Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ». La loi morale s'impose à tout être raisonnable, et donc aussi bien à l'homme qu'à une volonté sainte.
Si c'est la conviction du sujet qui détermine le Bien, le devoir n'est plus universel – ce que Hegel exprime en disant que le mal ne peut pas être qualifié comme hypocrisie (c'est-à-dire le fait de reconnaître que quelque chose est mauvais, et le faire quand même).
Obligation morale, considérée sous sa forme la plus générale : Avoir le sens du devoir. 2. Obligation particulière imposée par la morale, la loi, un règlement, les conventions sociales, etc. ; tâche à accomplir ; responsabilité, charge : Remplir son devoir de citoyen, ses devoirs religieux. 3.
Le devoir est une notion fondamentale en philosophie, ses sources sont multiples. En philosophie, on se pose la question de comment et pourquoi l'être humain doit respecter le devoir moral. Ainsi, chez Kant, le devoir est un impératif. Cela permet à l'être humain d'atteindre une forme de liberté et de bonheur.
L'action désintéressée
Faire une action désintéressée c'est agir de manière purement désintéressée. Cela consiste à agir par devoir, avec l'unique intention de bien agir et non pas par intérêt, donc sans aucune considération d'ordre personnel.
Il faut distinguer l'action légale, qui est seulement conforme au devoir, de l'action morale, accomplie par seul respect pour le devoir, c'est-à-dire indépendamment de tout intérêt pris par l'agent. La condition qui permet in fine de définir un acte moral est qu'il soit accompli par devoir, et non par intérêt.
Il existe un fondement rationnel du devoir. Le devoir consiste à suivre un principe universel et inconditionnel d'action : l'impératif catégorique. Un principe catégorique est absolu, il ne dépend d'aucune condition et d'aucun intérêt. Dans le cas contraire, il est dit « hypothétique ».
Ce sont les maximes suivantes : 1. Penser par soi- même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Obéir à la raison, tel est le devoir en soi, devoir supérieur à tous les autres, les fondant tous et n'étant fondé lui-même que sur le rapport essentiel de la liberté et de la raison. On peut dire qu'il n'y a qu'un seul devoir, celui de l'ester raisonnable.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Ils permettent à l'enfant de réviser ou d'approfondir des notions vues en classe dans un environnement plus calme. Ils aident au développement de l'autonomie de l'enfant puisque celui-ci doit organiser son temps, son espace de travail ainsi que son matériel et demander de l'aide au besoin.
L'éthique des devoirs (qu'on appelle également éthique déontologique ou déontologisme), affirme que nous devons baser nos actions sur des principes, des devoirs, ou encore des impératifs moraux. Par exemple : aider autrui quand il en a besoin ; ne pas mentir ; ne pas faire souffrir ; respecter ses promesses.
On fait son devoir pour ce que la société nous apporte et parce qu'il assure la stabilité de celle-ci (bénéfice indirect). En faisant mon devoir, je participe à la stabilité de la société qui me permet de vivre/survivre, mais aussi de prospérer (m'enrichir, accéder à la culture).
Or, c'est – on le sait – également une thèse constante chez Hegel que celle selon laquelle la vérité doit se déterminer, qu'elle doit se rendre, en vertu de son essence, effective et se donner dans le monde une présence objective, loin de demeurer une idéalité lointaine et séparée.
Les devoirs sont des obligations. Les droits sont des libertés. Les droits ne peuvent pas exister sans les devoirs. La déclaration des droits de l'Homme et du citoyen a été rédigée au moment de la Révolution française, en août 1789.
On peut mettre en évidence, d'une manière non exhaustive, trois grands types de devoirs principaux : – les devoirs individuels ; – les devoirs liés à la collectivité et à l'éthique générale ; – les devoirs liés à la Loi.
Traditionnellement, le rôle de la femme se joue à la maison et la mission primordiale qui lui est assignée est celle de procréer. Dans les sociétés, communautés ou cultures où l'on estime qu'elle doit travailler, son rôle se limite à l'exécution des travaux domestiques et champêtres.
Kant établit que toute connaissance requiert d'une part, la sensibilité, comme faculté de recevoir des représentations et donc d'être affecté par les objets du monde extérieur; d'autre part, l'entendement, comme faculté de former des concepts et de les appliquer à ces intuitions.
Elle montre que les idées transcendantales, bien qu'elles ne puissent pas devenir objets de notre connaissance, doivent être postulées pour permettre la moralité et l'espérance. La connaissance doit ainsi être limitée par la raison elle-même afin de faire place à la croyance.
Les divergences entre Kant et Nietzsche se révèlent déjà dans leurs conceptions de la philosophie. À la fin de la Critique de la raison pure, Kant fait la distinction entre les démarches techniques de la recherche et l'art architectonique de la raison.
Emmanuel Kant, Fondement de la métaphysique des mœurs (1785). Le devoir est absolu, inconditionnel. La rigueur de la loi morale est telle qu'on ne peut être sûr de jamais l'atteindre. Dès lors, il est impossible de faire plus que son devoir, puisque celui-ci est irréalisable.
Elle s'oppose alors à l'action réalisée conformément au devoir, c'est-à-dire qui n'aurait que l'apparence du devoir. Aussi, pour qu'une action soit bonne moralement, c'est-à-dire pour qu'elle soit faite par devoir, il faut que la raison nous dicte cette action et non la sensibilité ou les désirs.