OMS envisage une « prévention tertiaire » qui intervient à un stade où il importe de « diminuer la prévalence des incapacités chroniques ou des récidives dans une population » et de réduire les complications, invalidités ou rechutes consécutives à la ...
Cette classification dérive directement de la classification de Gordon dont elle est formellement très proche. Elle rassemble en un seul groupe les préventions sélective et ciblée. Elle inclut, en revanche, les malades, qui sont concernés par la prévention ciblée.
Le compte pénibilité s'adresse à tous les salariés titulaires d'un contrat de travail de droit privé (CDI, CDD, intérim, apprentissage, etc.), ou employés par une personne publique dans les conditions de droit privé, dont la durée est supérieure ou égale à un mois.
Il n'existe pas d'accord collectif de branche étendu ni de référentiel professionnel homologué dans la branche de l'employeur : C'est l'employeur qui évalue l'exposition de ses salariés à la pénibilité, au-delà des seuils fixés.
Lorsqu'un métier est reconnu comme pénible, l'employeur doit le signaler à la Caisse nationale d'assurance vieillesse. Le compte pénibilité est alors ouvert automatiquement pour l'employé à la suite de cette déclaration. Les points de pénibilité cumulés lui permettront de bénéficier d'une retraite anticipée.