1. Doctrine qui fait de l'individu le fondement de la société et des valeurs morales. 2. Attitude favorisant l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne au regard de la société.
Selon Tocqueville la démocratie engendrerait le conformisme des opinions dans la société à cause de la moyennisation de la société. Ainsi il dénonce l'absence d'indépendance d'esprit et de liberté de discussion en Amérique.
L'égoïsme est une caractéristique anthropologique et morale : il caractérise l'homme ou la nature humaine, et il est un vice. L'individualisme est une caractéristique politique et sociale : il caractérise le citoyen dans ses rapports avec la société, et ne concerne que les sociétés démocratiques.
John Locke, l'un des premiers penseurs à avoir introduit une conception individualiste de l'homme en politique, fonde la propriété sur les droits de l'individu.
solidaires. qui s'estime responsable vis-à-vis de quelqu'un, d'une action engagée...
« L'individualisme méthodologique est la doctrine tout à fait inattaquable selon laquelle nous devons réduire tous les phénomènes collectifs aux actions, interactions, buts, espoirs et pensées des individus et aux traditions créées et préservées par les individus. » (Karl Popper, Misère de l'historicisme).
Les limites de l'individualisme
Pour Tocqueville, l'individualisme se développe d'autant plus que les conditions s'égalisent. Un tel constat l'amène à voir dans la démocratie un régime qui s'autodétruit de l'intérieur. La démocratie nourrit des idéaux qui sont les germes de sa propre destruction.
L'homme est fait de contradictions. Cet animal social ne peut vivre seul. Pourtant, son besoin de liberté et sa volonté de puissance l'opposent constamment aux autres. Et si la socialisation est la stratégie adaptative la plus efficace, c'est l'individualisme qu'il affectionne à présent.
– La croissance des divorces, la montée du racisme et de l'antisémitisme, la croissance de la délinquance, l'existence de discriminations sociales, spatiales, ethno-raciales semblent également indiquer que le lien social entre les individus est en train de se distendre.
Dans son ouvrage De la démocratie en Amérique (1835), Alexis de Tocqueville traite du risque de la tyrannie de la majorité (ou « despotisme de la majorité »). Il affirme : « Les démocraties sont naturellement portées à concentrer toute la force sociale dans les mains du corps législatif.
Tocqueville croyait que l'égalité jouait un rôle essentiel dans la vie et l'organisation politique des Américains. La même égalité qu'ils percevaient, disait-il, faisait que personne ne pouvait exercer un pouvoir tyrannique parmi les autres, qu'il considérait comme l'idéal vers lequel la démocratie tend.
L'égalité des droits entre les citoyens
La démocratie doit donc protéger les citoyens contre l'arbitraire ou l'abus du pouvoir. Cela repose en premier lieu sur une égalité des droits entre les citoyens. Toute démocratie implique en effet un système politique où tous les citoyens sont soumis aux mêmes lois.
L'individualisme fait de l'individu le fondement de la société et prône l'initiative individuelle, l'indépendance et l'autonomie de la personne par rapport à la société et à tous les groupes sociaux auxquels elle appartient et qui font peser sur elle de multiples pressions.
L'individualisme est donc vu comme un danger pour le lien social car : du point de vue de la famille, il serait responsable de la montée des divorces car les individus privilégient leur bien-être personnel et n'hésitent plus à briser les liens familiaux.
D'emblée ce dernier lui confère un sens positif, parce que l'individualisme défend les droits de l'individu face à ceux de la société et de l'État, qu'il est un facteur de développement de l'esprit humain. Pour lui, « l'indépendance individuelle est le premier des besoins modernes ».
« Individualisme » en ce sens s'oppose notamment à « collectivisme ». Au sens sociologique, on dit qu'une société est individualiste lorsque l'autonomie consentie aux individus par les lois, les moeurs et les contraintes sociales est très large.
Au sens politique, c'est une conception de la vie en société dans laquelle l'individu constitue la valeur centrale, d'où l'importance accordée aux libertés individuelles et aux droits de la personne ; l'individualisme est ainsi d'origine démocratique, son symbole est la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Une haine en effet de l'individu, sommé de devenir transparent à la communauté tout entière, nous paraît la caractéristique dominante des rapports entre modernité et individualisme. L'individualisme moderne ou post-moderne n'exprime que la disparition de l'individu !
« Le principe de l'individualisme méthodologique énonce que, pour expliquer un phénomène social quelconque – que celui-ci relève de la démographie, de la science politique, de la sociologie ou de toute autre science sociale particulière –, il est indispensable de reconstruire les motivations des individus concernés par ...
Qui paraît logique, raisonnable, conforme au bon sens ; qui raisonne avec justesse : Un esprit rationnel.
– Les principes de l'individualisme méthodologique. Selon l'individualisme méthodologique, les phéno- mènes sociaux – quelle que soit leur nature : régularités statistiques, relations générales, faits uniques – sont des agrégations d'actions. Les deux notions constitutives sont donc celles d'action et d'agrégation.
Considéré comme le père de la démocratie, Périclès ouvre la vie politique à tous les citoyens athéniens.
Dans la dernière de ces dix phrases, Lincoln énonce le principe du « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » repris entre autres en 1946, à l'ordre des prépositions près, à l'article 2 de la Constitution de la Quatrième République française puis, mot à mot, dans le discours prononcé par Winston ...