Le Beau dans l'art est provoqué par une sensation de plaisir lorsqu'on est confronté à une forme, des couleurs, des sons, des mouvements etc. Le Beau varie selon les époques et n'a pas les mêmes caractéristiques chez les artistes. Pour Platon, c'est par l'Amour qu'on accède aux sphères du Beau.
La beauté artistique peut donc être comprise comme la manifestation de la nécessité dans une œuvre d'art, c'est-à-dire la manifestation que l'œuvre est une fin en soi. La beauté étant malgré tout une perception subjective, tout le monde ne percevra pas toujours une même œuvre comme belle.
Pour Platon, premier théoricien de la beauté, l'art humain doit être la représentation sensible d'une idée. Elle doit s'inspirer de la nature, fruit de l'art divin, et en donner une image mimétique et éloquente. C'est l'équilibre des proportions qui définit l'essence de la Beauté.
1. Qualité de quelqu'un, de quelque chose qui est beau, conforme à un idéal esthétique : La beauté d'une femme, d'une œuvre musicale. 2. Caractère de ce qui est digne d'admiration par ses qualités intellectuelles ou morales : La beauté d'un acte désintéressé.
Kant estime que « le beau est ce qui plaît universellement sans concept ». C'est pour lui une impression produite par le libre jeu de l'imagination et de l'entendement. Aujourd'hui, le beau, concurrencé par le laid ou le banal, est de plus en plus relativisé.
La réponse à cette question est en apparence évidente : l'art doit être beau. L'on pourrait même dire que l'art n'a d'autre fonction que la beauté, contrairement à la production artisanale dont la fonction est d'être utile. Il semble donc que la beauté est précisément ce qui définit l'art.
Le rôle de l'art est de permettre tant aux individus qu'aux sociétés d'établir ou d'actualiser leurs rapports avec eux-mêmes, avec leur environnement, leurs semblables et leur propre humanité, bref, d'ajuster leur rapport avec cette réalité subjective.
Synonyme : charme, éclat, esthétique, grâce, harmonie, magnificence.
BEAUTÉ, subst. fém. I. − [La beauté comme valeur universelle] Caractère de ce qui est beau, de ce qui plaît universellement.
La dichotomie du beau et du laid trouve en philosophie son illustration première dans la figure de Socrate, personnage énigmatique et contradictoire aux yeux de ses contemporains fascinés par la beauté des formes corporelles et artistiques : Socrate, en effet, est à la fois celui qui a la plus belle âme, et celui dont ...
Une « belle nuit», une «belle personne » et même « un bel appétit » : signe des temps, le beau remplace le bon dans les conversations. Et nous franchissons une étape supplémentaire dans un monde où tout est vu sous la modalité esthétique. Une esthétisation à outrance qui se pose partout, mais qui n'adhère nulle part.
La partie de la philosophie qui traite de l'art est appelée esthétique. L'esthétique est la réflexion sur les formes et fonctions de l'art. Elle réfléchit également sur le beau, sur la nature de la création des œuvres d'art, sur le rôle et la place de l'artiste dans la société.
Si l'on considère qu'une œuvre d'art est nécessairement belle, autrement dit si, pour gagner le statut d'œuvre d'art, elle doit être parée de qualités idéales et esthétiques qui enchantent nos sens et surpassent en cela tout le reste, alors c'est que le beau n'est pas relatif et qu'il est possible d'en donner une ...
une oeuvre d'art doit être belle
L'œuvre doit être une source constante de plaisir pour tous ceux qui la voient. L'art est aussi un héritage qui peut être transmis de génération en génération avec fierté. Dès lors, la notion de beauté d'une œuvre la rend intemporelle et désirable.
Les facteurs comme l'environnement, le goût et les sensations que dégage une chose ou une personne permettent d'affirmer notre sensibilité à sa beauté. L'esthétique et l'authentique sont d'ailleurs les fondements de ce plaisir qui s'impose à notre jugement.
Excepté à la Renaissance les artistes créent des œuvres d'art avec une visée de beauté esthétique. L'œuvre d'art peut ne pas être belle au sens propre du terme, c'est à dire que ce n'est pas forcément ce que recherche l'artiste ou tout du moins ce n'est pas la première qualification ou fonction de l'œuvre d'art.
L'appel de la beauté morale est un regard instantané vers l'idéal et un rappel d'une possibilité personnelle d'atteinte de la perfection. Ce serait donc une question de regard et une affaire de pratique. Il s'agit d'abord de reconnaître la beauté de l'acte moral en tant qu'il la mani- feste.
cela seul vaut la peine d'être imaginé, qui atteint par le marbre, la couleur ou la phrase, une des profondeurs de l'émotion humaine, − et (...) la beauté formelle n'est qu'une matière indécise, susceptible d'être toujours, par l'expression de la douleur ou de la joie, transfigurée.
Les différents « paramètres » qui composent la beauté de quelqu'un sont donc le physique, la personnalité, et tes goûts à toi ! C'est simplement une harmonie.
295. Femme, beauté fatale. Envoyée par le destin pour perdre ou, plus communément, séduire ceux qui l'approchent.
Définition de beau
Faisant éprouver un sentiment esthétique. Faisant naître un sentiment de satisfaction, d'admiration. Remarquable, brillant.
Mais l'art provoque des émotions, même si c'est du dégoût, du rejet ou du malaise, ou provoque tout court. Mais, ce qui est intéressant dans l'art, c'est son artialisation. L'artialisation, c'est le fait de percevoir autrement, de percevoir le monde tel que l'artiste nous le donne à voir via son œuvre.
L'art regroupe les œuvres humaines destinées à toucher les sens et les émotions du public. Il peut s'agir aussi bien de peinture que de sculpture, vidéo, photo, dessin, littérature, musique, danse…