L'idée de mal est associée à tous les événements accidentels ou non, aux comportements ou aux états de fait jugés nuisibles, destructeurs ou immoraux, et qui sont sources de souffrances morales ou physiques.
Le véritable mal serait alors non pas tant le fruit de la cruauté (qui peut être requise pour le noble), que la retombée dans le rejet de l'action (pour ne pas dire la paresse). Or, tout l'enjeu est encore de comprendre plus avant ce que Nietzsche entend par « le mal ».
Pour Socrate "le bien est la source de toutes nos actions". Celui qui fait le mal se trompe car il le considère, en son for intérieur, comme un bien. La faute est donc une erreur et l'erreur un manque de connaissance. Le sens commun distingue la faute de l'erreur.
Or le pire des maux que puisse connaître un homme, c'est de porter en lui l'injustice. Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
- Anatole France. Le mal est nécessaire. S'il n'existait pas, le bien n'existerait pas non plus. Le mal est l'unique raison d'être du bien.
On ne peut vouloir le mal, mais seulement le bien. Cette explication du mal moral revient à dire que son origine se trouve dans les pulsions, dans l'inconscient, dans la passion. Pas dans la raison, ou dans la partie réflexive, intelligente, de notre âme.
La morale veut que l'on traite autrui avec respect et dignité. De même, autrui doit nous rendre ce respect envers la personne humaine que nous sommes. C'est la valeur absolue de notre humanité qui fonde ces exigences. Mais vis-à-vis de soi-même, les choses semblent moins évidentes.
Socrate est considéré par beaucoup comme le père fondateur de la philosophie occidentale et comme l'une des figures les plus énigmatiques de l'histoire ancienne.
Socrate : Nul n'est méchant volontairement.
L'origine du mal se trouve, chez les penseurs croyants, dans l'imperfection générale de l'homme, ou mal “métaphysique”. Dans la Religion dans les simples limites de la raison, Kant a distingué la méchanceté (acte de faire le mal accidentellement) et la malignité diabolique (acte de faire le mal pour le mal).
Ce pourquoi Spinoza commence le livre IV en définissant ainsi les concepts moraux : par bien et mal, j'entendrai ce que nous savons avec certitude être un moyen d'approcher ou de s'éloigner du modèle de la nature humaine que nous nous proposons 2.
A titre de corollaires, nous retiendrons les définitions kantiennes : le mal absolu est «celui qu'une sagesse ne peut permettre ou désirer ni comme fin, ni comme moyen », tandis que le mal «conditionnel» «ne peut jamais être une fin, mais..., comme moyen, peut se concilier avec une volonté sage (4) ».
mal adv. D'une manière mauvaise, qui n'est pas satisfaisante. mal adj.
Contraire : avantage, bénéfice, bienfait, profit, service.
L'arbre de la connaissance du bien et du mal est un symbole du Livre de la Genèse suivant lequel Dieu planta dans le jardin d'Éden deux arbres mystérieux. « Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l'orient, et il y plaça l'homme qu'il avait formé.
Socrate (en grec ancien : Σωκράτης / Sōkrátēs /sɔːkrátɛːs/) est un philosophe grec du V e siècle av. J. -C. (né vers -470/469, mort en -399).
La philosophie n'est pas une théorie mais une activité. Une œuvre philosophique se compose essentiellement d'éclaircissements.
L'âme et le corps se situent dans le lieu sensible (lieu fait d'illusions) : le vrai lieu est le lieu intelligible. En mourant, lorsqu'on est philosophe, notre âme a une chance de regagner le lieu intelligible, c'est pourquoi Socrate n'avait pas peur de mourir et était « pressé » de regagner ce lieu, le plus réel.
On peut parfois faire du mal intentionnellement, mais le plus souvent, c'est par maladresse, négligence, égoïsme que nous faisons souffrir les autres, par manque d'attention et de discernement. Puis, prenez conscience de votre corps, conscience de vous-même, conscience de l'instant.
La raison n'est pas seulement un principe de conformité logique, elle implique également une capacité de jugement, c'est-à-dire la capacité à définir des valeurs ou à évaluer des phénomènes, à en discerner le degré de vérité, d'utilité, de validité ou de moralité.
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Schadenfreude est un état émotionnel caractérisé par le plaisir face au malheur de quelqu'un d'autre.
Il s'agit d'un ressenti tout à fait normal, souligne la psychologue clinicienne Miriam Kirmayer: «Il est parfaitement approprié de faire l'expérience à la fois du bonheur et de l'envie, de la fierté et de l'inquiétude vis-à-vis de notre propre avenir ou de nos objectifs.»
Parce qu'il ressent un danger le guetter lorsque les autres réussissent. Son besoin incessant de se comparer aux autres l'accule à vouloir être le meilleur et le seul digne de la réussite et de la gloire.