La fumée d'un feu d'essence contient des composants toxiques, notamment du benzène, du xylène, de l'heptane, du toluène et de l'hexane. Ce sont des hydrocarbures aromatiques et aliphatiques ayant des effets néfastes sur la santé.
Le carburant s'embrase sous forme gazeuse et non liquide, son point d'auto-inflammation (mot compliqué pour dire la température à laquelle l'essence forme des vapeurs puis s'enflamme) se situant à 250 °C.
Pour qu'un réservoir explose, il faudrait donc qu'il soit sous pression afin que le carburant soit pulvérisé en un nuage et s'enflamme. Mais, dans la plupart des incendies de voiture, l'essence fuit du réservoir, souvent en plastique, et brûle.
Le gasoil s'enflamme spontanément lorsqu'il est sous forme de spray, comme dans la chambre de combustion des moteurs. Mais vous pouvez appliquer la pression que vous voulez à un volume de gasoil, cela ne sera pas suffisant pour qu'il s'enflamme.
Le piston continue à descendre, découvre la lumière d'admission et d'échappement : le gaz en pénétrant chasse les gaz de combustion. Le piston remonte et comprime le mélange air-carburant. Ce dernier monte en pression et en température, ce qui facilite son inflammation au moment de l'étincelle : la combustion se fait.
Le fonctionnement repose sur l'auto-inflammation du gazole, fioul lourd ou encore huile végétale brute dans de l'air comprimé à un rapport de compression de plus de 1:15 du volume du cylindre, dont la température est portée à quelque 600 °C .
Cette combustion anormale produit un bruit sourd de grondement et est dénommée pour cette raison par les spécialistes une combustion de type "rumble".
Le carburant s'embrase sous forme gazeuse et non liquide, son point d'auto-inflammation (mot compliqué pour dire la température à laquelle l'essence forme des vapeurs puis s'enflamme) se situant à 250 °C.
Or, ces deux carburants ne varient que par leur taux d'octane : la SP98 assure en principe une combustion plus optimale et protège mieux votre moteur. Il n'y a donc pas de risque à confondre les deux produits.
Utilisez l'extincteur
Utilisez l'extincteur à quelques reprises sur le feu et refermez ensuite le capot ou la portière que vous avez précédemment ouvert(e). Regardez si de nouvelles flammes se forment et répétez alors les points 4 et 5 jusqu'à ce que le feu soit éteint.
Fumer à proximité des stations-service est très dangereux car les vapeurs qui se dégagent du carburant sont très inflammables. Avec la flambée des prix du carburant, le passage à la pompe peut devenir un moment éminemment stressant.
Contrairement à l'essence, très volatile, le diesel ne prend pas feu au contact d'une flamme, parce qu'il ne se mêle pas aisément à l'air.
Le point d'éclair du gazole est supérieur à 55 °C, mais son point d'auto-inflammation est bas (210 °C).
Les liquides inflammables (comme le pétrole ou les huile) ne doivent pas non plus être éteints avec de l'eau. En essayant d'éteindre votre friteuse avec votre carafe d'eau, vous risquez des projections d'huile bouillante, car l'eau ne se mélange pas aux graisses.
– La façon la plus simple est d'éviter tout contact de l'air avec la combustion pour empêcher l'oxygène d'alimentation le feu. – Pourtant, la stratégie la plus populaire est l'utilisation des extincteurs. Ils expulsent deux produits chimiques qui réagissent les uns avec les autres et produisent de l'eau.
Le plomb est ajouté à l'essence depuis les années 1920, pour deux raisons. Il sert à lubrifier les soupapes des moteurs et surtout a un rôle d'antidétonant, en évitant que le mélange air-essence n'explose trop tôt. Cette caractéristique est symbolisée par « l'indice d'octane ».
Par conséquent, si votre véhicule essence a été construit après 1991, il est tout à fait possible de mélanger du sans plomb 95 et 98, sans que cela ne représente un danger pour votre moteur, pour votre véhicule en général ou pour l'environnement.
Rappelons le principe : l'essence super présente un plus haut indice d'octane, ce qui lui permet de se consumer de façon différente, à une température différente, ce qui est souvent nécessaire pour les moteurs de performance ou les moteurs turbo.
L'alcool éthylique est un liquide facilement inflammable dont les vapeurs peuvent former des mélanges explosifs avec l'air. Les solutions aqueuses peuvent aussi s'enflammer aisément, en effet, le point éclair d'une solution à 10% est de 49°C (fiche INRS 48). L'alcool peut réagir vivement avec des oxydants puissants.
La combustion spontanée (ou auto-inflammation) touche particulièrement les stockages de fourrage (foins, pailles) en extérieur et surtout entreposés dans des hangars ou silo.
Issu du raffinage du pétrole, il résulte du soutirage pendant la distillation d'une coupe avec un point initial (PI) de distillation compris entre 150 °C et 180 °C , et un point final (PF) de distillation entre 225 °C et 250 °C .
Les causes du cliquetis
La température d'admission trop élevée. C'est notamment le cas dans un moteur turbo-compressé, ce dernier augmentant la température de l'air qu'il compresse (travail thermodynamique), le rendant plus sensible à l'auto-allumage lorsqu'il est mélangé au carburant.
En résumé, l'indice d'octane permet de mesurer la résistance à l'auto-allumage ou allumage non contrôlé d'un carburant dans un moteur à allumage commandé. Plus l'indice d'octane de votre essence est élevé, plus la longévité de votre moteur est préservée.
Le capteur de cliquetis est boulonné sur le bloc moteur. Il détecte et identifie les vibrations pour les transmettre à l'ECU (unité de commande électronique) sous forme de signaux électriques. L'ECU modifie ensuite la courbe d'allumage en ajoutant du retard afin de les supprimer.