Le meilleur moyen d'améliorer son DPE, c'est de réaliser des travaux sur les postes de consommation les plus énergivores. Bien heureusement, le DPE met en évidence ces postes consommateurs ainsi que les coûts qu'ils engendrent sur l'année.
Les sources d'amélioration les plus efficaces sont, dans l'ordre : Passer d'un chauffage électrique à un chauffage gaz. C'est drastique, c'est cher, mais ça marche. Le chauffage électrique entraîne une décote automatique de la note, qui n'a rien à voir avec votre logement mais avec le mode de production de la chaleur.
Quelques travaux à effectuer pour passer de E à D sur l'étiquette énergie. Passer d'une étiquette énergie à l'autre est souvent l'affaire d'un ou deux travaux de rénovation énergétique ciblés. Chauffage, isolation, ventilation…
Pour réduire les émissions de GES de son logement, l'idéal est d'opter pour un système de chauffage reposant sur les énergies renouvelables. On peut notamment penser aux pompes à chaleur aérothermiques et aux dispositifs fonctionnant à l'aide du bois-énergie comme les poêles à bois ou les chaudières à granulés.
Faites des travaux d'isolation
Sans surprise : le premier moyen pour améliorer le résultat d'un DPE consiste à réaliser des travaux d'isolation, à commencer par la toiture qui constitue le premier poste de déperdition de chaleur dans une maison. Vérifiez donc l'état de l'isolation des combles perdus ou habitables.
Pour gagner une lettre dans votre DPE, les deux sociétés livrent quelques exemples de travaux, qui sont généralement à la main du copropriétaire. Il s'agit de l'installation de l'isolation par l'intérieur, du remplacement des radiateurs par des radiateurs dits « intelligents ».
Face à cet afflux d'offres, les prix commencent à bouger. C'est pour les logements classés F au titre du diagnostic de performance énergétique (DPE) que l'impact sur les tarifs est le plus fort. Au niveau national, un bien classé A coûte 11% de plus qu'un F. Et localement, les différences sont parfois spectaculaires.
Ne remplacez pas votre chauffage alimenté avec une chaudière gaz par des radiateurs électriques. Et cela vaut même dans le cas où les radiateurs en question ne sont pas de simples grille-pain mais plutôt de magnifiques panneaux rayonnants à chaleur douce, à inertie, à bain d'huile, voire à la poudre de perlimpinpin.
La meilleure façon de savoir si sa maison est bien isolée est de pratiquer un bilan thermique qui sera réalisé par un professionnel d'un bureau d'études. Son rôle est d'analyser chaque partie de la maison et de déceler les endroits où la chaleur produite par le chauffage est perdue du fait d'une mauvaise isolation.
Les travaux à l'échelle de la copropriété
Comme elles impactent l'ensemble des copropriétaires, ces travaux doivent être validés par les copropriétaires en assemblée générale : Isolation thermique des murs par l'extérieur (ITE) : c'est la solution d'isolation la plus efficace, mais également la plus coûteuse.
Le meilleur moyen pour vous de passer de F à D sur l'étiquette énergie, c'est : Réaliser une rénovation globale, impliquant plusieurs travaux sur des postes différents : VMC double flux, isolation des rampants de toiture et installation d'une chaudière à bûches, par exemple.
Parmi les travaux qui permettent d'améliorer le DPE d'un logement, figure en tête de liste l'isolation thermique. L'isolation est la clé d'une rénovation réussie. D'après l'Ademe, dans un logement ancien ou mal isolé, les pertes de chaleur s'effectuent principalement par la toiture (25-30 % des pertes).
Pour réaliser une bonne isolation afin de sortir de la classe énergie E, il convient d'isoler les combles perdus d'un logement par exemple ou repenser l'isolation des vitrages (passer à du double-vitrage par exemple). Le plafond, le plancher et les murs sont en contact avec l'extérieur.
Quel est le prix d'un DPE ? Les tarifs sont généralement compris entre 100 et 250 euros*. Cette variation du tarif du DPE dépénd de plusieurs critères : De la surface de l'habitation.
La classe G est donc la catégorie la moins économe pour un appartement ou une maison. La consommation moyenne de ce type d'habitation est de 450 kWh/m² par an. En tout, ce sont 80 kg eq CO2/m² par an qui sont émis par un logement étiqueté G.
Si vous cherchez à faire des économies avec un chauffage électrique, c'est sur les radiateurs à inertie que vous avez intérêt à miser : ils permettent de réaliser jusqu'à 45 % d'économies sur la facture d'électricité par rapport à un convecteur électrique mécanique.
Remplacer vos fenêtres par du double ou du triple vitrage ; Isoler vos combles pour une meilleure isolation et moins de ponts thermiques en bénéficiant d'aides de l'État ; Changer vos radiateurs : optez par exemple pour des radiateurs à inertie.
Il existe deux méthodes pour réaliser un DPE gratuit en ligne : Soit en utilisant la méthode approuvée par le Ministère du logement et de la ville. Soit en utilisant les données de consommation du logement ou du bâtiment recueillies sur les trois dernières années.
Le DPE est valable 10 ans. les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 sont valables jusqu'au 31 décembre 2024, et ceux réalisés entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 sont valables jusqu'au 31 décembre 2022.
Et pour obtenir un A, il faudra envisager une rénovation lourde puisque les logements avec cette étiquette sont souvent des logements récents respectant les dernières normes thermiques en vigueur dans le secteur de la construction. Ce qui n'est pas une mince affaire pour un particulier.
Si le fait de réaliser soi-même les travaux vous parait trop long et impossible à finir, il est possible de demander de l'aide gracieuse à des amis ou à des proches. Cependant, il faut faire très attention à la TVA et à l'inspection sociale.
L'éco-ptz : Une aide à la rénovation sous forme de prêt à taux 0. Si vous possédez un logement de plus de 2 ans, vous pouvez bénéficier de l'Eco-PTZ qui est un prêt sans intérêt afin de réaliser des travaux d'amélioration et de rénovation énergétique.
1️⃣ L'isolation et le double-vitrage
Un logement mal isolé perd jusqu'à 30% de chaleur, il est donc primordial d'optimiser l'isolation du bâtiment. Il faut avant tout améliorer l'étanchéité : des ouvertures : portes et fenêtres, en installant du double vitrage, et des cloisons : sols, plafonds, combles, murs.
Officiellement, la définition du logement énergivore est un logement qui consomme plus de 331 kWh par mètre carré et par an. Cela correspond à une facture d'énergie d'au moins 300 € par mois.