On peut ainsi qualifier de « socialisations de transformation » les processus qui impliquent, à un degré ou à un autre, une transformation de l'individu, sur un plan ou sur un autre, cette dernière étant par définition limitée au regard de ce qu'impliquerait un processus de conversion.
La socialisation est le fruit d'interactions
Les interactions sont réciproques et assurent le changement social. Elles sont aussi intergénérationnelles ; par exemple, les enfants peuvent initier leurs parents à l'informatique ou les tenir au courant de nouvelles cultures, et modifier leurs normes de comportement.
La socialisation secondaire peut aller dans le même sens que la socialisation primaire : c'est la socialisation de renforcement. Par exemple, le groupe de pairs à l'adolescence peut faire pression pour que l'adolescent se conforme à des normes de masculinité ou de féminité qu'il a déjà intériorisées pendant l'enfance.
La socialisation par imprégnation est la transmission par familiarisation et répétition des valeurs et normes. Elle est plus inconsciente que l'inculcation.
▶ Deux phases importantes sont généralement distinguées dans le processus de socialisation : la socialisation primaire qui commence dès la naissance et se prolonge durant l'enfance, et la socialisation secondaire qui se déroule ensuite, tout au long du parcours social de l'individu.
La socialisation est également possible par l'inculcation. Dans ce cas, les valeurs ou les normes sont imposées par des individus à d'autres individus. Les règles de politesse ou d'hygiène sont transmises par l'inculcation. Enfin, la socialisation peut passer par l'interaction.
Qu'est-ce que la socialisation différenciée ? Le processus de socialisation différenciée transmet des valeurs et des normes adaptées à différentes catégories de la population en fonction de leur genre ou de leur milieu social notamment.
La socialisation passe par deux groupes d'intermédiaires : ceux par lesquels s'opère une socialisation verticale « adultes → enfants » : parents, professionnels de l'enfance, enseignants ; ceux par lesquels s'opère une socialisation horizontale « enfants → enfants du même âge » : pairs.
Pourquoi la socialisation est-elle dite « plurielle » ? La socialisation est dite « plurielle » car le contact avec les différentes instances de socialisation peut introduire des valeurs, des normes différentes voire contradictoires avec celles apprises lors de la socialisation primaire.
Axe 1 : Fondements et fragilités du lien social
Les fragilités liées aux mutations économiques : régions en crise, chômage, transformation du monde du travail, inégalités et expression du sentiment de déclassement. La montée du repli sur soi et le resserrement du lien communautaire physique ou virtuel.
La troisième forme est la socialisation tertiaire. Les enfants la connaissent très tôt : ce sont les pairs, les amis, la sociabilité juvénile. Ces trois socialisations construisent l'identité de l'individu.
La cellule familiale en questions
Ces mutations sont source de bouleversements : familles séparées ou monoparentales, enfants fragilisés, complexité des systèmes de pensions alimentaires etc. Nous remarquons donc que ce cadre de vie élémentaire est fragilisé par des liens qui se distendent.
La socialisation inversée fait donc référence à l'influence des enfants sur les connaissances, savoir-faire et attitudes des parents relativement à la consommation (Ward, 1974).
1. La famille. La famille est un milieu de socialisation primaire important où l'enfant acquiert sa personnalité. Elle transmet un savoir, des traditions, une manière d'être et une conception du monde, souvent vécues comme universelles, compte tenu du degré d'ethnocentrisme développé par chaque société.
La socialisation permet l'intégration sociale des individus qui se sentent alors appartenir à la société. Elle permet d'autre part une cohésion sociale, c'est-à-dire la mise en place de solidarités entre les individus. La socialisation permet donc à la fois de se sentir membre d'une société et de « faire société ».
La famille est une instance essentielle de la socialisation primaire. La socialisation dure toute la vie d'un individu. Les aînés réussissent, en moyenne, mieux à l'école que le reste de la fratrie. Le billet à faire tamponner à la vie scolaire en cas de retard correspond à une socialisation par pratique directe.
La socialisation est différenciée selon le genre en raison de la construction sociale. Le genre s'accompagne souvent d'une multitude d'attentes sociales. Les enfants apprennent les attentes relatives à leur sexe dès la socialisation primaire (à travers leur famille et à l'école).
La socialisation est le processus par lequel les individus apprennent les normes et les valeurs nécessaires à leur bonne intégration dans la société. C'est un processus car cela se fait en différentes étapes, de la socialisation primaire (enfance) à la socialisation secondaire à l'âge adulte.
La socialisation primaire est celle de l'enfance et de l'adolescence sur laquelle se construisent la personnalité et l'identité sociale. Elle se fait essentiellement avec la famille qui a un caractère omniprésent, avec la nourrice, la crèche, l'école, les amis, etc.
La socialisation primaire se déroule de la naissance à la fin de l'adolescence. La socialisation est le processus par lequel un individu apprend à vivre en société, en intériorise les normes et se construit son identité sociale.
La socialisation est assurée par différentes instances parmi lesquelles on retrouve notamment la famille, l'école ou les groupes de pairs. Ces agents sont présents aussi bien lors de la socialisation primaire comme lors de la socialisation secondaire.
La notion de socialisation, formulée en définition de l'éducation, apparaît vers 1900 chez Durkheim.
Synonymes : intégration, assimilation, acculturation. Les sociologues distinguent habituellement la socialisation primaire et la socialisation secondaire.