L'endobelly est un des symptômes les plus répandus de l'endométriose. Ce phénomène de ventre qui gonfle comme celui d'une femme enceinte provoque douleurs, gêne, difficultés à se mouvoir, fatigue et aérophagie.
Revenons-en à notre sujet : l'endo belly, c'est quoi ? C'est cette sensation de ballonnement, de ventre dur, gonflé et très inconfortable, voire douloureux, que connaissent les femmes atteintes d'endométriose.
Est-ce que l'endométriose fait gonfler le ventre ? L'endométriose peut entraîner des ballonnements et une difficulté à évacuer les gaz qui peut donner le ventre gonflé. C'est un symptôme que l'on retrouve fréquemment en cas d'endométriose avec atteinte digestive.
À certaines périodes du cycle – ou à cause de certains aliments – les lésions dues à l'endométriose peuvent provoquer un gonflement du ventre, et le rendre parfois même très dur.
C'est une pathologie fréquente et bénigne au sens médical du terme, c'est à dire qu'elle n'impacte pas le pronostic vital. Néanmoins, certaines formes d'adénomyose peuvent être extrêmement douloureuses et invalidantes au quotidien.
Pour faire simple, l'adénomyose, c'est une infiltration de cellules similaires à celles de l'endomètre dans le muscle utérin, nommé myomètre. Contrairement à l'endométriose qui va envahir certains autres organes selon l'humeur du jour (comme la vessie ou l'intestin), l'adénomyose s'attaque à l'utérus.
Yoga et endométriose, le duo idéal
Et pour cause : le yoga permet d'améliorer sa souplesse, de renforcer et d'étirer ses muscles, mais aussi d'apprivoiser un peu mieux son stress. Et quand on sait que stress et inflammation sont liés, et que l'endométriose est une maladie inflammatoire… Et bien ça fait plutôt sens !
L'endométriose pelvienne profonde, également appelée l'endométriose sous-péritonéale profonde, se traduit par des lésions de plus de 5mm de profondeur, qui pénètrent la paroi péritonéale (membrane qui tapisse la paroi abdominale) ou la paroi des organes pelviens.
La Fatigue chronique, un symptôme lié à l'Endométriose
Bien souvent, les femmes atteintes d'endométriose souffrent de fatigue chronique. On pourrait expliquer cela simplement : pour gérer une douleur forte, régulière ou constante, invalidante, la femme puise dans ses « réserves ».
Les approches les plus fréquentes sont : La stimulation de l'ovulation ou stimulation ovarienne, pour les endométrioses minimes à légères. L'insémination artificielle. La Fécondation In Vitro (FIV) classique ou avec micro injection de spermatozoïdes directement dans l'ovocyte (ICSI), pour les endométrioses profondes.
Le symptôme le plus courant de l'endométriose (retrouvé chez 50 à 91% des femmes selon les études) est la douleur, règles douloureuses (dysménorrhée), douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie), douleurs pelviennes fréquentes, défécation douloureuse, difficulté pour uriner (dysurie), abdominales (ombilicales … ...
Les organes le plus souvent touchés en cas d'endométriose profonde sont : les ovaires. les ligaments utérosacrés. le rectum.
Le traitement est complexe et souvent chirurgical pour aider au rétablissement fonctionnel des organes. Quand la chirurgie est décidée, elle doit être menée par des experts travaillant avec des équipes pluridisciplinaires (gastro-entérologue, chirurgien digestif, chirurgien gynécologue) connaissant la maladie.
Les douleurs liées à l'endométriose
Lorsqu'une femme souffre d'endométriose, il est fréquent qu'elle ressente des douleurs dans le bas du ventre, en particulier pendant les règles (mais également pendant les rapports sexuels, ou lors de l'émission de l'urine ou des selles).
Ces sensations peuvent donc à la fois être la simple conséquence d'un repas trop copieux ou d'un vêtement trop serré à la taille, mais aussi les symptômes de pathologies digestives diverses ou d'une intolérance alimentaire, voire d'une grossesse.
L'exérèse peut être réalisé aux ciseaux, au bistouri aux ultrasons, à l'énergie plasma ou au laser. Lorsqu'elles sont millimétriques et d'épaisseur inférieure à 1mm, les lésions d'endométriose peuvent être également détruites par vaporisation ou par ablation, avec du courant électrique, de l'énergie plasma ou du laser.
Les chercheurs expliquent que cette maladie peut causer une fatigue chronique du fait des lésions de l'endomètre qui entraînent une inflammation qui active le système immunitaire. Les protéines à l'œuvre lors de cette activation immunitaire jouent un rôle dans la survenue des symptômes de fatigue.
L'endométriose serait une maladie multifactorielle, avec des facteurs hormonaux, environnementaux et génétiques (le risque de développer une endométriose est multiplié par cinq chez les femmes qui ont une sœur ou une mère touchée par cette maladie).
Le gluten est une protéine présente dans le blé, l'avoine, l'orge et le seigle, ainsi que tous les aliments dérivés : pain, pâtes, semoule, farine, pâtisseries, pizzas… Le régime sans gluten a été testé chez des femmes souffrant d'endométriose et a permis de réduire les douleurs abdominales chez 75 % d'entre-elles7.
Préférer les pâtes complètes, bio, attention à la surcuisson qui augmente la glycémie et donc l'inflammation. Préférer le pain complet, bio, de différentes farines : châtaigne, kha mut, quinoa…
L'endomètre correspond à la paroi interne de l'utérus. Son rôle est d'accueillir un ovule fécondé et de protéger l'embryon pendant sa croissance. En l'absence de fécondation et donc de grossesse, l'endomètre se désagrège, ce qui provoque les saignements des règles.
L'endométriose est une maladie gynécologique chronique de la femme en âge de procréer qui se caractérise par le développement d'une muqueuse utérine (l'endomètre) en dehors de l'utérus, colonisant d'autres organes avoisinants.
L'adénomyose n'est pas une situation à risque de cancer, mais un facteur favorisant l'infécondité. Sur le plan microscopique, l'adénomyose est la présence cellules de la muqueuse utérine qui sont enfouies dans la profondeur du muscle utérin.