Malgré des ventes aéronautiques qui peinent à retrouver leur niveau pré-covid, les exportations françaises vers la Chine ont enregistré de bonnes performances en 2021, en particulier grâce au dynamisme de l'agroalimentaire, la maroquinerie, la chimie et la pharmacie.
La France dopée par l'aéronautique
En matière d'importation, les principaux produits venant de Chine sont les téléphones et équipements de communication (12,4% des marchandises), les habits (12,4%), l'informatique (10,5%) et le matériel électrique divers (7,1%).
Le Top 5 des exportations françaises
La France bénéficie notamment du dynamisme des exportations dans le secteur de l'aéronautique, de la pharmacie et de l'agroalimentaire. Les exportations des produits issus de l'aéronautique augmentent pour la deuxième année consécutive (+ 9,0 % avec 55,9 Mrds d'euros).
Nos entreprises sont notamment bien positionnées dans un certain nombre de secteurs : 1er fournisseur de vins et spiritueux; 2ème fournisseur de biens aéronautiques ; 3ème fournisseur de produits pharmaceutiques et de cosmétiques. hausse de nos exportations de matériel aéronautique (augmentation de 30% soit +1,9Md€).
Les cinq principaux produits importés en Chine en 2020 étaient le soya, le porc congelé, le bœuf congelé, les aliments pour bébés et l'huile de palme. En 2020, le Canada a enregistré un excédent commercial pour les produits agroalimentaires et les produits de la mer de 4,9 G$ CA avec la Chine.
Pour les Chinois, la nourriture arrive en premier. Le rapport montre que les importations qu'ils préfèrent sont les produits alimentaires, les consommateurs appréciant ce genre de biens représentant 76,8%.
Les principales exportations de la Chine comprennent les équipements électriques et électroniques (27%), les machines, les réacteurs nucléaires, les chaudières (17%), les meubles, les enseignes lumineuses, les bâtiments préfabriqués (4,2%), les plastiques (3,7%), l'optique, la photo, appareils techniques, médicaux (3,1 ...
Un géant économique
Le taux de croissance du PIB était en 2019 de 6,6 % et les prévisions pour 2019 sont estimées à 6,3% (source Coface). La Chine se place ainsi à la seconde position de l'économique mondiale et pourrait bien ravir la première place aux Etats-Unis à l'horizon 2030.
La Chine, un partenaire économique important pour la France [2020] Depuis plusieurs années, les échanges commerciaux franco-chinois ne cessent de croître (+9, 3% en 2019). Tous les jours, la France et la Chine échangent pour une valeur de 177 millions d'euros.
Le marché intérieur consomme, chaque année, environ la moitié de la production et le reste des grains récoltés est destiné à l'exportation, ce qui permet à la France de se classer au rang de 5ème exportateur mondial de blé, derrière la Russie, les Etats-Unis, le Canada et l'Ukraine.
L'occasion d'avoir un aperçu sur les forces tricolores du moment, alors que le déficit commercial s'est légèrement réduit. Alors que la France a exporté 508 milliards d'euros de biens l'an passé, le premier secteur d'exportation reste l'aéronautique, avec des chiffres qui progressent pour la deuxième année consécutive.
Les trois principaux clients de la France sont : l'Allemagne (pour 68,6 milliards d'euros) ; l'Italie (pour 39,1 milliards d'euros) ; et la Belgique (pour 37,2 milliards d'euros).
graphique Solde de la balance commerciale dans quelques pays de l'Union européenne en 2021 : Excédents. Lecture : en 2021, l'excédent commercial de l'Allemagne est de 178,4 milliards d'euros. Source : Eurostat (extraction du 4 juillet 2022).
La Chine représente aujourd'hui près d'un dixième de la demande mondiale de matières premières. Ses exportations représentent plus d'un dixième des exportations mondiales de produits manufacturés de moyenne et de haute technolo- gie.
Le plus gros avantage à faire fabriquer ses produits en Chine tient évidemment au fait que la main d'œuvre est bon marché (salaire minimum d'environ 220€ contre 1 521€ en France).
Un dynamisme constant
En effet, l'esprit entrepreneuriat est très développé en Chine avec une économie en hausse portée par le dynamisme du secteur privé. Le contexte et l'accompagnement pour lancer son entreprise en Chine sont de plus très favorables : financement, ressources humaines, clientèle, innovation…
Vous pouvez le faire avec votre propre site internet ou sur une plateforme e-commerce chinoise. Et on ne peut que vous le conseiller car une vente sur cinq en Chine est réalisée en ligne. Aujourd'hui, il est possible d'exporter en Chine, en intégrant des plateformes de e-Commerce comme Tmall Global, JD global.
La balance commerciale entre la Chine et l'Europe penche largement plus en faveur de Pékin aujourd'hui qu'il y a vingt ans. De 33 milliards d'euros en 1999, elle est passée à 180 milliards en 2020.
Cette croissance a été stimulée par la migration de paysans vers les usines des villes, cette main d'œuvre bon marché ayant stimulé le développement industriel et la construction. Les faibles coûts de production chinois ont également favorisé une croissance rapide des exportations.
En Chine, une façon positive : “L'économie a progressé de 8,1 % en 2021”, le PIB a atteint 114 400 milliards de yuans (15 797,5 milliards d'euros), et la “deuxième économie mondiale devrait représenter plus de 18 % de l'économie mondiale en 2021”, rapporte le quotidien officiel chinois China Daily.
Les exportations de la Chine vers les Etats-Unis se sont élevées à 289,3 milliards de dollars entre janvier et octobre, tandis que celles à destination de l'Union européenne n'ont atteint que 276,8 milliards de dollars sur la même période.
Un rapprochement sino-russe a commencé en 1992, avec les deux pays déclarant qu'ils étaient à la poursuite d'un "partenariat constructif "; en 1996, ils ont progressé vers un «partenariat stratégique», et en 2001, ils ont signé un traité "d'amitié et de coopération".
L'émergence d'une grande puissance économique
La Chine connaît depuis vingt-cinq ans une croissance économique rapide : de l'ordre de 9 % par an, selon les sources officielles — sans doute un peu moins en réalité. Un rythme de toute façon élevé et qui a permis au revenu par habitant d'être multiplié au moins par cinq.