La redevance SACEM qu'est-ce que c'est ? La SACEM sert à protéger les artistes interprètes; La SACEM permet de collecter une « contribution » selon des barèmes clairement définis dont les diffuseurs (en l'occurrence des établissements recevant du public qui diffusent de la musique) doivent s'acquitter.
Passer par la conclusion d'un contrat avec la Sacem n'est pas une obligation. Vous avez la possibilité de diffuser de la musique dite libre de droit. Les créateurs de ce type de musique ont renoncé à leurs droits d'auteur, vous êtes donc libre de la diffuser.
Les redevables des cotisations SACEM et SPRE sont toutes les personnes, organismes, institutions, entreprises ou associations qui diffusent de la musique à destination du grand public : diffuseurs occasionnels : associations, comités des fêtes, collectivités locales pour l'organisation de leurs événements, etc.
"La seule alternative gratuite existante, c'est la diffusion de la radio nationale. Une jurisprudence a donné droit à un dentiste de diffuser la radio sans payer de droits à la SACEM.
Dans le cadre d'une soirée privée (Mariage, Anniversaire, Baptême…), personne ne doit payer la Sacem. Dans le cadre d'une soirée hors cadre familial & intime (Clubs, Discothèques, Rave partie, Festivals, Soirée d'entreprise, Séminaire, Vernissage……), les organisateurs doivent se charger de payer la Sacem.
Avant le spectacle ou la manifestation
15 jours avant la manifestation, une déclaration doit être adressée à la délégation régionale de la SACEM ; celle-ci fera alors parvenir à l'association un contrat général de représentation qu'il convient de renvoyer après l'avoir dûment complété et signé.
En principe, une association n'a pas le droit de diffuser de la musique gratuitement lors d'un événement public. Pour pouvoir le faire, elle doit obtenir une autorisation de la Sacem : Sacem : Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique et, sauf exception, lui payer des droits de d'auteurs.
Pourquoi s'inscrire à la Sacem ? Il y a au moins deux bonnes raisons de vous y inscrire : Protéger vos intérêts de créateur. Recevoir une rémunération générée par l'exploitation de vos œuvres.
Qui paie les droits ? Les droits d'auteur sont dus par le producteur du spectacle, c'est-à-dire le détenteur de l'autorisation d'exploiter l'œuvre. Cependant, dans le cadre de la délégation imparfaite de paiement, le producteur peut déléguer le paiement des droits d'auteur au diffuseur.
L'une des façons les plus simples d'acheter une licence de musique est d'aller sur une plateforme de musique libre de droits telle que PremiumBeat. Ces bibliothèques offrent divers catalogues de musiques libres de droits. Les utilisateurs paient des frais uniques pour utiliser cette musique de stock dans leurs projets.
Pour déclarer votre événement auprès de la Sacem et recevoir l'autorisation, il suffit de vous rendre sur le site Internet de la société. Vous pouvez ensuite cocher "Associations" dans la colonne de gauche pour retrouver les quinze cas de figure correspondants et sélectionner le vôtre.
Déclaration d'œuvres éditées
Les œuvres éditées se déclarent en ligne de préférence. Rendez-vous dans votre espace membre (Mon tableau de bord / Déclarer une œuvre en ligne). La déclaration au format papier à l'aide du formulaire 725 ou 711 reste possible.
La procédure de demande d'autorisation est très simple : il faut contacter le ou les éditeurs du titre, et le propriétaire du phonogramme (le label) pour demander l'autorisation d'utiliser une œuvre en synchronisation avec des images.
Qui peut s'inscrire ? Tous les compositeurs peuvent s'inscrire à la SACEM. Il peut s'agir de compositions de variétés, d'œuvres instrumentales, de musique classique, électronique ou de jazz. Vous pouvez également être compositeur membre d'un groupe.
Vous pouvez envoyer une enveloppe contenant l'œuvre à protéger au Syndicat National des Auteurs Compositeurs (le SNAC). Votre œuvre sera protégée pendant 5 ans pour un coût de 35 euros.
En conclusion, le statut d'association 1901 pour un groupe de musique est plutôt recommandé si vous souhaitez vraiment monter une structure collective avec des adhérents et un vrai bureau, et que vous n'avez pas (car vous avez un autre métier par exemple) .
On appelle donc musiques libres de droits, les créations musicales dont les droits sont gérés par les auteurs compositeurs eux-mêmes. Ces titres ne sont donc pas déposés auprès des sociétés de gestion de droits d'auteurs telles que la SACEM (ou BMI ou ASCAP aux Etats-Unis par exemple).
Les musiques libres de droit offrent une sélection de musiques variées du Jazz, en passant par la Pop, le Rock, le Classique, le Folk, les musiques du monde et bien d'autres… De plus, les morceaux sont de haute qualité, c'est-à-dire de la musique originale et non des samples.
Lorsque vous recherchez une vidéo sur YouTube et qu'elle contient de la musique protégée par des droits d'auteur, une façon de la reconnaître est de regarder la description de la vidéo. Par défaut, la plateforme ajoute quelques lignes d'information sur la ou les pistes musicales entendues dans la vidéo.
Le Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs (SNAC) permet à quiconque, membre ou non membre, de protéger ses oeuvres. Vous pouvez déposer jusqu'à quatre chansons (musiques et textes) par enveloppe, au tarif de 37 €. Vos œuvres seront alors protégées pendant cinq ans, uniquement au niveau national.
Tous les lieux ouverts au public sont astreints à payer une redevance à la SACEM. En fait, tous ceux qui diffusent de la musique doivent contribuer à la rémunération des créateurs d'œuvres musicales, quelle que soit la musique diffusée.
LA DIFFUSION DU CONTENU PROTEGE PAR LE DROIT D'AUTEUR. La musique (MP3, radio…), les archives, les logiciels, sont protégés par le droit d'auteur. Il n'est donc pas possible de les reproduire ou de les diffuser sans autorisation de l'auteur.
Le producteur est celui qui finance la création de l'oeuvre et permet également aux artistes interprètes d'enregistrer sur un support physique appelé « master ». Souvent il réalise le mixage et le mastering du titre. Parfois il réalise la direction artistique de l'oeuvre.
En France, cette protection court ainsi légalement durant une période de 70 ans suivant le décès de l'auteur, après quoi ses œuvres entrent automatiquement dans le domaine public et deviennent dès lors libres de droits.