Le mouvement de la Pléiade est exclusivement littéraire et essentiellement poétique. On date la naissance de ce mouvement en 1549 avec la parution de Défense et illustration de la langue française de Du Bellay. Dès 1553, Ronsard désigne parmi ses compagnons six poètes, mais ce n'est qu'en 1556 qu'il parle de Pléiade.
La Pléiade, qui s'est d'abord appelée la Brigade, est un groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques (grecque et latine).
La Pléiade est un groupe de poètes. Le nom de ce mouvement littéraire du siècle s'inspire de la constellation des Pléiades. Ces poètes cherchent à renouveler la poésie en des modèles médiévaux. Inspirés par les idées de , ils utilisent un français moderne et de nombreuses références à l'Antiquité.
En 1549, un manifeste est publié sous le nom de Du Bellay. Intitulé Défense et Illustration de la Langue Française, il résume la doctrine du groupe : le poète a pour mission de servir la cause de la Beauté et de faire briller le génie national français.
Pourquoi la Pléiade a-t-elle été créée ? Voulant briller de la même manière que les grands poètes antiques latins qu'ils admiraient, sept poètes français se réunirent sous le nom de la Pléiade, faisant à la fois référence à une constellation de sept étoiles mais aussi au nom déjà utilisé par des poètes antiques.
Les principes majeurs de la Pléiade
Le poète n'est plus un amuseur, un rimailleur, c'est un porte-parole des Dieux dont il reçoit son inspiration. Le souci majeur de ce mouvement est de faire reculer l'ignorance par la diffusion de la culture antique.
Le but politique, dans le contexte de la Renaissance, était de participer à l'unification de la France par le biais de la langue française, sur le modèle mais aussi en rivalité avec l'italien, qui avait entamé un processus similaire un peu plus tôt.
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av.
L'histoire tourmentée de Jacques Schiffrin, fondateur de la Pléiade.
L'exil du fondateur de la Pléiade
Né à Bakou, Jacques Schiffrin arrive en France au moment de la révolution russe de 1917. De 1923 à 1933, c'est lui qui fonde et dirige les illustres éditions de la Pléiade, avec cette idée géniale de créer une collection luxueuse et référencée pour un large public de bibliophiles.
Nom donné, dans l'histoire littéraire, à plusieurs groupes de sept poètes. Le premier comprend Lycophron de Chalcis, Alexandre l'Étolien, Philiscos de Corcyre, Homère de Byzance, Sosithée d'Alexandrie, Sosiphanes de Syracuse et Æantides ou Dionysiades de Tarse, qui vécurent sous Ptolémée Philadelphe.
Mais cette liste des « étoiles » évoluera… Le grand principe sur lequel repose la théorie littéraire que s'efforcent mettre en place les membres de la Pléiade est celui de l'« imitation » des lettres antiques, pour lesquels tous nourrissent un véritable culte.
Elle est née du regroupement et de la confrontation d'élèves formés dans deux écoles : le collège de Coqueret dont les condisciples sont Ronsard, Du Bellay et Baïf et le collège de Boncourt où se côtoient Belleau, Jodelle et La Péruse (remplacé à sa mort par Belleau).
La Pléiade est aujourd'hui une collection à caractère encyclopédique, véritable référence dans le monde universitaire. Caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme, elle est considérée comme le « fleuron des Éditions Gallimard » et la « Rolls-Royce de l'édition ».
La Pléiade est un groupe de poètes du XVIe siècle, créé en 1553 d'abord sous le nom de « Brigade ». L'origine du nom Pléiade adopté ensuite par ces poètes en 1556 est une référence au mythe des sept filles du géant Atlas, changées en une constellation d'étoiles.
Mythologie grecque. Les Pléiades étaient sept sœurs : Maïa, Alcyone, Astérope, Céléno, Taygète, Électre et Mérope. Elles étaient les enfants d'Atlas (un Titan à qui Zeus avait imposé de porter le monde sur ses épaules) et de Pléioné, la divinité protectrice des marins.
M45, l'amas des Pléiades, est un groupe d'étoiles encore « jeunes », nées dans un même nuage de gaz il y a une centaine de millions d'années. Ce groupe est situé à environ 440 années-lumière de la Terre et s'étend sur 14 années-lumière.
Jacques Schiffrin : le père de la Pléiade.
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av.
Le livre commence à la naissance de Yakov - la postérité retiendra le nom de Jacques Schiffrin - à Bakou, dans l'Empire russe. Il raconte ses voyages en Europe, son installation à Paris où il fonde La Pléiade en 1923 - c'est en 1931 qu'il crée la fameuse collection de la Bibliothèque de la Pléiade.
Nom donné, dans l'histoire littéraire, à plusieurs groupes de sept poètes. Le premier comprend Lycophron de Chalcis, Alexandre l'Étolien, Philiscos de Corcyre, Homère de Byzance, Sosithée d'Alexandrie, Sosiphanes de Syracuse et Æantides ou Dionysiades de Tarse, qui vécurent sous Ptolémée Philadelphe.
Empr. au lat. Pleiades, Pliades, -um dénom. d'une constellation de sept étoiles, du nom des sept filles d'Atlas et de Pléioné, gr.
Quand on interroge Gallimard à ce sujet, cette question de la sélection reste assez mystérieuse, on ne sait pas quels critères sont retenus, Hugues Pradier, qui la dirige depuis 1996, dit seulement et vaguement que les oeuvres retenues sont des oeuvres “pérennes”. Mais qui décide de la pérennité d'une oeuvre?
La Pléiade est aujourd'hui une collection à caractère encyclopédique, véritable référence dans le monde universitaire. Caractérisée par la richesse de son contenu et la rigueur de sa forme, elle est considérée comme le « fleuron des Éditions Gallimard » et la « Rolls-Royce de l'édition ».
Elle est née du regroupement et de la confrontation d'élèves formés dans deux écoles : le collège de Coqueret dont les condisciples sont Ronsard, Du Bellay et Baïf et le collège de Boncourt où se côtoient Belleau, Jodelle et La Péruse (remplacé à sa mort par Belleau).