Les requins sont attirés par certaines couleurs plus que par d'autres. Les couleurs vives, et particulièrement le jaune (des plongeurs parlent du jaune miam miam), semblent attirer les requins des zones tropicales. Les couleurs sombres qui ne contrastent pas avec les eaux semblent protéger des attaques de requin.
En théorie oui, car un requin peut être attiré par du sang à des kilomètres à la ronde. Les capacités olfactives surdéveloppées des squales leur permettent d'en détecter même de toutes petites quantités. Pour autant, on n'a jamais eu de preuve scientifique que les menstruations puissent favoriser une attaque de requin.
Avant de découvrir comment échapper à un requin, sachez qu'il existe quelques précautions à prendre pour ne pas attirer ces prédateurs : éviter de se baigner à l'aube ou au crépuscule, ne jamais se baigner seul loin du rivage, ne pas porter de bijoux brillants, qui pourraient être confondus avec des écailles de poisson ...
Au contraire, ils sont plus intéressés par les acides aminés provenant du sang et des intestins de leurs proies de prédilection, c'est-à-dire d'animaux marins, comme les mammifères marins ou les poissons.
On sait que les requins peuvent être attirés par des couleurs vives ou scintillantes. Et qu'ils sont plus attirés par le jaune et le rouge, que par le blanc et noir qui les repousseraient (d'où l'invention du Shark Camo).
– Urine et attaques de requins : il n'y a pas de relation démontrée entre ces deux facteurs. Le seul risque hypothétique est celui du surfeur ou de la surfeuse en maillot présentant une hématurie (sang dans les urines) qui pourrait éventuellement attirer les requins dont l'odorat est très développé.
Ce dernier diffuse donc de la lumière dans le but d'intriguer ses futures proies : les petits poissons ou crustacés sont irrémédiablement attirés par cette lueur peu commune. Le requin a ainsi tout le loisir de leur attraper de manière furtive.
Les requins peuvent entendre des sons pouvant provenir d'une source située à plus de 20 kilomètres de distance. Il semblerait, d'après expériences, que les requins soient sensibles aux basses fréquences, moins de 1.000 hertz (maximalité vers 100 hertz).
Des expériences ont montré que des sons rythmiques de basses fréquences ( 20 à 60 cycles par seconde, avec un pic à 40 hertz), ressemblant à ceux d'un mérou harponné, peuvent attirer directement sur l'émetteur de nombreuses espèces de requins.
Les requins voient très bien dans le noir, bien qu'ils soient daltoniens (ils ne perçoivent pas toutes les couleurs). Il y a pourtant une limite à la très bonne vue du requin (enfin des requins, devrait-on dire, car il en existe plus de 500 espèces actuelles), c'est la turbidité de l'eau.
"Au fur et à mesure que le requin se rapproche, assurez-vous de maintenir un contact visuel, tendez la main et verrouillez votre coude, détaille-t-elle. Vous devez ensuite poser votre main à plat sur le dessus de la tête de l'animal afin de vous pousser au dessus de lui.
Les requins qui attaquent les humains le font généralement par erreur ou accident. Ils confondent la personne avec une proie (tortues, otaries, …). Cela les poussent, la plupart du temps à lâcher la personne sans s'acharner.
Les requins sont présents dans toutes les mers et tous les océans du globe, à l'exception de l'Antarctique. Quelques espèces, comme le Requin-bouledogue (Carcharhinus leucas), sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, estuaires, lacs).
La coupe ou « cup » menstruelle est également une solution tout indiquée pour aller à la piscine avec ses règles. Cette dernière ne fuit pas et s'adapte particulièrement à la natation. Il suffit de bien la placer.
Par exemple, le requin bordé – qui vit dans des eaux chaudes subtropicales – ne pourrait survivre dans les eaux froides de l'Arctique. Par contre, d'autres espèces comme le grand requin blanc, sont à sang chaud et adaptent leur température corporelle en fonction de la température ambiante de l'eau.
Toujours à cause de la saturation en azote des tissus, il est recommandé de ne pas faire d'apnée ni de sport après une plongée. Un effort violent favorise en effet les accidents de décompression. Ce serait quand même dommage de se blesser après avoir plongé.
Les orques, meurtrières intrépides.
Les 10 pays qui comptent le plus d'attaques de requins depuis 1580 : Etats-Unis : 1 564 attaques. Australie : 682 attaques. Afrique du Sud : 258 attaques.
Le requin longimane, spécialiste des catastrophes
Le requin longimane "est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. C'est souvent la première espèce observée dans les eaux entourant les catastrophes en milieu océanique", explique le Florida Museum.
L'on dénombre six morsures mortelles en Australie, trois aux États-Unis et une dans les Caraïbes, dans les eaux de Saint-Martin. Les experts de Floride rapportent que six des dix morsures mortelles ont été causées par le requin blanc, qui est en outre impliqués dans au moins 16 morsures l'an dernier.
Une dizaine d'espèces peuvent s'attaquer aux humains, dont le requin blanc, le requin-tigre et le requin-bouledogue. Le plus dangereux est le requin-tigre parce qu'il est particulièrement opportuniste.
Chez les requins, mâles et femelles s'accouplent. mais parfois, les femelles ne mettent pas instantanément en contact les spermatozoïdes avec les ovules . Elles les stockent dans une glande (particulièrement bien développée chez les espèces ovipares) avant de les libérer.
Les requins ont évolué durant près de quatre cent millions d'années et ont un rôle déterminant dans les écosystèmes marins. A l'image des prédateurs terrestres comme les lions et les loups, les requins ont un rôle écologique essentiel et aident au maintien de l'équilibre fragile et la bonne santé des océans.
Grâce à sa taille gigantesque, pouvant parfois atteindre les 20 mètres de long, le requin-baleine est considéré comme le plus grand poisson au monde et comme l'un des dignes héritiers du mégalodon — une espèce géante de requins éteinte il y a de cela plusieurs centaines de milliers d'années.
Taper sur le nez du prédateur
C'est en tous cas ainsi que l'océanographe Jacques-Yves Cousteau repoussait les grands requins blancs lors de ces périlleuses plongées. «Il leur tapait sur le nez ou les branchies. Ces zones couvertes de capteurs sont très sensibles, ça peut les dissuader», ajoute le biologiste.