Le pays importe également des fruits, des tomates, de viande bovine, de l'huile de palme. La Russie est un exportateur net de céréales et d'oléagineux. Le pays figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de blé, d'huile de tournesol, et d'orge.
On exporte à l'étranger plus de 300 millions de tonnes de pétrole et près de 250 milliards de mètres cube du gaz. La Russie importe des voitures et de l'équipement, des véhicules, des articles de consommation, de l'alimentation, de la production chimique, des biens de consommation non alimentaire.
Les ressources naturelles sont à la mesure de l'étendue du pays, de loin le plus vaste du monde (plus de trente fois la superficie de la France). La Russie se situe parmi les premiers producteurs mondiaux de pétrole et de gaz naturel, de minerai de fer (et aussi d'acier).
En 2021, environ 45% des importations de gaz naturel de l'UE provenaient de Russie. Face à la situation actuelle, la Commission européenne propose un plan, baptisé REPowerEU, visant à affranchir l'Union de sa dépendance au gaz russe d'ici à 2027. En 2021, l'UE consommait 400 milliards de mètres cubes de gaz.
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
Une puissance fragile mais réelle
C'est le premier exportateur mondial d'hydrocarbures et le premier fournisseur de l'Union européenne en pétrole et gaz. C'est aussi est le premier exportateur mondial de blé. C'est enfin le deuxième exportateur mondial d'armements et l'une des trois grandes puissances spatiales !
La Russie présente un nombre incalculable de produits typiques du pays. Les plus connus sont les matriochkas, ces fameuses poupées russes creuses dans lesquelles se cachent d'autres poupées de plus petite taille. La porcelaine est également très prisée pour ses motifs folkloriques et sa peinture à la main.
Ukraine et Russie
Au 3 avril 2022, 404 162 tonnes sont entrées dans l'UE depuis la Fédération, ce qui correspond à 20,9 % des importations de blé européennes.
L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Russie devant l'Italie, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Finlande et la France.
En effet, la production actuelle de gaz naturel en Russie repose principalement sur trois grands gisements situés en Sibérie occidentale (Medvejié, Ourengoï et Iambourg), qui représentent, à eux seuls, entre 70 et 80 % de la production totale.
Budget de la dette en Russie
En 2020, dernière année évaluée, le montant de 212,36 milliards d'euros a été le plus élevé des 22 dernières années. Rapporté au nombre d'habitants, cela correspond en Russie à un endettement de 1.474 euros par personne.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Le Luxembourg reste le pays au plus fort PIB par habitant en 2021, avec un produit intérieur brut par tête de 126 000 dollars. L'Irlande reste sur la 2e marche du podium, devant Singapour (3e).
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
L'économie de la Russie se révèle donc très résiliente. Son point faible est sa forte sensibilité à l'égard des cours du baril de pétrole : si les cours baissent le rouble chute, et le coût des importations augmente, ce qui a pour effet de créer de l'inflation.
Pour que la stabilité de la zone euro-atlantique soit assurée, il est indispensable que l'Ukraine soit forte et indépendante. Nouées au début des années 1990, les relations avec ce pays ont évolué jusqu'à constituer l'un des partenariats de l'OTAN les plus substantiels.
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Le 19 janvier 2007 , le président russe Vladimir Poutine a signé un décret faisant de Rosoboronexport le responsable de toutes les exportations d'armes.
En 1993, la Russie, la Biélorussie, l'Arménie, l'Azerbaïdjan, le Kazakhstan, l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kirghizistan et la Géorgie signent un accord-cadre d'union économique dans le cadre de la CEI (l'Ukraine et le Turkménistan s'y sont associés).
Les Russes sont très attachés à la culture française et ils le rappellent. Ils pensent que nous avons les mêmes racines judéo-chrétiennes. Les attentats de Paris les ont touchés parce qu'eux aussi ont été frappés avec l'explosion de l'Airbus russe au-dessus du Sinaï le 31 octobre.