La définition des circuits courts, admise par l'administration, correspond à une vente présentant un intermédiaire au plus. Toute forme de communication concernant les ventes directes de produits agricoles doit correspondre à une remise des produits du producteur au consommateur.
Un circuit court est un mode de commercialisation des produits agricoles qui s'exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire.
Les circuits courts sont des modes de commercialisation qui permettent aux agriculteurs de vendre leur production, transformée ou non, directement aux consommateurs. Ils concernent presque toutes les filières agricoles, des fruits aux légumes à la viande.
Le circuit court responsabilise ainsi le consommateur et lui permet de prendre conscience de toutes les étapes du cycle de vie d'un produit. Il est donc un mode de distribution qui motive une consommation plus raisonnée, respectueuse et responsable en termes environnementaux comme en termes sociaux.
Une réglementation stricte : règlementation sanitaire, demande d'agrément… De nombreuses règles sont à respecter pour éviter les sanctions. Encore plus de travail pour les agriculteurs : vous êtes à la fois producteur et vendeur.
Il existe plusieurs solutions pour consommer en circuit court et local. À côté des marchés traditionnels - les marchés de plein vent - il existe d'autres canaux de distribution : la vente directe à la ferme, les magasins de producteurs, les sites de vente en ligne, les AMAP...
Un circuit court est un « mode de commercialisation des produits agricoles qui s'exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, à condition qu'il n'y ait qu'un seul intermédiaire entre l'exploitant et le consommateur »4.
Le circuit court inclut la vente directe, pour laquelle il n'y a pas d'intermédiaire entre le producteur et le consommateur, mais il est plus large qu'elle, car il inclut aussi la vente indirecte lorsqu'il n'y a qu'un seul intermédiaire.
Les circuits de commercialisation servent non seulement à identifier les marchés et vendre les produits mais aussi à faire circuler les informations commerciales parmi les producteurs, les intermédiaires et les consommateurs finals.
Le circuit long aussi possède des avantages. Étant donné qu'il n'y a que très peu de grossistes, la force de vente est réduite. Ce circuit de distribution, de part ses nombreux intermédiaires, couvre une aire géographique plus dense. Il y a également une certaine régulation des ventes et de la production.
La vente de légumes et fruits de son jardin est une des rares activités non imposée en France. Vous pouvez donc tout à fait vendre les surplus de fruits et légumes de votre jardin en tant que particulier.
La vente des produits, transformés ou non, peut être faite sur place (à la ferme), sur le marché local, sur les foires et salons, en vente itinérante, vente par correspondance, vente organisée à l'avance (paniers), et également dans les points de vente collectifs.
Le magasin de producteur est un point de vente collectif qui regroupe plusieurs agriculteurs qui ont pour objectif de valoriser leur exploitation et leur production fermière. Ce concept permet la commercialisation des produits de chaque exploitant agricole associé en circuit court au plus près des consommateurs.
En achetant des produits locaux, on soutient automatiquement l'économie locale mais aussi celle des petits producteurs locaux. Cela permet de faire perdurer le savoir faire local, la culture et les traditions d'une ville, le paysage agricole mais cela fait aussi la fierté de production pour les producteurs.
Si les circuits de proximité permettent en principe de les limiter, ils sont toutefois utilisés pour permettre une consommation de fruits et légumes variés toute l'année et pour limiter les pertes liées à la saisonnalité de la production.
Le circuit court consiste à réduire son périmètre d'achat et de consommation pour privilégier, au maximum, un intermédiaire unique. On parle de circuit court lorsque le consommateur achète ses produits de manière directe auprès du producteur sans intermédiaire.
Son objectif est de changer les modes de production et de consommation pour leur assurer un travail mieux payé, dans de meilleures conditions. Le commerce équitable est défini précisément dans l'article 94 de la loi du 31 juillet 2014 ainsi que dans le décret du 17 septembre 2015.
Un circuit long est un circuit de distribution qui comporte plusieurs niveaux d'intermédiaires entre le producteur et le client final. La chaîne se présente ainsi : producteur – grossiste (voire semi-grossiste) – détaillant – client.
L'agriculture biologique constitue un mode de production qui trouve son originalité dans le recours à des pratiques culturales et d'élevage soucieuses du respect des équilibres naturels. Ainsi, elle exclut l'usage des produits chimiques de synthèse, des OGM et limite l'emploi d'intrants.
Produit local : regarder attentivement l'étiquette
La première chose à faire lorsque vous souhaitez acheter un produit présenté comme tel est de regarder son étiquette et plus particulièrement son code barre. Le premier nombre est celui qui vous intéresse, car il précise le pays d'origine du produit.
La loi EGalim a pour but de permettre également aux agriculteurs d'avoir un revenu digne en répartissant mieux la valeur. Et ce, en se basant sur l'inversion de la construction du prix : le contrat et le prix associé seront proposés par les agriculteurs, en prenant en compte les coûts de production.