Définition "superego" n.m. Élément du psychisme qui contrôle et censure les pulsions et qui se développe dès l'enfance à travers l'éducation reçue.
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
Cependant, un Surmoi trop fort peut se transformer en bourreau qui fait souffrir. Il devient alors générateur d'un fort sentiment de culpabilité et de dépréciation de soi. Le travail de la cure psychanalytique, par la mise en mots et la compréhension de soi-même, peut alors permettre d'en adoucir les contours.
Le moi se construit progressivement : il est la résultante des actions de pensée sur soi, par soi et pour soi. Pour Freud (1914), « il est nécessaire d'admettre qu'il n'existe pas dès le début, dans l'individu, une unité comparable au moi, le moi doit subir un développement. »
Elle consiste dans la distinction de trois systèmes ou instances de la personnalité, le Ça, le Moi, et le Surmoi.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
Le « surmoi » représente l'intériorisation inconsciente des interdits sociaux. Il incarne la loi, l'autorité du père, la morale. Il joue un rôle de censeur à l'égard du « moi » – mais aussi celui d'idéal – l'idéal correspond en partie à l'image du père, de l'autorité.
L'ego, c'est la conscience et la représentation que j'ai de moi-même en tant que personne. C'est le « moi » en résumé. C'est la construction du « moi » qui me permet de me considérer comme un individu séparé du monde.
« le Soi est la donnée existant a priori dont naît le Moi. Il préforme en quelque sorte le Moi. Ce n'est pas moi qui me crée moi-même : j'adviens plutôt à moi-même. » Le Soi est un concept limite qui regroupe en un même ensemble le conscient et l'inconscient : inconscient personnel et inconscient collectif.
« Souvent, prendre les choses trop personnellement est le signe d'une estime de soi défaillante. Lorsque c'est le cas, le fait de se dire que tout est notre faute peut nous donner l'impression de reprendre le pouvoir sur la situation.
Pour maîtriser ses pulsions, il faut permettre à son esprit (au surmoi), de reprendre les rênes et d'arrêter le mouvement. Se poser, réfléchir, décider. Dans la mesure où la pulsion a d'abord une origine corporelle, les thérapies qui visent à la relaxation sont particulièrement intéressantes.
Le moi se développe à partir du ça, mais Freud n'a pas indiqué avec conséquence à quel stade ceci se produit ; tout au long de la vie le moi descend profondément dans le ça et se trouve donc sous l'influence des processus inconscients.
« Le moi n'est pas maître dans sa propre maison » est une citation de Freud. Il met en doute dans cette phrase le pouvoir du moi (la conscience). A ses yeux, le psychisme humain n'est pas tout conscient. La conscience n'aurait pas une emprise totale sur l'ensemble de son psychisme.
Au début, Freud considérait que la notion de « moi » recouvrait uniquement ce qui est conscient. Mais bientôt, il lui apparut que le moi manifestait également des résistances qui lui sont propres à la prise de conscience du refoulé.
Le psychisme est créé par la communication réflexive avec un autre ; la psychanalyse, en tant que communication entre deux personnes, doit s'effectuer selon certains principes pour que la création du psychisme advienne.
Dieu est souvent ressenti comme étant la Source, l'énergie spirituelle la plus élevée dans l'univers. Au cours des siècles, Dieu a été aimé et respecté par des millions de personnes dans le monde entier. Pour comprendre cet Être élevé, il est essentiel d'avoir une toute nouvelle compréhension de nous-mêmes.
Donc, prendre du temps pour soi, faire le tri dans ses pensées, ses énergies, ses émotions, apprendre à les reconnaître, à en faire le tri, développer l'équanimité, retrouver l'état de base, développer sa créativité… Tout cela vous permettra de vous retrouver.
Le bien-être intérieur est un état de calme, de tranquillité et de relaxation générale que nous atteignons lorsque nous sommes en paix et en équilibre avec nous-même.
En fait, l'ego se nourrit de conditionnements sociaux et culturels. Selon Christophe André, psychothérapeute, « l'ego est un mal nécessaire, comme un véhicule de location. Nous avons besoin de lui pour traverser la vie, comme d'un moyen de locomotion. ». Ainsi, l'ego est incontournable.
L'ego serait même "le contraire de l'amour". Il ne ressemble en rien à l'amour, cette "énergie qui nous pousse à aller vers les autres, à donner, à aimer, à comprendre, à partager, à s'associer, à s'unir, à s'unifier, à harmoniser."
L'ego, animé par la recherche constante de son intérêt personnel, nous convainc qu'il sait nous servir au mieux. Mais si on examine de près ses stratégies on découvre qu'il réagit de manière répétitive, qu'il prend ses désirs pour la réalité et qu'il est manipulé par ses peurs.
Elles se manifestent sous des formes déguisées, afin de tromper la vigilance de la conscience. Les actes manqués (erreurs, oublis, lapsus), les rêves, ainsi que certains symptômes pathologiques tels que les phobies ou troubles de la parole, sont autant de manifestations de l'inconscient.
L'inconscient y est représenté comme un lieu clos et mystérieux situé dans le poste de pilotage central de la tête d'un enfant. On peut difficilement faire plus irréaliste : l'inconscient est tout sauf un réduit où nous enfermerions nos pensées indésirables ou nos pulsions secrètes.
L'inconscient aussi se reconnaît à ses œuvres : « actions manquées, rêves, symptômes psychiques, idées incidentes et résultats de pensée dont l'élaboration nous est restée cachée ».