Une crise d'angoisse est un épisode imprévisible de peur intense qui déclenche des symptômes physiques violents. Elle se caractérise par une forte crise de panique associée à une impression de mort imminente et de perte de contrôle de soi.
manifestations physiques : accélération du rythme cardiaque (palpitations, tachycardie), pâleur, tremblements, transpiration, sensation de d'étouffement ou d'étranglement, douleurs thoraciques, nausées, vomissements, vertiges, maux de tête … signes comportementaux : prostration ou agitation sans but, déambulation …
À l'origine, l'angoisse est physiologique avant d'être psychologique. Elle se manifeste par des réactions au niveau du corps, avec notamment une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la température, des sueurs, des maux de ventre voire des attaques de panique.
Une attaque de panique (ou crise d'angoisse aiguë) est un épisode de peur soudaine et intense, bien délimité dans le temps. La durée totale d'une crise varie de quelques minutes à une heure, voire un peu plus, avec une moyenne de 20 à 30 minutes.
Tout comme l'anxiété, l'angoisse peut être associée à l'anticipation d'un danger ou à sa conséquence. Cependant, contrairement à l'anxiété, l'angoisse est toujours accompagnée d'une réponse physique qui se manifeste par un sentiment de constriction ou d'oppression.
Les médicaments contre l'anxiété les plus courants sont les benzodiazépines. Les benzodiazépines sont une classe de médicaments qui peuvent aider à réduire l'anxiété et faciliter le sommeil.
Les benzodiazépines sont les principales substances utilisées pour traiter l'anxiété aiguë (effet dit anxiolytique, voire sédatif). Le médicament agit après une seule prise, en 5 à 15 minutes environ, selon la dose absorbée et la sensibilité du patient.
Les troubles anxieux constituent une maladie psychique fréquente qui s'exprime sous diverses formes (anxiété généralisée, phobies, trouble panique...) et perturbe fortement la vie quotidienne. De nombreux facteurs psychologiques, biologiques et environnementaux peuvent favoriser leur survenue.
Après la crise, on ressent un soulagement mais aussi une grande fatigue. Suite à sa première crise, on craint souvent que cela se reproduise et on vit alors avec cette appréhension. Dans certains cas, on peut développer une « agoraphobie » (peur des grands espaces) dans les lieux où on a fait une attaque de panique.
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
L'accélération du rythme cardiaque « donne l'impression que le cœur bat de façon irrégulière ». Le pouls est même perceptible « dans les tempes et au niveau du cou » ; Les signes vasculaires correspondent à « des sensations de froid ou de chaud, à des frissons, les mains moites, des sueurs, la bouche sèche ».
Même si les symptômes que vous ressentez sont très violents, la crise d'angoisse ne présente aucun risque physique. Ce qu'il faut soigner, ce n'est pas le corps, c'est l'anxiété qui provoque les symptômes de la crise d'angoisse. Une aide psychologique sera votre meilleure alliée.
Si la crise est l'apogée, l'angoisse, elle, ne disparaît jamais complètement. Elle se fait simplement diffuse, plus ténue au quotidien. À la guetter, la redouter ou l'attendre, les personnes qui en sont victimes voient se renforcer en elles la tension et le stress. "Une angoisse latente mûrit dans le corps.
D'une part, la crise d'angoisse peut être déclenchée par un "processus névrotique", c'est-à-dire par le conflit qu'engendre l'existence simultanée d'un désir et d'un interdit pour un même objet. D'autre part, elle peut avoir pour origine une phobie, correspondant à une peur maladive liée à un mauvais souvenir.
Les troubles anxieux sont aussi souvent associés ou majorés par les événements de vie (professionnels, affectifs et familiaux) et l'environnement. Certaines maladies peuvent déclencher une anxiété. On parle alors « d'anxiété secondaire » comme dans l'hyperthyroïdie, la dépression, les psychoses et le trouble bipolaire.
Fréquemment la crise d'angoisse ou crise de panique est associée à d'autres problèmes psychologiques : un syndrome de dépression, des phobies (phobie sociale, agoraphobie ou phobie des transports…)
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
L'anxiété généralisée constitue le trouble anxieux le plus courant. Elle touche entre 5 % et 8 % de la population. Les femmes sont deux fois plus touchées que les hommes, surtout après 40 ans. À partir de cet âge, une femme sur dix est concernée.
Trois antidépresseurs ont récemment démontré leur efficacité dans l'anxiété généralisée: la venlafaxine, la paroxétine et l'escitalopram.
Enfin, chez certaines personnes, la fréquence des crises est très élevée, soit plusieurs par jour, on parle alors de trouble panique. Le risque de dépression, de pensées suicidaires, de passage à l'acte suicidaire, d'abus de drogues ou d'alcool est accru en cas d'attaques de panique fréquentes.
Traitements. L'anxiété généralisée est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes qui présentent ce trouble de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.