L'Humanisme est un courant littéraire du XVIe siècle faisant partie de l'essor culturel de la Renaissance. Venant d'Italie et se propageant à toute l'Europe, l'Humanisme vise à redécouvrir les textes de l'Antiquité, et à promouvoir la tolérance, la liberté et l'amour de l'humanité.
1. Philosophie qui place l'homme et les valeurs humaines au-dessus de toutes les autres valeurs.
Les humanistes de la Renaissance sont des érudits qui ont soif de savoir. Ils affirment leur foi dans l'être humain qu'ils mettent au centre de leurs préoccupations et dont ils recherchent l'épanouissement. L'humanisme propose de nouvelles valeurs fondées sur la raison et le libre arbitre.
À une époque marquée par l'obscurantisme religieux, l'humanisme de la Renaissance place l'Homme au centre de ses interrogations. Les auteurs humanistes s'intéressent aux écrits de l'Antiquité qu'ils contribuent à redécouvrir.
L'auteur humaniste valorise le corps à travers l'alcool et les drogues. L'auteur met en avant sa connaissance des auteurs antiques et l'exemple de Socrate et de son savoir. L'auteur critique ceux qui accordent trop d'importance à l'apparence.
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie l'humanisme.
Le mouvement humaniste remonte à un trio d'auteurs italiens qui vécurent avant même le début de la Renaissance: Dante Alighieri (1265-1321), Pétrarque et Giovanni Boccaccio (1313-1375).
L'humanisme est un courant culturel et philosophique qui s'est développé à la Renaissance et se caractérise notamment par le goût pour l'instruction, la quête du savoir, la recherche de la vérité, le respect de l'individu, l'universalisme des valeurs.
Le terme désigne une nouvelle conception de l'homme et de l'Univers qui, s'appuyant les modèles de l'Antiquité gréco-latine, place l'homme au centre de ses préoccupations et s'assigne comme tâche l'épanouissement de ses qualités intellectuelles et morales.
La formation d'un système de valeurs humanistes-altruistes. L'instillation de l'espérance. Le respect des émotions. L'établissement d'une relation bienveillante.
Pour conclure, l'humanisme est l'affirmation de la confiance en l'Homme : il peut être bon et vivre dans une société idéale. À l'instar de Platon avec sa République, More écrit Utopia et Rabelais imagine l'abbaye de Thélème, qui toutes deux présentent une société idéale, une utopie.
Les Humanistes. A la fin du XVe siècle et au début du XVIe, des savants, des artistes, des religieux veulent rompre avec le Moyen Âge et sa manière de penser. Ils admirent l'Antiquité gréco-latine ainsi que sa vision de l'homme et du monde. Ce sont les humanistes.
Introduction. [Amorce] « Rien de ce qui est humain ne m'est étranger » : la devise empruntée à Térence, dramaturge de l'Antiquité, indique bien à quel point l'homme est au centre de la réflexion humaniste.
Naissance de l'humanisme : le retour aux anciens
C'est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie le mouvement humaniste de la Renaissance. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens.
La formation humaniste doit non seulement favoriser l'apprentissage des langues anciennes, mais doit également rendre possible l'apprentissage des sciences nouvelles, la connaissance des traditions de l'Antiquité, une bonne culture générale, etc.
Parmi les grands auteurs humanistes, le premier est évidemment le philosophe et théologien hollandais Erasme (Eloge de la folie, 1511).
Dissertation L'Humanisme est un courant littéraire et esthétique du XVIème siècle, dans lequel l'Homme est au centre de la réflexion. Montaigne est un auteur majeur de ce courant. Dans le premier livre des Essais, il explique que pour se former, il faut « frotter et limer notre cervelle contre celle d'autrui ».
L'humanisme qui convient à notre temps est un humanisme de la finitude, qui reconnaît ses limites et par humilité et lucidité renonce à les dépasser. Ces limites sont de trois ordres : limites naturelles, limites socio-politiques et limites métaphysiques ou spirituelles.
Les humanistes mettent l'homme au centre du monde et de la création. Ils en ont une vision optimiste ( l'homme est bon, c'est le reflet de la perfection divine ), c'est la clé de la connaissance de l'univers.
Les humanités devaient ouvrir à l'érudition et permettre à l'homme d'atteindre la vertue. L'humanisme serrait un fait qui doit établir les droits naturels de l'homme.
C'est croire à un Dieu qui a décrété éternellement les valeurs en fonction desquelles on doit vivre. C'est aussi ne pas accéder à la réalité de sa situation humaine sur Terre – croire que l'on peut voler (les anges), croire aux arrière-mondes (au Paradis et à l'Enfer après la mort), etc.
Cette œuvre rabelaisienne est donc une œuvre profondément humaniste. L'apologie de la vie et la satire religieuse qui y est faite rentre donc dans les critères qui définissent l'humanisme classique. L'Homme est au centre de tout, il cherche la connaissance et, il est libre de ses pensées et de ses mouvements.