La définition philosophique présente « un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. (…) L'homme heureux est comblé, il vit une forme de plénitude ».
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
La notion de bonheur est intimement liée au désir. Être heureux, ce serait réaliser tous ses désirs, ou du moins réaliser tous ses désirs « importants ». L'être humain heureux accomplit les objectifs qu'il s'est fixé, ceux qui ont une valeur pour lui-même.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
Le bonheur correspond à la prise de conscience du bien-être et de ses manifestations. Les études scientifiques ont montré que chacun peut l'atteindre en le « cultivant » régulièrement. Le bonheur ne se manifeste qu'à condition de prendre conscience de tous les petits moments de bien-être.
Le plus grand secret pour le bonheur, c'est d'être bien avec soi. Les deux grands secrets du bonheur : le plaisir et l'oubli. C'est là qu'est le secret du bonheur et de la vertu - aimer ce qu'on est obligé de faire. Le secret du bonheur est dans la discrétion.
Le désir de bonheur
“Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques”. La raison ne peut donc pas aider à atteindre le bonheur. Le bonheur vient de la faculté de désirer.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
On peut toutefois dire que le bonheur est un état durable et stable de satisfaction complète caractérisé par une sensation agréable où l'esprit et le corps sont dans une forme de plénitude. Ainsi la souffrance, le stress et l'inquiétude sont quant à eux absents de cette définition.
Le vrai bonheur est dans le calme de l'esprit et du coeur.
Le bonheur est un état émotionnel, équilibré et durable dans la plupart des cas. Malheureusement, certaines personnes cherchent le bonheur impatiemment et ne le voient pas souvent passer.
Pour trouver le bonheur, suivez vos instincts
Trouver le bonheur ne peut se faire qu'avec un esprit apaisé… À savoir en cumulant connaissance et estime de soi, tout en acceptant le passé pour éviter les regrets. Se tourner vers le passé, plutôt que vers l'avenir, constitue l'un des freins au bonheur les plus répandus !
L'homme jouit du bonheur qu'il ressent, et la femme de celui qu'elle procure. Le plaisir de l'un est de satisfaire des désirs, celui de l'autre est surtout de les faire naître. Que l'homme est né pour le bonheur, certes toute la nature l'enseigne.
Dieu veut la vie : c'est le Dieu de la Résurrection
Le bonheur est en effet toujours le fruit d'un combat spirituel. Sans doute est-ce pour cela que la tradition chrétienne préfère le mot de "salut" à celui de "bonheur". L'Évangile n'est pas une morale du bonheur, c'est la proposition d'un salut.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
Qui est très satisfait, très content de ce qui lui advient ou de ce qui se produit en général : Je suis heureux de vous voir. 4. Qui est favorisé par le sort dans une activité, un domaine, qui a de la chance : Être heureux au jeu, en amour.
Le bonheur qui dépend de nous semble donc lié à l'attention, à notre champ de conscience lui-même qui apprendrait à jouir de lui-même. Il nous semble qu'il ne faut pas confondre la vigilance et la pensée pour vraiment entendre en sa profondeur l'eudémonisme antique.
Le bonheur se distingue du plaisir et de la joie, qui sont des émotions éphémères et toujours liées à un objet particulier. La satisfaction des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger et se sentir en sécurité) représente les éléments essentiels pour atteindre un état de bien-être.
Au cours des années, il a identifié les cinq clés qui vous permettront d'accéder au bonheur : le bonheur spirituel : comment donner du sens à vos activités professionnelles et familiales ? le bonheur physique : savez-vous prendre soin de votre corps ? le bonheur intellectuel : apprenez-vous de nouvelles choses ?
Pour atteindre le bonheur, il faut donc parvenir à équilibrer tout ce qui a de l'importance pour nous. Il peut par exemple s'agir du bien-être personnel, mais aussi du bien-être en couple ou encore au travail.
« Le bonheur est un idéal de l'imagination et non de la raison. » Pour Kant, le bonheur est un concept empirique : il est particulier (bien que tout le monde le recherche en tant que but universel) et vague, c'est-à-dire qu'il repose sur une idée que chacun se fait du bonheur.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
« Le plus grand bonheur du plus grand nombre est la mesure du juste et de l'injuste. » - Bentham - La Pause Philo.