Qu'est-ce que la concordance des temps ? Dans une phrase complexe, la concordance des temps est la correspondance qui existe entre le temps du verbe de la proposition principale et celui de la subordonnée.
Dans la langue soutenue, la règle de concordance des temps veut que le verbe de la subordonnée soit à l'imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif. Exemples : Je voulais qu'elle fût heureuse (imparfait du subjonctif) — Je souhaitais qu'il fût arrivé (plus-que-parfait du subjonctif).
Le passé composé présente un événement accompli, c'est-à-dire un événement qui a atteint le point final de son déroulement. Un événement au passé composé dans une phrase subordonnée est simultané à un événement de la phrase matrice au passé simple, au passé composé ou à l'imparfait.
Soit la subordonnée est postérieure ou simultanée à la principale, quel que soit le temps de celle-ci, et l'on utilise le subjonctif présent : "Je crains /je craignais qu'il ne vienne." Soit la subordonnée est antérieure à la principale, et on utilise le subjonctif passé : "Je crains /je craignais qu'il ne soit venu."
Dans une phrase avec deux verbes conjugués, quand le verbe principal est au présent, la conjugaison du second verbe suit les règles suivantes : Pour une action antérieure (qui s'est passée avant la première action), on utilise un temps du passé (le plus souvent l'imparfait ou le passé composé).
Dans un texte au présent, en fonction du contexte on pourra dire : Je pense (présent) qu'il dort mieux (présent), Je pense (présent) qu'il dormait mieux (imparfait), Je pense (présent) qu'il dormira mieux (futur).
Utilisation de l'imparfait
L'imparfait de l'indicatif est un temps du passé. Traditionnellement, on considère qu'il permet d'indiquer une action dans le passé qui a duré dans le temps et qui se poursuit peut-être toujours. C'est le temps idéal pour décrire des paysages ou exprimer des habitudes dans le passé.
J'aimerai est conjugué au futur simple de l'indicatif à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend donc la terminaison « -ai ». J'aimerais est quant à lui conjugué au conditionnel à la 1ʳᵉ personne du singulier. Il prend la terminaison « -ais ».
Passons à la définition de « quand bien même », qui exprime la concession : même si une situation ou condition spécifique se produit, cela n'affectera pas l'issue ou l'action principale. Exemple : « Quand bien même on me l'offrirait, je n'en voudrais pas. » « Quand bien même » est suivi du conditionnel dans ce cas.
Le plus-que-parfait est un temps utilisé à l'indicatif et au subjonctif. Nous nous concentrons ici sur le plus-que-parfait de l'indicatif, formé avec l'auxiliaire être ou avoir à l'imparfait, suivi du participe passé du verbe conjugué.
À la différence de « avant que », et quoi que l'on pense souvent, « après que » doit être suivi d'un verbe à l'indicatif et non au subjonctif : Il fait toujours une sieste après qu'il a mangé. Mon grand-père faisait toujours une sieste après qu'il avait mangé.
La formation du plus-que-parfait
Le plus-que-parfait est formé de l'auxiliaire avoir ou être à l'imparfait de l'indicatif et du participe passé du verbe à conjuguer.
Si la phrase commence par un temps passé, tous les autres temps qui suivent doivent être remplacés par les temps passés : Présent → Imparfait Passé composé → Plus-que-parfait Futur simple → Futur dans le passé (condit.) Je dis que je fais mon devoir. J'ai dit que je faisais mon devoir.
Les temps composés expriment l'achèvement c'est-à-dire le fait qu'une action est accomplie et, également, l'antériorité par rapport au temps simple. Le temps composé exprime tout d'abord qu'une action est accomplie, achevée.
Les expressions au cas où, dans le cas où et pour le cas où signifient « en admettant que, à supposer que ». Elles sont suivies du conditionnel : Vous n'aurez pas à vous rendre au magasin dans le cas où la commande serait envoyée directement chez vous.
Lorsque la proposition principale est au conditionnel passé, la subordonnée est au plus-que-parfait de l'indicatif : Nous aurions gagné du temps si nous avions été mieux organisés. La subordonnée de condition n'est jamais au futur ni au conditionnel : Si j'avais su, je ne serais pas venu.
Forme composée d'un auxiliaire au subjonctif imparfait et d'un participe passé - j'eusse aimé - mais que l'on appelle ainsi parce qu'il s'emploie dans les mêmes contextes que le conditionnel passé : j'eusse aimé = j'aurais aimé.
En règle générale, "si" n'est jamais suivi du conditionnel. Astuce musicale : "Les si n'aiment pas les ré" (en l'occurrence, les -rais). On ne dira donc pas, à l'instar de Petit Gibus de La Guerre des boutons : "Si j'aurais su, j'aurais pas venu" !
L'imparfait décrit une action qui dure dans le temps. C'est le temps idéal pour planter un décor, décrire une situation passée, ou une action à durée indéterminée. Le passé simple est le temps du récit. Il décrit une action passée, qui a un début et une fin clairement identifiable.
Le passé de l'impératif est un temps composé. Il se construit avec l'auxiliaire être ou avoir conjugué à l'impératif présent et le participe passé du verbe. Exemples : Sois rentré à sept heures.