Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d'esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, éprouvé par l'individu, ne peut être dissocié de l'évaluation de ce à quoi il se rapporte.
Ed Diener (1984, 1998, 2006) définit le concept de bien-être subjectif comme une prédominance dans l'expérience consciente d'un individu, d'évaluations cognitives et émotionnelles positives, par rapport à la perception d'expériences négatives ou désagréables.
Le désir de bonheur
“Le bonheur est un idéal, non de la raison, mais de l'imagination, fondé uniquement sur des principes empiriques”. La raison ne peut donc pas aider à atteindre le bonheur. Le bonheur vient de la faculté de désirer.
Le bonheur, en philosophie, peut se définir comme l'état de complète satisfaction. Dans la philosophie antique (Epicure a écrit le premier traité du bonheur : La lettre à Ménécée), le but de la vie humaine est le bonheur, fin parfaite et Souverain Bien (summum bonum).
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés. Le fait que le bonheur soit la fin ultime de tout être humain est, pour les Grecs anciens, une conviction que l'on ne songe pas à remettre en cause.
Le bonheur, même subjectivement appréhendé comme un état d'esprit, coïncide avec le degré auquel une personne évalue positivement la qualité de sa vie dans son ensemble. Ainsi le sentiment de satisfaction, éprouvé par l'individu, ne peut être dissocié de l'évaluation de ce à quoi il se rapporte.
Le bonheur est le bien suprême.
Dans son Éthique à Nicomaque, Aristote constate que les hommes souhaitent tous être heureux. Il s'interroge donc sur le Bien, le principe et la cause de tous les biens particuliers, afin de déterminer si le bonheur est un don des dieux ou bien s'il est le fruit d'un apprentissage.
- de notre nature : d'un côté, tout homme aspire au bonheur (Freud) et de l'autre, notre nature est un des trois obstacles au bonheur (corps voué à la déchéance, à la dissolution). 2. Le bonheur se réduit souvent à une situation : être riche, être en bonne santé.
Dès l'Antiquité et jusqu'à aujourd'hui, beaucoup s'accordent à dire que le bonheur s'obtient par la recherche du plaisir. Cette conception se nomme « hédonisme ». Hédonisme : Selon l'hédonisme, pour être heureux, il suffit de multiplier les désirs et les réaliser.
L'impossibilité d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. On en vient à affirmer qu'il est impossible d'atteindre le bonheur par la satisfaction de tous les désirs. Ils sont trop variés, trop multiples pour pouvoir être tous satisfaits.
Dans Gorgias ou de la rhétorique, Socrate apporte à ces questions une réponse radicale : le bonheur n'est pas une question de pouvoir, ni de plaisir. Est heureux celui qui ne commet pas l'injustice. Et il ne suffit pas de vouloir : il faut savoir. Ne pas être injuste, cela s'apprend.
Friedrich Nietzsche : « Qu'est-ce que le bonheur ? Le sentiment que la puissance croît, qu'une résistance est en voie d'être surmontée. » Pour le philosophe allemand du XIXe siècle, la vie ne tend pas au bonheur.
La thèse défendue par Schopenhauer est que le « bonheur » se trouve dans un juste milieu temporel : entre la naissance du désir et sa satisfaction doit s'écouler une durée moyenne, qui évite les extrêmes (durée trop longue ou durée trop courte).
Les éléments du bien-être objectif comprennent notamment les conditions de vie des personnes et les possibilités de réaliser leur potentiel, qui doivent être équitablement réparties entre tous, sans discrimination d'aucune sorte. La possibilité équitable de jouir d'une bonne santé fait partie du bien-être objectif.
bien-être, bonheur, joie, plaisir[Hyper.] émotion, sentiment - émotion[Hyper.] affliction, chagrin, tristesse - bien-être, joie[Ant.] bien-être, bonheur, joie, plaisir[Hyper.]
La notion de bien-être ou bienêtre renvoie, dans le sens commun, à un ensemble de facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l'harmonie avec soi-même et avec les autres.
Le secret du bonheur c'est la liberté, et le secret de la liberté c'est le courage. Le secret du bonheur ne consiste pas à rechercher toujours plus, mais à développer la capacité d'apprécier avec moins. Le plus grand secret du bonheur, ne jamais faire semblant d'être bien avec l'autre...
allégresse, béatitude, bien-être, contentement, euphorie, idéal, prospérité. – Littéraire : délectation, félicité.
Ainsi que l'indique l'universitaire Frédérique Ildefonse, « que le bonheur réside dans le plaisir, la connaissance ou la vertu, il est la caractéristique d'une vie : vie de jouissance, vie philosophique ou politique.
L'origine. Le mot bonheur est composé de bon, le contraire de mauvais, et de heur. Heur vient du latin augurium, « présage tiré de l'observation du vol des oiseaux », qui a aussi donné le mot augure. L'heur, initialement, désigne un présage, qu'il soit bon ou mauvais.
Parce qu'on n'a pas appris à être heureux, à avoir confiance en soi, à gérer ses émotions et à gérer son stress et son anxiété. Parce qu'on n'a pas appris à se fixer et à atteindre des objectifs de coeur, à être et rester motivés.
Le bonheur est confondu avec le plaisir, avec les plaisirs. Et dans cette confusion multimillénaire, le bonheur apparaît alors comme un état de satisfaction intense, dû à la chance, à la bonne fortune, ce qui est effectivement l'origine étymologique du mot « bon-heur ».
– l'intelligence ne peut nous garantir qu'un bonheur négatif, l'ataraxie, pas ce bonheur qui est comme le dit Kant cet état de satisfaction totale, on est donc loin de l' « idéal » de notre imagination, même avec l'intelligence.
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.