Tout d'abord, je vais rappeler les faits. Créon, roi de Thèbes avait jugé qu'il était interdit de recouvrir ou d'enterrer le corps de
Créon reproche à Antigone d'avoir cru qu'il ne la ferait pas mourir car elle est sa « nièce et la fiancée de [s]on fils ». Il lui reproche aussi d'avoir désobéi à la loi qui est, selon lui, « d'abord faite pour les filles des rois ».
En effet, la seule réaction de Créon alors c'est un haussement d'épaules (didascalie) et un « Tu es folle. Tais-toi » c'est-à-dire une absence de véritable réponse.
Antigone raconte le conflit qui oppose la fille d'Œdipe à son oncle Créon. Ses deux frères s'étant entretués, Antigone désobéit aux ordres de Créon, roi de Thèbes qui avait décidé que Polynice, considéré comme un traître, reste sans sépulture .
" L'orgueil d'Œdipe " : il commence par une phrase minimale elliptique (sans verbe et qui va à l'essentiel) dont les mots sont mis en valeur par la répétition du son " e ". Il répète " l'orgueil d'Œdipe " et cette prise de conscience se fait par le regard déterminé d'Antigone et les yeux sont le miroir de l'âme.
Créon l'emporte sur le plan affectif, touchant au point sensible (l'amour qu'elle porte à ses frères) mais pas sur le fond du débat qui oppose des valeurs éthiques (Antigone) aux valeurs pragmatiques. Créon démontre à Antigone, souvenirs communs à l'appui, que ses frères étaient des voyous. Antigone semble céder.
Dans la mythologie grecque, Antigone (en grec ancien Ἀντιγόνη / Antigónê) est la fille d'Œdipe, roi de Thèbes, et de la reine Jocaste. Elle est ainsi la sœur d'Étéocle, de Polynice et d'Ismène. Son oncle Créon, frère de Jocaste, est également le père de son fiancé Hémon.
La scène se passe à Thèbes. Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
Réponse: Créon commet l'erreur de lui dire qu'elle doit être heureuse avec Hémon et consentir a la vie qui n'est en fin de compte que le bonheur.
Antigone se place dans un rapport immédiat avec l'absolu. Elle a la volonté d'être sous la loi des dieux. Elle affirme qu'il n'existe qu'un roi, dieu, contre Créon. Elle revendique la supériorité des lois divines intérieures à la conscience qur les lois humaines qui lui sont extérieures.
Il veut la sauver. Il la soupçonne d'avoir transgressé l'ordre royal parce qu'elle est fille de roi et que, le sachant, elle pense pouvoir échapper au châtiment. Puis Créon en vient à croire qu'Antigone, comme son père, est orgueilleuse (« L'humain vous gêne aux entournures dans la famille.
Créon (roi de Thèbes) : despote impitoyable, il représente la tyrannie. Il méprise l'acte de rébellion d'Antigone car elle est une femme. Créon est une figure de l'hybris grec par son orgueil démesuré.
sa tragédie Antigone, datant de 442 avant J. -C., se déroule jusqu'à la mort héroïque d'Antigone, arrêtée alors qu'elle recouvre de terre le corps de son frère Polynice puis condamnée par Créon à être emmurée vivante.
Réponse. Réponse: créon domine antigone et antigone elle éprouve du mépris pour creon. il qualifie son frère polynice de traître et de voyou ce qui sous entend que antigone s'occupe d'un voyou.
Un différend les oppose : rappelons qu'Antigone a enseveli son frère Polynice contre l'ordre de Créon, qui considère ce dernier comme un traître à la Cité. Dans ce passage, le différend est encore plus large, puisqu'il est question de l'acception des règles du Pouvoir politique.
Ismène informe Antigone qu'il est trop dangereux d'enterrer Polynice car elles se- ront condamnées à mort. Tout au moins, elle ne s'associera pas au projet de sa sœur car elle juge inutile de risquer sa vie pour son frère.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
Et elle inverse les rôles en se déclarant reine à sa place, en dépit des apparences, parce qu'elle, elle peut faire ce qu'elle veut. (lignes 16-18). D'ailleurs, c'est bien Créon qui se trouve réduit à supplier Antigone : « Aie pitié de moi, vis » (ligne 19). C'est donc Antigone qui détient le pouvoir face à Créon.
Lorsque l'on rouvre le tombeau, Antigone s'est pendue avec sa ceinture et Hémon, crachant au visage de son père, s'ouvre le ventre avec son épée. Désespérée par la disparition du fils qu'elle adorait, Eurydice, la femme de Créon, se tranche la gorge.
Sujet: Créon croit que son devoir est de laisser le cadavre de Polynice sans enterrement, à l'encontre, Antigone veut rendre des funérailles dignes d'un héros à son frère.
Créon a voulu s'affranchir des Dieux et a donc fait preuve d'orgueil (en oubliant sa soumission à ces derniers, il n'a vu que son intérêt et sa réputation d'homme pensant « s'assurer un triomphe sans être puni »). C'est cet orgueil (« hubris » en grec) et cette folie qui lui valent son malheur.
Comme une religieuse, elle se cloître dans sa vérité : elle a raison parce qu'elle défend son frère, un homme, non un chien, à qui Créon veut voler sa mort. Elle nous fascine parce qu'elle est jeune, qu'elle accepte de mourir sans tarder. Attirée par la mort, elle ne dit jamais oui à la vie.
Elle préfère désobéir aux lois des hommes quand celles-ci sont injustes, que désobéir aux lois des dieux. Elle est alors arrêtée, jugée et enfermée vivante dans le tombeau des Labdacides, destinée à mourir de faim et de soif. Mais plutôt que de se laisser mourir ou même exécuter, Antigone se suicide par pendaison.