«Monter en haut», «crier fort»... Sus aux pléonasmes !
Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.
Les fameuses expressions « descendre en bas », « monter en haut », « panacée universelle » ou « prévenir d'avance » sont des pléonasmes involontaires ou inconscients marquant des erreurs syntaxiques, et une méconnaissance de la langue française.
Les expressions descendre en bas et monter en haut sont considérées comme pléonastiques. En effet, descendre exprime en soi l'idée d'un mouvement qui va vers le bas. De même, monter exprime déjà l'idée d'un mouvement qui va vers le haut.
pléonasme
Répétition dans un même énoncé de mots ayant le même sens, soit par maladresse (par exemple descendre en bas), soit dans une intention stylistique (par exempleJe l'ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux, vu [Molière]).
Participe passé du verbe occire, synonyme d'assassiner ou de tuer. Exemple : Il fut occis par son pire ennemi.
Le but de l'usage de l'oxymore est de créer la surprise chez le lecteur. L'oxymore permet d'exprimer ce qui n'est pas concevable et permet aussi de rendre compte de ce qui est absurde.
C'est assez simple, quand dans une phrase ou une expression, vous trouvez plusieurs mots ayant le même sens, vous êtes en présence d'un pléonasme. Voici un exemple facile : « Malgré la pluie, Anne devait sortir dehors ». Les mots « sortir » et « dehors » veulent dire la même chose, on ne rentre pas dehors.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
"Aujourd'hui" : déjà un pléonasme
Un peu d'étymologie ! Dans "aujourd'hui", il y a hui, un petit mot d'ancien français qui signifie "ce jour". On le retrouve sous les formes hoy, en espagnol, et oggi, en italien. Par conséquent, "aujourd'hui" est déjà un pléonasme signifiant "au jour de ce jour".
Le contraire de l'oxymore est le pléonasme, figure de style qui consiste à utiliser deux termes de même sens, alors que l'oxymore rapproche deux termes de sens contraire.
Une anaphore est la répétition d'un mot, d'un nom ou de plusieurs mots en début de phrase. Elle permet de mettre l'emphase sur une idée, un objet, une personne… Elle rythme un énoncé, souligne un mot, une idée, une obsession...
Il est tout à fait possible de monter en bas. En bas résilles par exemple. Tu peux ainsi le dire, oui, mais il y a quand même le niveau bas et haut. Pour les personnages, soit il descend en bas, ou alors il monte en haut.
Le pléonasme est une figure de style qui définit la redondance d'une information en associant deux mots de même sens. Souvent confondu avec la tautologie, le pléonasme est considéré comme une faute là où la tautologie renforce l'expression d'une pensée.
Descendre est le contraire de monter.» Continuer en collectif en prenant chaque carte, en la nommant et en recherchant celle qui illustre le contraire.
Qu'est-ce qu'une tautologie ? En termes grammaticaux, une tautologie est quand vous utilisez différents mots pour répéter la même idée. Par exemple, la phrase “C'était assez adéquat” est une tautologie. Les mots “assez” et””adéquat” sont deux mots qui portent le même sens.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
Ineffable : Définition simple et facile du dictionnaire.
Les paronymes sont des mots qui se ressemblent dans leur prononciation et dans leur orthographe, mais dont le sens est différent.
Redondance/pléonasme
On peut différencier facilement la redondance du pléonasme. La première porte sur les phrases et parties de phrase, tandis que le second se limite aux mots. Par exemple, les expressions suivantes sont des pléonasmes : première priorité
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
La litote consiste donc à dire moins pour suggérer plus. La plus connue est contenue dans Le Cid de Corneille. Dans l'acte III, scène IV, Chimène s'adresse à Rodrigue en ces termes : « Va, je ne te hais point ! », pour lui signifier qu'elle l'aime encore.
L'antiphrase (substantif féminin), du grec antiphrasis, de anti- préfixe (« contre ») et phrasis (« action d'exprimer par la parole »), est une figure de style qui consiste à employer, par ironie ou par euphémisme, un mot, une locution ou une phrase, dans un sens contraire à sa véritable signification.
Un paradoxe, du grec para, « contre », et doxa, « opinion », est une idée qui va à l'encontre de l'opinion commune. Cette figure de style repose sur le rapprochement de mots opposés (antithèse) au sein d'une expression dépourvue de sens logique…