Constitué de débris d'ardoise ou d'ardoises concassées, ce paillage minéral est non-biodégradable avec une structure en feuillets. Les morceaux d'ardoises ont ainsi une surface lisse à l'aspect lustré. L'ardoise est généralement riche en fer, ce qui fait qu'elle peut montrer parfois des traces de rouille.
Privilégiez le paillis minéral sur un sol riche. L'ardoise fait partie des paillis minéraux les plus connus et les plus efficaces alors que le paillis de chanvre sera très efficace en été et pour les végétaux aimant la chaleur.
Le paillage protège le sol des aléas climatiques et évite ainsi le phénomène de battance (tassement de la terre sous l'action de la pluie) des sols argileux. Vous évitez donc la formation d'une croûte imperméable en surface qui empêcherait l'eau des prochaines pluies ou arrosages de s'infiltrer.
Les paillis minéraux sont préconisés pour les plantes qui apprécient tout particulièrement la chaleur. Ils sont effectivement très efficaces pour réchauffer le sol. Les débris de poteries, les billes d'argiles, la pouzzolane et les ardoises concassées font partie des paillis minéraux les plus utilisés.
Le paillage Incompatible avec le semis direct
Le premier inconvénient du paillage réside dans l'impossibilité de faire un semis direct en terre. Autant il est simple de repiquer une plante au travers le paillage. Autant c'est complexe de semer des graines.
Comment faire ? - Broyez les déchets verts et étalez directement les copeaux récupérés en couche de 5 à 10 cm d'épaisseur sur le sol des massifs, au pied des haies et au potager. - Procédez après voir bien désherbé et arrosé. Paillez immédiatement après les plantations d'automne et de printemps.
Et il est vrai que le paillis de cèdre dégage une odeur que nous jugeons agréable, mais qui repousse certains insectes (certaines fourmis, notamment), du moins pendant la première année de son utilisation, après quoi l'huile qu'il dégage s'évapore et n'offre plus cet effet.
A cause de son pH acide, le paillis d'ardoise conviendra bien aux plantes qui apprécient la terre de bruyère (rhododendrons, hortensias, azalées et camélias), autrement dit aux végétaux acidophiles.
1— Paillage fait avec les tontes de gazon ou de prairies :
C'est vraiment le paillis le moins cher qui soit, il ne doit cependant être étendu qu'après un préfanage de quelques jours. Une couche de 8 à 10 cm sur des massifs est efficace pendant 5 mois.
Pour éviter l'apparition des mauvaises herbes, vous pouvez installer une toile de jardinage, synthétique ou naturelle (en jute ou coco) qui va agir comme un anti-herbe. Avant de planter vos fleurs, posez la bâche. Cette solution est efficace, mais l'apport en matières organiques et en eau pour le sol seront limités.
Aux XVIII e et XIX e siècles, les principaux centres de production de l'ardoise se situent en Anjou. Les mines ardoisières se développent à Angers, Combrée, La Pouëze, Noyant-la-Gravoyère, Saint-Barthélemy-d'Anjou, Trélazé, et Renazé en Mayenne angevine.
L'ardoise dispose d'un fort pouvoir accumulateur de chaleur, et sera idéale pour les plantes craignant le froid. Ce paillis s'utilise en couche de 3 à 4 cm d'épaisseur pour les allées, terrasses, massifs.
Pour échapper à cette corvée et maintenir de la fraîcheur, vous pouvez pailler vos rosiers avec des cosses de cacao, des paillettes de chanvre ou des tontes de gazon séchées (les tontes de gazon fraîches fermentent et favorisent l'apparition des maladies). Bannissez les écorces de pin qui acidifient le sol.
Les paillettes de lin ou de chanvre
Au pied des rosiers, étalez ce paillage partout, entre et autour des arbustes, en couche de 10 cm. Ce paillage très léger est très facile à mettre en place. En fin d'hiver, comme pour les tontes de gazon, mélangez les restes à la terre afin de l'alléger.
Le paillis de blé broyé est un bon pourvoyeur de matières organiques que l'on emploiera pour couvrir le sol du potager ou des massifs de fleurs. Pommes de terre et fraisiers seront particulièrement favorisés par ce paillage qui en outre est un bon économiseur d'arrosages.
Dans le jardin également on peut trouver de quoi faire du paillis : les tontes de gazon, le compost, les feuilles mortes, les aiguilles de pins, le sable, le gravier, mais aussi tout ce que vous supprimez, hors végétaux malades bien sûr : lorsqu'une culture potagère est terminée, courgettes, tomates, haricots, ou que ...
Les feuilles mortes, les tontes de gazon, les branches, les brindilles ou encore les écorces sont les bienvenues pour protéger la terre et les racines des plantes. Le compost de trois mois peut également faire office d'excellent paillis. Attention cependant à ne pas utiliser de résidus humides lorsque vous paillez.
En été, durant les grosses chaleurs, il est recommandé d'installer du paillage sur le sol humide. Ainsi, vous conserverez la fraîcheur du sol et limiterez les apports d'eau importants. En effet, le paillage en été empêche à l'eau de s'évaporer.
Les déchets sont recyclés en copeaux de bois, que vous pouvez venir chercher sur le site de la Croix st Claude, du lundi au jeudi entre 8h30 et 12h et entre 14h et 16h. Vous pouvez également venir le vendredi de 8h30 à 11h30. Service gratuit dans la limite de 10 sacs maximum par personne.
Le paillis de foin est riche en nutriments et se décomposera mieux et plus vite que la paille, tout en nourrissant le sol. Une épaisseur de 8 à 10 cm de paillage foin pour vos tomates, nous paraît tout à fait suffisante dans la plupart des cas.
Le choix du paillis
Pour votre paillage d'hiver, vous pouvez utiliser tout un tas de végétaux [2] : copeaux, déchets de taille, tonte de gazon, terreau de feuilles, écorces de fèves de cacao, paille ou encore foin. Bref, vous l'aurez compris, vous avez l'embarras du choix.
Les paillettes de lin ou de chanvre sont utiles pour les sols lourds qu'ils vont alléger. Ils protègent bien contre le refroidissement du sol en fin de saison, donc adaptés aux derniers légumes racines. Le compost est parfait pour enrichir le sol, et sa couleur sombre favorise son réchauffement.