Au contraire, l'invalidation émotionnelle consiste à ignorer, nier, critiquer ou rejeter les sentiments d'une autre personne. Plusieurs études se sont intéressées aux effets que peut avoir l'invalidation. Les conclusions sont claires : elle est très nocive pour la santé mentale.
Environ 15 % des gens sont incapables d'exprimer leurs émotions par des mots. Cette affectation résulte d'une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l'émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. L'alexithymique ne peut exprimer ce qu'il ressent.
Cette impossibilité à ressentir des émotions, positives ou négatives, peut trouver sa source dans plusieurs événements. Elle peut être due à un traumatisme, un choc émotionnel trop fort ou être liée à un trauma survenu pendant notre enfance. Les troubles qui en découlent se traduisent par différents symptômes.
"Les émotions négatives trop présentes et non prises en considération peuvent avoir des conséquences douloureuses sur la vie psychique et physique de la personne à long terme" détaille la psychologue clinicienne.
La colère lèse le foie. Il est l'organe en relation avec la colère. Lorsque l'énergie du foie est faible, il y a des colères fréquentes. Lorsque l'énergie des Reins est faibles, l'énergie du foie peut s'affaiblir, il y a plus de colères, on parle de montée de l'énergie yang du foie.
La thérapie centrée sur les émotions (TCE) est un type de thérapie validée de façon empirique et qui aide les gens à identifier, vivre, exprimer, accepter, réguler, comprendre et transformer une large gamme d'émotions.
Expression émotionnelle et besoins
Une autre lecture est possible: derrière l'émotion se cache l'expression d'un besoin. La peur exprime par exemple un besoin de sécurité, la colère un besoin de respect et de considération, la tristesse un besoin de réconfort et la joie un besoin de partage.
La peur est un sentiment qui accompagne la prise de conscience d'un danger ou d'une menace. Grâce à ce sentiment, le cerveau réagit instantanément en donnant les commandes nécessaires au corps physique afin que ce dernier soit en mesure de faire face à la situation qui représente un danger, une menace.
La colère peut arriver seule, à la suite de la présence d'un irritant, d'un besoin non satisfait, ou d'un désir non respecté. Mais elle peut aussi être un moyen de libérer d'autres émotions enfouies telles que la peur, l'angoisse, la tristesse…
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
"Sans prise en charge, cet état peut devenir chronique et se compliquer par l'apparition d'autres pathologies comme des troubles de l'humeur, une dépression, des modifications de la personnalité, l'alcoolisme ou la toxicomanie", précise le spécialiste.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
Pouvez vous ne plus aimer une personne du jour au lendemain seulement à cause d'éléments extérieurs à votre relation, c'est à dire qu'en fait le problème ne vient ni de vous, ni de lui ou d'elle, pas de tromperies, pas de trahison, pas de mensonges,pas de coups bas, mais uniquement une situation non propice à la ...
L'anhédonie est donc une défense de notre cerveau qui nous empêche de nous sentir mal à l'aise, mais qui nous empêche aussi de ressentir les émotions positives. Il se produit un isolement émotionnel pour ne pas souffrir qui finit par être une torture parce qu'elle nous empêche de vivre.
Dans le cerveau, l'amygdale, notamment son noyau central (en vert) et son noyau latéral (en blanc), sont le siège des réponses comportementales de peur. Des circuits neuronaux spécifiques dans ces noyaux interviennent soit dans l'apprentissage de la peur, soit dans son expression.
Selon la psychologue clinicienne, les anxieux le deviennent à la suite d'événements traumatiques ou encore à cause d'“un environnement insécurisant, instable, violent.” C'est le cas, par exemple, des enfants témoins ou victimes de violences.
Chez l'être humain, la peur peut se manifester par des tremblements, une hausse de la fréquence cardiaque, un écarquillement des yeux et une perturbation du rythme respiratoire. Ces différentes manifestations sont essentiellement dues à la sécrétion d'adrénaline, principale hormone de la peur.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Leur nombre varie se- lon les études, cependant on en retient généralement six : la joie, la surprise, la peur, la colère, le dégoût et la tristesse (une septième émotion, le mépris, est parfois ajoutée).
Plus vous entraînerez votre mental à prendre cette juste distance, plus il vous sera facile, ensuite, de libérer cette émotion, de retrouver le calme intérieur ainsi que des relations apaisées. L'étape suivante est d'apprendre à apprivoiser vos émotions avec bienveillance : La sophrologie est idéale pour cela.
Des systèmes neuronaux dysfonctionnels. Dans les troubles anxieux, le dysfonctionnement des systèmes émotionnels du cerveau se traduit par des réactions émotionnelles beaucoup plus intenses que celles qui se produisent habituellement, ainsi que par une perception accrue de la menace et une vision négative du monde.
Le système limbique fait figure du centre des émotions et de la mémoire. Le néocortex représente le centre des fonctions cognitives supérieures et concerne ainsi par exemple la stratégie, les raisonnements spatiaux et long terme, la perception, la pensée consciente ou encore le langage.