La statue du Commandeur, par référence au mythe théâtral de Don Juan, désigne le personnage qui se dresse pour annoncer le châtiment du coupable. ☆2. Grade honorifique au-dessus de celui d'officier, dans un ordre destiné à reconnaître les services militaires ou civils.
Locution nominale
(Sens figuré) Attitude menaçante et intimidante.
« Pierre » est à la fois une référence au fait que l'invité en question soit la statue d'un défunt, mais il semble aussi que Pierre était le nom du Commandeur invité par Dom Juan, dans des versions françaises de cette légende, antérieures à celle de Molière.
A la fin de la pièce, la statue du Commandeur, qui représente la puissance divine, punit Dom Juan qui brûle sur scène d'un feu invisible. Sganarelle reste à pleurer et à réclamer ses gages impayés.
Dom Juan nous apprend que la fidélité à soi-même est ainsi la première éthique d'une vie publique, et nous avertit du risque encouru lorsque que l'on renonce à son intégrité. Dom Juan n'adhère pas au système de valeurs religieuses qui fondent la bienséance de son temps.
Don Juan est mort de la main du Commandeur. Don Juan n'en finit pas de mourir, de siècle en siècle, injustement assassiné par la justice divine.
Done Elvire
Abandonnée, humiliée et délaissée, elle vient demander une explication à Dom Juan qui se dérobe (I, 3), ce qui suscite son courroux. On la retrouve à l'acte IV, apaisée, annonçant à Dom Juan sa décision de retourner au couvent et lui demandant une dernière fois de réformer sa conduite.
On peut évoquer un dénouement tragique, non seulement en raison de la mort de personnage titre, mais aussi parce que Don Juan épouse jusqu'à la fin sa destinée. Son châtiment est d'ailleurs annoncé tout au long de la pièce.
Lors d'un dîner avec Sganarelle, la statue du Commandeur, un homme qu'il a tué, s'assied à leur table et invite Dom Juan à souper avec elle le lendemain. LE SPECTRE. – Dom Juan n'a plus qu'un moment à pouvoir profiter de la miséricorde 1 du Ciel ; et s'il ne se repent ici, sa perte est résolue.
Dom Juan a été rapidement écrite par Molière après l'épreuve de censure avec Tartuffe, et c'était censé être une pièce satirique sur l'hypocrisie parmi la noblesse en France. Dom Juan s'est avéré plus controversé que Tartuffe ; le personnage éponyme est un athée franc et tente les gens à pécher pendant la pièce.
L'image même de la chute de Dom Juan (« la terre s'ouvre et l'abîme ; il sort de grands feux de l'endroit où il est tombé ») montre l'opposition entre le spectre et la statue : le premier est lié à la hauteur (« il s'envole » : image de Dieu dans le ciel), alors que le deuxième est lié aux profondeurs infernales.
Si la pièce de Molière avait uniquement pour but de dénoncer la démesure d'un athée, Dom Juan trouverait en face de lui des défenseurs conséquents de la religion, comme Tartuffe a eu en face de lui Cléante. Or le défenseur le plus présent est... Sganarelle !
Elvire : Épouse de don Juan, elle découvre la vraie personnalité de celui-ci et ses tromperies. Don Louis : Père de don Juan, il incarne la noblesse et l'honneur.
Les ordres de la Légion d'honneur et du Mérite comportent cinq niveaux (trois grades et deux distinctions) : le titre de commandeur désigne le troisième grade, celui qui vient immédiatement au-dessus de celui d'officier. La décoration se porte en cravate.
En fait, le sculpteur dispose d'une très grande liberté, car l'éventail des techniques et des matériaux qui s'offrent à lui est incontestablement plus ouvert que celui dont dispose le peintre. Mais chaque option est pour lui contraignante : matériaux et techniques imposent au sculpteur une certaine démarche.
Elle fut offerte par la France, en signe d'amitié, pour célébrer le centenaire de la Déclaration d'indépendance américaine (4 juillet 1776), bien qu'elle n'ait été inaugurée que dix ans après, en 1886.
Il est le père de Dom Juan. Lui et Dom Juan entretiennent une mauvaise relation et Dom Louis ne trouve plus rien à se dire, à l'exception de reproches. C'est d'ailleurs à ce sujet que Don Louis vient entretenir son fils.
Il s'en va au secours du gentilhomme agressé par trois voleurs et le sauve. Ce dernier se révèle être Dom Carlos, l'un des frères d'Elvire qui le pourchassaient précédemment.
Dom Juan doit de l'argent à Monsieur Dimanche, venu le lui réclamer. Il n'a aucune intention de régler sa dette mais consent à le recevoir. Face aux créanciers, il prétend avoir « le secret de les renvoyer satisfaits sans leur donner un double ».
L'origine du mythe
Pour certains, elle tire sa source dans l'histoire d'un seigneur espagnol, Don Juan Tenorio, qui aurait vécu au XVIIe siècle. Ce libertin aurait abandonné la fille d'un commandeur, après l'avoir déshonorée, puis tué son père au cours d'un duel.
Dom Juan est un libertin parce qu'il est un séducteur impénitent mais surtout parce qu'il est infidèle et qu'il ne tient pas sa parole donnée : il quitte Done Elvire pour tenter de séduire une jeune fiancée, puis charme Mathurine et promet aussi le mariage à Charlotte…
Dom Juan est d'abord une comédie : elle a pour but de faire rire. On y retrouve le couple traditionnel du maître et de son valet pas toujours futé (rôle joué sur scène par Molière lui-même), mais aussi l'influence de la farce avec son comique grossier, par exemple dans les dialogues en patois des paysans (« Morquenne !
Un Don Juan n'appelle pas
Ainsi, il n'appelle jamais et répond une fois sur deux à nos coups de fil. D'ailleurs, il n'aime pas le téléphone, trop « intime ».
La stratégie de séduction de Dom Juan
Il fait une déclaration d'amour. Il la demande en mariage et utilise le champ lexical de l'honneur : "bonne foi", "honneur", "loyauté", "morale". Proposer le mariage lui permet de faire croire qu'il est sincère, puisque c'est un véritable engagement.
Résumé Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n'écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l'héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d'être malade.