Le lymphome de Hodgkin se manifeste par une augmentation de volume des ganglions lymphatiques, le plus souvent au niveau du cou. Ces ganglions ne sont pas douloureux et leur évolution est lente. Cela s'accompagne dans certains cas d'une perte de poids, d'une fatigue, de sueurs nocturnes, de fièvre et de démangeaisons.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 85 % des personnes ayant reçu un diagnostic de lymphome hodgkinien vivront au moins 5 ans.
Les causes de la maladie de Hodgkin restent largement inconnues. Certaines recherches ont toutefois montré que les personnes qui ont déjà contracté le virus d'Epstein-Barr (responsable de la mononucléose infectieuse) semblent avoir un risque plus élevé de développer ce type de cancer.
La chimiothérapie et la radiothérapie sont les deux principales méthodes utilisées. Pour les lymphomes hodgkiniens localisés et dont les atteintes sont situées au-dessus du diaphragme, la chimiothérapie est généralement suivie d'une radiothérapie.
Lymphomes non hodgkiniens :
Survie relative : 54 % chez l'homme et 56 % chez la femme à 5 ans, et de 36 % chez l'homme et 39 % chez la femme à 10 ans, tous lymphomes confondus (sachant qu'il existe de grandes disparités en fonction des sous-types, et evidemment de l'âge de diagnostic).
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Les antécédents familiaux
On sait qu'un individu dont un membre de la famille a été touché par un lymphome hodgkinien a deux à neuf fois plus de risque de développer cette maladie qu'un individu ne présentant pas d'antécédent familial.
Le diagnostic de lymphome repose sur l'analyse d'un échantillon de tissu obtenu par biopsie. Il s'agit de prélever par chirurgie un morceau de ganglion (ou bien le ganglion dans son intégralité) afin de l'étudier au microscope.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
Il existe deux catégories générales de lymphomes : le lymphome de Hodgkin et le lymphome non hodgkinien (LNH). La différence entre le lymphome de Hodgkin et le LNH est la présence de cellules de Reed-Sternberg.
S'ils sont présents au niveau de l'abdomen, ils peuvent être responsables d'une gêne abdominale, de maux de dos ou de ballonnements. D'autres symptômes sont fréquemment associés à la survenue d'un lymphome : une fièvre persistante, des sueurs importantes (surtout la nuit) et une perte de poids inexpliquée.
Un lymphome est un cancer du sang qui touche le système lymphatique, garant du système immunitaire. Le système lymphatique est constitué de lymphocytes que l'on retrouve notamment dans les ganglions lymphatiques. On distingue le lymphome hodgkinien (maladie de Hodgkin) du lymphome non hodgkinien.
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Agents chimiothérapeutiques administrés pour le lymphome hodgkinien. L'association chimiothérapeutique la plus couramment employée dans le cas du LH est le protocole ABVD. Cette chimiothérapie est administrée aux 2 semaines pendant 2 à 8 mois, selon le stade du cancer et la réponse au traitement.
Le lymphome hodgkinien est l'un des cancers qui se soigne le mieux. La plupart des patients pourront reprendre une vie normale à l'issue des traitements. Un impératif cependant : l'arrêt du tabac.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Taux de survie compris entre 20 % et 80 % : Cancer du côlon-rectum, de la bouche et pharynx, de la vessie, du rein, de l'estomac, du col de l'utérus, des ovaires, du larynx, ainsi que lymphomes non hodgkiniens et les leucémies aiguës.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Quand évoquer un diagnostic de lymphome ? La présentation clinique classique est celle d'une d'adénopathie, avec ou sans signes cliniques d'altération de l'état général (sueurs nocturnes, un prurit, une fièvre, un amaigrissement).
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).