L'autorité bienveillante, c'est la liberté dans un cadre. Elle offre la sécurité et un espace suffisant pour se développer, tout en étant respectueuse de tous. L'autorité s'incarne par le cadre, à la fois continu et évolutif, repère indispensable pour que l'enfant sache ce qu'il peut et ne peut pas faire.
Elle nécessite patience, compréhension, écoute active, dialogue et une infinie souplesse dans sa manière notamment de pratiquer son autorité. Elle consiste à laisser se développer la parole de l'enfant, à le rassurer, à dédramatiser la peur de l'école, de l'échec ou de l'erreur.
Trop souvent, l'éducation bienveillante part dans un excès de laisser-faire, de laxisme, qui en fait n'est pas bon pour les enfants, qui souffrent de ne pas avoir de cadre. Car c'est important à rappeler : le cadre est sécurisant pour les enfants.
Elle repose sur l'écoute attentive de l'autre, pas seulement de son discours mais également de ses ressentis et de ses émotions. Il s'agit alors de comprendre l'autre pour s'adapter à lui et l'accompagner, en particulier dans ses difficultés, avec indulgence et respect.
Une personne bienveillante est caractérisée par une attitude relevant de la bienveillance, c'est-à-dire la capacité à se montrer compréhensif, indulgent et attentionné envers autrui. La bienveillance est une disposition d'esprit entièrement désintéressée.
Définition : qu'est-ce que la bienveillance ? La bienveillance est une disposition d'esprit inclinant à la compréhension et l'indulgence envers autrui.
Elle conduit aussi à faire confiance ou à laisser de la liberté sans avoir posé le cadre, au risque que l'autre en profite ou nous trahisse, ce qui conduit toujours à une réaction forte (méfiance, jugement, rigidité, violence).
Education bienveillante : définition
Il s'agit d'une éducation basée sur l'empathie et le respect de l'enfant, axée sur l'attitude du parent vis-à-vis de l'enfant.
Synonyme : bonté, charité, complaisance, compréhension, cordialité, générosité, gentillesse, indulgence, magnanimité, obligeance, sympathie, tolérance. – Littéraire : bénignité, clémence, débonnaireté, faveur, mansuétude.
La bienveillance c'est l'empathie, l'amour, la pleine conscience des émotions, un attachement, une sécurité affective mais aussi un cadre. La bienveillance implique des règles car un cadre posé est propice à une adhésion de l'enfant.
Selon Lewin, le style éducatif autoritaire se caractérise principalement par une hiérarchie stricte entre parents et enfant. Les parents sont les seuls à avoir leur mot à dire, ils décident pour leurs enfants et ne tolèrent aucune objection.
La parentalité positive invite le parent à se mettre à la place de l'enfant pour mieux le comprendre. Cette approche amène le parent à éduquer son tout-petit en le guidant plutôt qu'en le contrôlant. Les pratiques parentales positives encouragent la réparation et la collaboration plutôt que la punition.
L'éducation positive propose l'écoute des besoins de l'enfant, de ses sentiments, bânit les fessées, les ordres et les punitions, développe l'autonomie de l'enfant et la coopération adulte-jeune.
Quand les parents adeptes de la bienveillance font preuve d'intolérance - Le Temps.
Les confondre revient à mélanger un moyen et un résultat.
Au sein d'une organisation humaine, quelle qu'elle soit, la bienveillance n'est qu'un des nombreux effets d'une attitude empathique envers autrui. Toutes deux ont cependant un point commun. À l'instar de la bienveillance, l'empathie ne se décrète pas.
Aristote disait que la bienveillance, c'était prendre soin de l'autre de façon totalement désintéressée. Cela s'applique également à nos comportements. Chaque geste, chaque parole, chaque écrit a un impact sur la personne qui le reçoit. C'est notre rôle à toutes et à tous de valoriser nos interlocuteurs/trices.
Une relation de travail bienveillante consiste à valoriser le travail de chacun et se concentrer sur les points positifs. C'est une relation vertueuse qui s'installe entre le manager et son employé. La confiance et le respect qui s'instaurent seront nécessairement réciproques. Une spirale positive se met en œuvre.
Une éducation laxiste revient à ne pas intervenir pour guider l'enfant vers la bonne compréhension de son attitude. Mais également, ne pas mettre de limites l'incite et le conforte dans le fait que ses réactions sont les « bonnes » puisque personne ne lui interdit.
Le parent laxiste permet à son enfant de ne pas respecter les règles et les limites. Chez lui, l'enfant ne rencontre pas de contrainte, il est peu encouragé à faire preuve de persévérance. Le parent laxiste confond bienveillance, amour, liberté et frustration.