La colle. En 2019, des chercheurs de l'université du Colorado ont découvert sur des outils provenant de deux sites italiens la présence d'une sorte de colle permettant, il y a entre 55 000 et 40 000 ans, d'assembler des pièces en pierre et des manches en bois ou en os.
Particulièrement bien adapté pour vivre dans un climat froid, l'Homme de Néandertal était physiquement plus robuste, plus lourd et plus trapu qu'Homo sapiens. La forme oblongue de son crâne se distingue nettement de celle de l'Homme moderne, plus globulaire.
L'os et le bois
Or, en 2013, des recherches conduites dans les abris Peyrony et du Pech-de-l'Azé I, en Dordogne, ont mis au jour des lissoirs en os datés de plus de 50 000 ans. Façonnés sur des côtes de cerf, ils avaient servi à travailler la peau. Enfin, les outils en bois devaient occuper une bonne place.
1856 Découverte du squelette de l'homme de Neandertal (premier fossile humain qui ait été reconnu comme différent de l'homme actuel), près de Düsseldorf, par J. C. Fuhlrott.
Découvert en 1856 dans une grotte de la vallée (tal) de Neander près de Düsseldorf (Rhénanie-du Nord-Westphalie), l'homme de Néandertal fut le premier homme fossile à être reconnu.
Tandis que les néandertaliens avaient un crâne aplati et allongé, et un front pas verticalisé, Homo sapiens présente un cerveau qui a une globularité très nette. « Il y a chez Homo sapiens une bascule des lobes occipitaux, de l'arrière-crâne, vers le bas et vers l'avant, le front devenant plus vertical.
Notre véritable ancêtre est Homo sapiens, alias l'homme de Cro-Magnon. Il est arrivé en Europe il y a environ 35 000 ans. Donc bien après l'homme de Neandertal. Au premier coup d'œil on ne voit pas beaucoup de différences physiques entre Neandertal et Homo sapiens et pourtant tout se joue au niveau des squelettes.
Homo habilis (2,4 à 1,6 millions d'années) Il a vécu en Afrique de l'Est et en Afrique du Sud. On le considère comme le premier homme véritable en raison de la forme de son crâne et sa capacité crânienne, 600 cm3 en moyenne.
Homme actuel, c'est à dire être humain au dernier stade de son évolution connue aujourd'hui.
Les néandertaliens étaient des nomades (pas comme nous qui sommes sédentaires : on vit toujours au même endroit). Ils déménageaient avec leurs tentes (parfois faites avec des côtes de mammouth et de rhinocéros laineux) pour suivre le gibier qu'ils chassaient en fonction des saisons de l'année.
Ils ont établi que la « femme » de Néandertal de Croatie est plus proche des Néandertaliens qui se sont mêlés à nos ancêtres Homo sapiens que le Néandertalien en provenance de Sibérie. Ces travaux ont montré qu'entre 1,8 et 2,6 % des génomes des humains non africains proviennent d'un mélange avec des Néandertaliens.
Grottes, tentes, huttes
Quand Néandertal habitait une grotte, il en occupait de préférence l'entrée, pour bénéficier de la lumière naturelle. Il privilégiait également les abris-sous-roche (cavités naturelles d'une paroi rocheuse).
Ces variants et leur évolution révèlent que l'histoire de la couleur de la peau est bien plus ancienne qu'on ne le pensait. Les paléoanthropologues s'accordent à dire que nos ancêtres australopithèques avaient probablement la peau claire sous les poils.
La vallée de Neander (Neandertal en allemand) est une partie de la vallée de la Düssel, qui s'étend sur les territoires des deux villes Erkrath et Mettmann, à une dizaine de kilomètres de Düsseldorf en Allemagne.
7 000 000 d'années : apparition des premiers ancêtres de la lignée des « hommes ». 3 500 000 ans : début de la bipédie prouvée par des traces de pas découvertes à Laetoli (Afrique, Tanzanie). 2 700 000 ans : Apparition de l'Homo habilis et premiers outils débités.
Homo heidelbergensis, un humain archaïque, semble être le dernier ancêtre commun à l'homme moderne et à l'homme de Neandertal. Son origine commence à s'éclaircir.
L'origine de l'Homme a été ainsi promenée d'un continent à l'autre jusqu'à sa fixation en Afrique tropicale. Soixante années de recherches internationales dans cette région ont permis de dessiner un arbre phylogénétique de l'Homme depuis environ 10 millions d'années, avec un grand nombre de ses branches.
La découverte du feu est un tournant majeur dans l'Histoire de l'humanité. Difficile à dater, elle s'est faite de manière progressive à plusieurs endroits à la fois. On sait qu'Homo erectus le domestiquait vers 400.000 ans avant notre ère, et qu'Homo sapiens a développé son usage.
Les poussières qui étaient dans le nuage se sont agglomérées pour former des « grains de sable », puis de gros rochers, et, attirés par la force de gravité, ces rochers se sont assemblés lors de violentes collisions qui ont fait fondre la roche ! Boum ! Un peu comme une boule de neige qui amasse tout sur son passage.
En 2013, le linguiste américain Andrew Byrd, de l'université du Kentucky, a enregistré un texte dans une langue qui pourrait avoir été parlée en Europe il y a 4 000 à 6 000 ans, en s'appuyant sur les plus anciennes traces de sanskrit, de latin et de grec (soundcloud.com/archaeologymag).
Pourquoi les appelle-t-on les Homo sapiens sapiens? Il me semble que sapiens veut dire sage, mais pourquoi inscrire deux sapiens? Cela veut plutôt dire "Homo sapiens proprement dit", une sous-espèce de l'espèce sapiens. Cette sorte de répétition est courante dans la terminologie biologique.
L'homme de Neandertal est une espèce d'Homme fossile qui doit son nom à la découverte de quelques ossements, en 1856, dans une carrière du vallon de Neander, d'où le terme de Neanderthal en allemand, Thal signifiant vallée.
L'ADN de l'homme de Néandertal ne s'est pas totalement perdu, de croisement en croisement avec Homo Sapiens. Mais son chromosome Y, transmis de père en fils, ne fait pas partie des éléments qui ont perduré. L'homme moderne et celui de Néandertal se sont croisés. C'était il y a 50 000 ans, en Eurasie.
Ces outils, tranchants ou polis, deviennent ainsi des grattoirs, des perçoirs ou des burins. Vers la fin du Paléolithique, on retrouve les premiers harpons ainsi que des poignards qui servent à couper, à tailler et à aiguiser. Certains outils proviennent également d'os d'animaux.