Le nouveau numéro court d'assistance pour les jeunes victimes de violences numériques est gratuit, anonyme et confidentiel. Il est accessible par téléphone du lundi au samedi de 9 h à 20 h au 3018 (par téléphone) ou sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp.
Publié le 24 mars 2022. par Christophe Gilger
Le Gouvernement soutient cette application mobile qui a vocation à assurer une prise en charge rapide et globale des enfants victimes de cyberharcèlement. Gratuit, anonyme et confidentiel, le 3018 est le numéro national pour les victimes de violences numériques.
Le harcèlement en ligne est un harcèlement s'effectuant via internet (sur un réseau social, un forum, un jeu vidéo multijoueurs, un blog...). On parle aussi de cyberharcèlement. Les propos en cause peuvent être des commentaires d'internautes, des vidéos, des montages d'images, des messages sur des forums...
Le 3020 : un numéro d'écoute et de prise en charge au service des familles et des victimes. Le ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse met à la disposition des élèves, des familles et des professionnels un numéro pour signaler les situations de harcèlement entre élèves.
« Les cyberviolences, dont le cyber-harcèlement, sont une composante majeure des violences que subissent aujourd'hui les jeunes, car elles interviennent dans un espace où les enfants et les adolescents sont souvent livrés à eux-mêmes. Le 3018 est le pendant numérique du 119 (numéro de l'enfant en danger).
Vous pouvez contacter le 3018 du lundi au samedi de 9h à 20h (appel et service gratuits). Il s'agit d'une ligne nationale d'écoute et de conseil anonyme et confidentielle destinée aux personnes confrontées à des situations de cyberharcèlement ou de violences numériques.
La principale cause du cyber-harcèlement est l'anonymat qui régit l'utilisation d'internet. Derrière un écran, il devient facile d'insulter ou de harceler. Via l'absence de face à face et la rapidité à laquelle il est possible de diffuser massivement et instantanément, on se sent tout-puissant.
Lorsqu'un enfant est insulté, menacé, battu, bousculé ou reçoit des messages injurieux à répétition, on parle donc de harcèlement.
Dès lors que les appels, les sms, ou les mails sont répétés de telle sorte qu'ils nuisent à l'équilibre d'une personne, et plus encore s'ils sont faits en vue de lui porter atteinte, on peut parler de harcèlement téléphonique. Le harcèlement téléphonique est puni par l'article 222-16 du Code pénal.
Les harceleurs pensent être protégés s'ils utilisent un faux nom ou un faux compte pour attaquer les autres. Ce manque de responsabilité favorise une culture en ligne qui permet au cyberharcèlement de fleurir. Mais l'activité sur Internet peut toujours faire l'objet d'un suivi même en cas de comptes avec de faux noms.
Le 3018 est accessible par téléphone 6 jours sur 7, de 9 heures à 20 heures, par téléphone, sur 3018.fr par Tchat en direct, via Messenger et WhatsApp.
Car le harceleur n'est pas un véritable agressif : lui dire ce que vous pensez peut suffire à lui faire prendre conscience de son comportement, qui lui l'est. Enfin, il faut lui faire relativiser le problème qui l'obsède, pour « créer un électrochoc dans son mode de pensée ».
Ainsi, le harceleur est parfois un responsable hiérarchique qui est dans une fonction qui le dépasse, qui est lui-même sous pression, dans un état de tension extrême et qui décharge son stress sur les autres, sans prendre véritablement conscience des dommages que cela peut occasionner chez autrui.
Le harcèlement physique est la forme la plus fréquente dans la plupart des régions du monde - à l'exception de l'Amérique du Nord et de l'Europe, où le harcèlement psychologique est plus courant.
La personne se caractérise principalement par un sens grandiose de sa propre importance, des fantaisies de succès, de pouvoir, un besoin excessif d'être admiré, un manque d'empathie envers autrui, la tendance à utiliser l'autre pour parvenir à ses fins, l'envie ainsi que la croyance que les autres l'envient, des ...
LES HARCELEURS
Afin d'affirmer son désir de puissance et d'assurance, ils désignent une victime qu'ils vont humilier et terroriser. La crainte qu'ils inspirent à leurs victimes leur permet en effet de se rassurer sur leur pouvoir et de minimiser leurs propres faiblesses.
Troubles du métabolisme et du comportement :
Les victimes peuvent souffrir de divers symptômes tels que vomissements, évanouissements, maux de tête, de ventre, problèmes de vue, insomnie et, dans certains cas, d'un arrêt de croissance et de faiblesses du système immunitaire.
Souvent, les cyberharceleurs répandent des rumeurs, lancent de fausses accusations, ou créent et publient même du contenu de pornodivulgation. Ils peuvent également se livrer au vol d'identité et créer de faux profils sur les réseaux sociaux ou des blogs sur leur victime. Nous savons donc ce qu'est le cyberharcèlement.
S'il n'est pas traité, il peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale et engendrer des problèmes comme les maladies cardiaques, l'insomnie et la dépression.
La sanction de la menace de mort dans le Code pénal
L'auteur de la menace de mort risque les sanctions pénales de la liste suivante : 3 ans de prison et 45 000 € d'amende (article 222-17 du Code pénal). 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende en cas de menace de mort avec ordre de remplir une condition.
La peine maximale peut aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende si la victime a moins de 15 ans. Si l'auteur est un mineur de plus de 13 ans et la victime a plus de 15 ans, il risque 12 mois de prison et 7 500 € d'amende.