l'éclampsie : il s'agit de crises convulsives, potentiellement fatales, provoquées par une hypertension artérielle intracrânienne chez la mère. l'hémorragie cérébrale qui est la cause principale de décès des mères. l'insuffisance rénale chez la mère.
Les facteurs de risque de l'éclampsie sont : la pré-éclampsie, un âge inférieur à 20 ans ou supérieur à 35 ans, un mauvais suivi obstétrical, une première grossesse, une obésité avec un IMC > 30-35, un diabète, une tension artérielle élevée avant la grossesse, une maladie auto-immune, une primo-paternité (père pour la ...
douleurs abdominales et nausées, vomissements ; diminution de la quantité des urines ; œdèmes et prise de poids rapide, en quelques jours.
La crise d'éclampsie est une des plus redoutables complications de la prééclampsie (ou toxémie gravidique) sévère. Elle touche environ 1% des femmes souffrant de prééclampsie et peut survenir à différentes périodes : après la 20e semaine de grossesse, au cours du travail ou jusqu'à 7 jours après la naissance.
Le repos quotidien, avec ou sans supplémentation nutritionnelle, peut réduire le risque de pré-éclampsie chez les femmes dont la pression artérielle est normale, même si l'effet rapporté peut refléter un biais et/ou une erreur aléatoire plutôt qu'un véritable effet.
La pré-éclampsie résulte d'un dysfonctionnement du placenta . Cet organe assure les échanges entre le fœtus et la mère, ainsi que la régulation hormonale de la grossesse. Dans le cas de la pré-éclampsie, le placenta fonctionne normalement pendant les premières semaines.
Les complications de l'éclampsie peuvent mettre directement en jeu le pronostic maternel et/ou foetal : hématome rétroplacentaire, hemolysis elevated liver enzymes low platelets (HELLP) syndrome, coagulation intravasculaire disséminée, oedème aigu du poumon et hémorragie du post-partum.
Le traitement d'une crise d'éclampsie consiste à dégager les voies respiratoires pour éviter l'asphyxie, à administrer un médicament contre les convulsions, et à programmer un accouchement par césarienne en urgence, dès la fin des convulsions.
La prééclampsie est l'apparition ou l'aggravation d'une hypertension artérielle, associée à la présence excessive de protéines dans les urines, qui se développe après la 20e semaine de grossesse. L'éclampsie désigne des convulsions qui surviennent chez les femmes présentant une prééclampsie, en l'absence d'autre cause.
Le stress, le poids, la fatigue, ainsi que le sommeil sont des facteurs qui peuvent varier votre tension artérielle. Généralement, une tension artérielle est dite correcte lorsqu'elle oscille entre 110/70 et 120/80.
les grossesses multiples ; le fait d'avoir eu une césarienne lors d'un précédent accouchement ; avoir connu la prématurité pour l'un de ses enfants ; avoir des antécédents d'hémorragie, de pré-éclampsie, ou de malformation utérine…
La prévention de l'hypertension gravidique et de la prééclampsie réside avant tout dans la surveillance mensuelle de la femme enceinte : prise de la tension artérielle et recherche de protéines dans les urines, afin de mettre en œuvre un traitement au plus vite le cas échéant.
Généralement, la femme enceinte ne présente aucun symptôme d'hypertension. L'hypertension sera donc détectée lorsque le médecin mesurera la pression artérielle lors d'un rendez-vous de suivi de grossesse.
L'hypertension et les maladies cardiovasculaires
La pré-éclampsie multiplie par quatre votre risque de développer une hypertension. De plus, elle augmente d'environ deux fois le risque de développer un infarctus du myocarde et un accident vasculaire cérébral (AVC).
Comment faire baisser les protéines dans les urines quand on est enceinte ? Malheureusement, il n'existe pas de moyen ou de traitement pour faire baisser le taux de protéines dans le sang et les urines de la mère au cours de la grossesse.
La croissance de votre utérus crée une pression sur les vaisseaux sanguins qui ramènent le sang depuis le bas de votre corps jusqu'au cœur. Cela génère un blocage et en conséquence, vos jambes, vos chevilles et vos pieds sont gonflés pendant la grossesse.
hypertension durant la grossesse (prééclampsie et éclampsie); complications dues à l'accouchement; avortement pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité.
Thrombophilie (ou trouble de la coagulation) connue ; Grossesse multiple ( jumeaux, triplés, etc.) ; Antécédents personnels de prééclampsie, d'hématome placentaire, de bébé de petit poids (RCIU) ou de mort foetale lors d'une grossesse antérieure ; Antécédents familiaux de prééclampsie.
Les 1ers mois de grossesse sont souvent les plus difficiles pour la femme car ils impliquent des changements hormonaux considérables.
C'est ce qu'on appelle la « couvade ». Certains parlent d'une « grossesse nerveuse », ce qui peut refléter l'état d'anxiété de certains futurs pères à l'idée d'eux-mêmes devenir pères, ou d'une « grossesse sympathique » ou « grossesse compatissante » reflétant l'état d'esprit de certains hommes.
Pour la grande majorité des bébés, à condition qu'il n'y ait pas d'infection et pas de facteur de risque (retard de croissance intra-utérin (RCIU), diabète gestationnel, éclampsie etc.), un accouchement à 34+5SA se passe bien.
La tension artérielle moyenne au repos des femmes de 20 à 29 ans était de 99/65 mm Hg, comparativement à 128/70 mm Hg chez les femmes de 70 à 79 ans.
Il est important, pour la femme enceinte, d'avoir une alimentation saine. Il est donc recommandé de manger au moins cinq fruits et légumes par jour. Ces derniers apportent des antioxydants et des fibres. Indispensable aussi : diminuer le stress par la pratique du yoga, de la respiration en cohérence cardiaque…