Etant posé en principe que le but de la bonne éducation est, comme le dit Platon, « de donner au corps et à l'âme toute la beauté et toute la perfection dont ils sont capables », elle ne doit pas attendre que l'enfant ait vu le jour pour s'exercer sur lui.
Or justement, chez Platon, comme il l'explique dans la République, la fin de l'éducation est en quelque sorte duale. Elle prend pour finalité l'accès à l'Un-Bien, l'accès aux essences et au principe anhypothétique. Elle a donc une finalité métaphysique en ce sens précis.
Pour Socrate relayé par Platon, la finalité de l'éducation est donc l'orientation vers la vérité du Bien et des valeurs qui en dérivent, une formation qui vise l'excellence intellectuelle et morale de l'homme, l'arétè des Grecs.
Selon Kant (2004 : 104), rappelons-le, l'éducation vise à sortir l'humain de l'animalité pour le destiner à l'humanité. Pour lui, il existe des germes du bien en l'humain à partir desquels il doit se déployer pour « s'améliorer lui-même, se cultiver lui-même, et s'il est mauvais, développer lui-même sa moralité ».
Le but suprême de toute l'éducation, croyait Platon, est la connaissance du Bien, c'est-à-dire non seulement la conscience des bienfaits et des plaisirs particuliers, mais la connaissance de la forme elle-même.
Platon est un philosophe grec connu et reconnu pour avoir notamment laissé une œuvre philosophique considérable, sous formes de dialogues. Le monde sensible est, aux yeux de Platon, subordonné aux Essences ou Idées, formes intelligibles, modèles de toutes choses, qui sauvent les phénomènes et leur donnent sens.
Les idées platoniciennes constituent la vérité authentique.
Ainsi, Platon les caractérise par l'éternelle identité à soi, l'universalité et l'indivisibilité, et il les localise dans un lieu supracéleste que seule l'âme peut apercevoir.
L'éducation rousseauiste est une éducation éminemment pratique y compris au sens artisanal du terme. L'enfant doit apprendre, car, adulte, il devra être capable de vivre par lui-même.
« L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale.
1. Art de former une personne, spécialement un enfant ou un adolescent, en développant ses qualités physiques, intellectuelles et morales, de façon à lui permettre d'affronter sa vie personnelle et sociale avec une personnalité suffisamment épanouie; p. méton., moyens mis en œuvre pour assurer cette formation.
Inutile de préciser que les grands philosophes du passé ont abordé le problème de l'éducation. Platon, Aristote, les stoïciens, Augustin, Thomas d'Aquin, Erasme, Hobbes, Locke, Hume, Helvétius, Rousseau, Kant, Fichte, Hegel, Nietzsche… en ont fait un thème central de leur pensée.
Il aurait été l'élève de Théodore de Cyrène, le précepteur de Socrate, qui lui aurait enseigné les mathématiques.
L'éducation est un puissant facteur de changement. Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
La philosophie de l'éducation n'est autre qu'une discipline scientifique qui répond à la question fondamentale « Pourquoi ? ». Elle est considérée comme une philosophie avec les enfants qui vise à résoudre le problème de l'origine des connaissances humaines, de leur évolution ainsi que de leur utilisation.
La philosophie de Platon est la suivante: deux "mondes", selon lui, se côtoient: le monde sensoriel, et le monde des idées.
Descartes est avant tout un réformateur. L'éducation à la liberté de penser qu'il propose commence par le doute. Mais il ne tourne pas simplement le dos aux traditions et aux maîtres, dans un geste d'émancipation.
Rabelais fait une satire féroce de l'éducation sophiste, qui, selon lui, ne permet à l'élève ni de trouver du plaisir à apprendre, ni de vivre en société. Il lui oppose un éloge appuyé de l'éducation humaniste, qui forme des jeunes gens cultivés et aptes à aller vers l'autre.
La seule fin de l'école est la culture de l'esprit; s'il faut apprendre à vouloir, c'est uniquement pour rendre cette dernière possible.
O. Reboul ne veut pas trancher, mais note cependant : « La pédagogie dès qu'elle s'exalte elle-même est toujours tentée de mépriser les savoirs qu'elle est chargée de communiquer. La pente de toute pédagogie est d'être un dogmatisme quant à la forme, la manière d'éduquer, lié à un relativisme quant au contenu ».
Les 3 sortes d'éducation
L'éducation grâce aux hommes : apprendre à utiliser notre corps et nos facultés intellectuelles (grande maîtrise) L'éducation grâce aux choses : notre propre expérience en fonction de notre environnement (maîtrise partielle)
Montaigne prône enfin la dureté à l'égard du corps, mais une extrême douceur à l'égard de l'âme. Corps et âme doivent être tous deux éduqués, mais pas de la même manière : si le corps peut se soumettre à une discipline exigeante, l'âme en revanche ne doit être oppressée par aucune règle préconçue.
"Dieu, toujours, fait de la géométrie." "On ne peut ni échapper au regard des dieux ni les contraindre." "Il n'y a rien de bon ni de mauvais sauf ces deux choses : la sagesse qui est un bien, l'ignorance qui est un mal." "La connaissance des mots conduit à la connaissance des choses."
Si le ressouvenir des formes intelligibles constitue pour Platon la connaissance parfaite ou la science (ἐπιστήμη), il n'en demeure pas moins que dans la République Platon reconnaît divers niveaux ou degrés de connaissance : la connaissance sensible, la connaissance mathématique et la connaissance dialectique ou ...
Selon Platon la vérité est donc à la portée de tous, car nos âmes l'ont contemplée avant d'arriver dans la réalité matérielle. Ainsi, découvrir la vérité est plus une affaire de réminiscence que de découverte : nos âmes se souviennent des idées parfaites qu'elles ont contemplées.