Il pénètre en eaux saumâtres et dans les ports. Les jeunes se nourrissent de crustacés. Les adultes complètent ce régime avec des céphalopodes et des poissons. Le bar commun chasse seul à l'affût près du fond ou face au courant.
Les appats pour le bar au flotteur
Au printemps et en été, les crabes et crevettes sont très prisés par les bars. Les crabes sont alors dans leur phase de mue et un crabe mou autant qu'un bouquet vivant sont des appâts irrésistibles dont les effluves se sentent à grande distance.
Utilisez des appâts vivants.
Pour attraper le bar, on utilise généralement des vers, du fretin et des écrevisses. Les vers sont faciles à conserver et à transporter et vous pouvez les garder dans le réfrigérateur dans un bocal de terre si vous n'utilisez pas tous les vers que vous avez pris.
Les bars mangent de tout. En effet, le bar a un régime alimentaire très varié, allant des poissons-fourrage comme le lançon, la sardine, le sprat ou l'éperlan jusqu'à des proies comme les crabes, les crevettes et autres petits céphalopodes.
Comme beaucoup de pêcheurs, que ce soit du bord ou en bateau, je privilégie les deux dernières heures de la marée descendante et la première heure de la montante pour pêcher du bar.
L'automne se révèle être la meilleure saison pour la pêche du bar. À cette période, il retourne vers le large et se délecte de poissons, tels le tacaud, le lançon ou le maquereau. Si tu possèdes un bateau, tu peux espérer pêcher de gros spécimens.
Du bar en eau douce
C'est le cas par exemple du mulet ou de l'athérine. Les loups (nom donné au bar en Méditerranée) suivent aussi ces proies qui abondent.
La référence en la matière se nomme le Black Minnow. Ce leurre souple de type shad a véritablement révolutionné la pêche du bar ces dernières années. L'efficacité et la facilité d'utilisation de ce leurre lui ont permis de réconcilier de nombreux pêcheurs amateurs à cette espèce.
L'appât le plus efficace est la crevette grise ou crevette de sable vivante. Sa blancheur lui permet d'être bien visible dans l'eau et ses mouvements ne pourront qu'attirer les poissons. C'est cependant un appât difficile à trouver puisqu'il s'agit de les pêcher et de les garder vivantes jusqu'au moment de la pêche.
Examinez la zone en vous mouvant doucement afin de trouver les poissons actifs en train de s'alimenter. Enfin, il peut arriver que l'on tombe sur des poissons prédateurs en train de chasser en surface. Ils sont repérables grâce à un bouillonnement, et quelques-uns d'entre eux qui sautent hors de l'eau.
La pêche du bar sur les zones comprises entre 10 et 20 mètres de profondeur. La zone comprise entre 10 et 20 mètres est l'une des plus intéressante pour traquer le bar.
Le fil. Pour le fil, l'utilisation de la tresse est fortement conseillée. Sa résistance supérieure au nylon vous permettra de descendre en diamètre et gagner en distance, ce qui essentiel pour pêcher le bar du bord. Nous vous recommandons d'utiliser une tresse entre 12/100 et 16/100.
Si vous réussissez à identifier une zone avec des alges susceptibles d'abriter quelques crabes, crevettes ou tout ce qui pourait alimenter les bars, n'hésitez pas à insister autour de celle-ci. Au milieu d'une plage de galets, cette zone sabloneuse avec quelques algues est à coup sûr un excellent secteur !
Deux techniques différentes de pêche au bar.La pêche à gratter (en haut) consiste, en dérive, à animer au ras du fond un leurre souple que l'on a laissé couler à l'aplomb du bateau. La pêche au lancer-ramener permet d'explorer les petits fonds, ici avec un leurre souple ou un jig.
6 000 EUROS LE KILO
Le thon rouge, une espèce surexploitée, est le poisson le plus cher au marché de Tsukiji. Les Japonais consomment environ les trois quarts de la pêche mondiale de cette espèce.
Bien évidemment, la communication et la fidélisation joueront une place importante sur la rentabilité, mais comme dans tout commerce, le nerf de la guerre se trouve dans l'implantation du local. La réponse est oui, un bar peut-être particulièrement rentable, à condition de bien choisir son local.
Bar sauvage et bar d'élevage
La pêche du bar sauvage est très contrôlée car sa croissance est lente. Il doit mesurer au minimum 36 cm en Atlantique et en Manche, 25 cm en Méditerranée. Les plus gros peuvent mesurer jusqu'à 1 mètre, peser jusqu'à 15 kg et sont très savoureux.
Le bar est ovipare. Il n'existe aucune caractéristique permettant de différencier les 2 sexes par une simple observation en l'absence d'un dimorphisme sexuel apparent. En moyenne, la taille de maturité des femelles se situe autour de 42 cm pour la zone Atlantique, Manche, mer du Nord.
Vit en Atlantique nord pour une taille de 45 cm il pèse 1 kg (âge=4 ans); pour 70 cm (poids= 3,5 kg et 15-16 ans).
Estimation du nombre de marque et de l'age d'un Bar
Pour le Bar par exemple, en manche et Golfe de Gascogne, la marque annuelle apparait vers le mois de mai. La combinaison de cette information avec la longueur du poisson capturé va permettre de calculer sa croissance.
Beaucoup de leurres sont efficaces pour pêcher le bar la nuit (leurres durs, leurres souples, jigs…). Ma préférence pour cette pêche est le leurre souple qui sera le plus polyvalent sur les différentes topographies de spots que l'on peut rencontrer.
En bobine, le moulinet devra être garni de tresse (en 4 ou 8 brins), le diamètre le plus utilisé pour la pêche du bar est de 13/100. Si vous préférez le nylon, votre moulinet devra être garni de fil en nylon du 26 au 30/100.
On va donc prévilégier les marées avec un coefficient supérieur à 75. Les vents de Nord à Sud-Est sont des vents qui éclaircissent l'eau et qui entrainent simplement un clapot. Les vents de Sud à Nord-Ouest sont des bons vents pour le bar car ils vont brasser l'eau et apporter la houle.