Le lieu décrit est une utopie : un monde est parfait en tout domaine. Politiquement, Eldorado s'apparente à une monarchie libérale dans la mesure où les sujets jouissent d'une liberté de pensées (politiques, religieuses ou philosophiques).
L'Eldorado (en espagnol : le doré) est un pays utopique ou les habitants ne se soucient guère de l'or. Ce que décrit Voltaire, dans Candide, c'est une société idéale : les problèmes sont inexistants parce que "la meilleure forme de gouvernement" a été installée la-bas.
Un monde luxueux et raffiné : Luxe des matières : « or et pierreries », « orné », « duvet de colibri ». Enchantement des sens : odeurs agréables « une odeur semblable à celle du gérofle et de la cannelle », « liqueur de canne de sucre » ; musique : « mille musiciens selon l'usage ordinaire ».
L'Eldorado est utilisé comme une métaphore pour quelque chose dont la recherche dure toute une vie. Cela peut signifier le véritable amour, le bonheur ou le succès. L'Eldorado peut aussi être une chose qui n'existe pas, ou du moins ne peut pas être trouvé.
ELDORADO, subst. masc. A. − Pays fabuleux situé au nord de l'Amérique du Sud et regorgeant d'or et de produits précieux.
Au cours des 16e et 17e siècles, les Européens croyaient à l'existence, quelque part dans le Nouveau Monde, d'un lieu d'une grande richesse connu sous le nom d'Eldorado. La quête de ce trésor a gâché la vie de nombreuses personnes, poussé un homme au suicide et mis un autre sous la hache du bourreau.
Le royaume d'Eldorado, supposé se trouver entre les fleuves Amazone et Orénoque, aux confins du Brésil, des Guyanes, de la Colombie et du Vénézuela va dès lors provoquer une forme de ruée vers l'or.
Lieu imaginaire où l'on a tout. Synonyme : éden, paradis, pays de cocagne.
Situation finale : Le commandant meurt, seul. Plus en détail : Le travail du commandant Salvatore Piracci consiste à intercepter les immigrants qui arrivent par bateau en Sicile. Ils sont clandestins et attendent tout de leur nouvelle vie.
Le roman Eldorado peut se lire comme une tragédie dont les personnages cherchent de toutes leurs forces à s'affranchir d'un implacable destin. Eldorado cherche ainsi à susciter l'horreur et la pitié, comme avec l'agonie du bébé de la migrante au début du roman.
Étymol.
[1579 Dorado « contrée fabuleuse de l'Amérique que les Espagnols situaient entre l'Orénoque et l'Amazone et qu'ils croyaient regorger d'or », mot esp. cité (Hist. univ.
Candide, un jeune homme dont la naissance est suspecte, sans richesse, est l'élève du philosophe Pangloss, indéfectible optimiste croyant en la perfection du monde. Candide tombe amoureux de Cunégonde, la fille du baron, provoquant son éviction du Château. Chapitre 2. Candide est forcé de rejoindre l'armée bulgare.
Le premier à se lancer à la recherche de l'Eldorado est un homme cruel, l'Allemand Ambroise Alfinger, qui finance ses expéditions entre 1529 et 1538, en vendant comme esclaves, à Saint-Domingue, des Indiens marqués au fer rouge.
Cette mystérieuse cité de l'or des Incas n'existe pas, c'est un mythe. "Le temple du soleil, poursuit-il, est sans aucun doute la construction qui incarne le mieux l'architecture inca et le mythe de l'Eldorado encore aujourd'hui".
Cassons le mythe dès la première ligne de cet article : non, l'Eldorado n'a jamais existé. Les conquistadors y ont cru pourtant ! Il faut dire que c'est alléchant un pays où l'or serait en abondance et pousserait comme les arbres.
Chapitre XVIII : L'Eldorado, utopie et société idéale
Candide et Cacambo décident pourtant d'en partir, parce que Cunégonde manque à l'un d'eux, et que la richesse leur ouvre des perspectives..
Il s'agissait d'un bateau qui transportait des émigrés et qui depuis trois jours, était à la dérive. De nombreux passagers étaient morts et parmi eux se trouvait le fils de cette jeune femme. Il meurt alors de soif et jeté par-dessus bord.
Voltaire semble ainsi appliquer la morale contenue à la fin de Candide : s'éloigner de la société mondaine pour travailler, cultiver son jardin, et reconstruire une petite société rurale.
La morale de Voltaire est que le travail (jardinage) évite l'ennui (occupe le temps), le besoin ( car il produit de la richesse) et le vice (car il n'est pas tenté de dérober les biens d'autrui ).
La leçon finale de Candide fait écho à la philosophie qui est invoquée pendant toute la durée du récit : "Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.". "Il faut cultiver notre jardin" est à la fin du conte et semble donc répondre à la première maxime énoncée.
Le chapitre final nous transporte en Turquie, à Constantinople, à la porte de l'Orient , là où un bon vieillard leur enseigne la voie de la sagesse et peut être aussi celle du bonheur : ne pas se mêler des affaires politiques pour ne pas finir assassiné, vivre en autarcie pour ne dépendre de personne et cultiver son ...
Le juif à qui appartient Cunégonde arrive et sort un poignard pour tuer Candide. Celui-ci est rapide, il sort une épée et le transperce. L'inquisiteur arrive et voit le mort, Candide le tue d'un coup d'épée.
Les principaux thèmes de cette œuvre sont ainsi le bonheur, la justice, l'ordre du monde et la politique.
Dès le premier chapitre, en un paragraphe, Candide distingue savamment quatre degrés de bonheur : "être né baron de Thunder-ten-tronckh", "être mademoiselle Cunégonde", "la voir tous les jours", "entendre maître Pangloss, le plus grand philosophe de la province, et par conséquent de toute la terre".
Voltaire dénonçait l'injustice sociale, l'intolérance religieuse et le pouvoir arbitraire. Ses idées appartenaient à l'esprit des Lumières, un mouvement philosophique, scientifique et littéraire du 18e siècle qui voulait défendre la Raison et la Liberté de l'Homme contre l'obscurantisme et les persécutions.