Qu'est-ce qui différencie une entreprise sociale et solidaire comme Websourd d'une entreprise classique ? Cela peut être son domaine d'activité, commerce équitable, microfinance… mais aussi ses règles de fonctionnement. En particulier dans les pratiques de rémunération.
La principale différence par rapport aux entreprises issues de l'économie traditionnelle réside avant tout dans son mode de gestion démocratique et participatif.
Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale.
Ces entreprises agissent dans tous les secteurs d'activité. Leur point commun, c'est de soutenir des personnes en difficulté, de lutter contre les exclusions et les inégalités, ou de promouvoir la participation des salariés.
Quelle que soit la forme de leur structure juridique, les entreprises de l'ESS se distinguent par leur but d'utilité sociale (soutien à des publics vulnérables, cohésion territoriale ou développement durable) et l'orientation de leurs excédents vers la poursuite de leur activité souvent non lucrative.
Une entreprise sociale se définit par la valeur sociétale placée au centre de son modèle économique et de ses principes, et par son impact positif sur la société. Cette approche la distingue d'une entreprise classique, même si elle peut être amenée à vendre des produits ou services.
Les structures de l'ESS, quel que soit leur statut juridique, ne peuvent par ailleurs pas être revendues, contrairement aux start-up de l'économie collaborative. «Le Crédit coopératif, par exemple, ne pourrait pas être racheté.
Elle touche les secteurs de la santé, de l'éducation, s'intéresse à la réinsertion des personnes en difficulté sur le marché de l'emploi, valorise le commerce équitable, met en place des projets de développement durable… en bref, elle vise à « créer un monde meilleur. »
Les points défavorables sont la montée de la consommation individualisée, l'exigence de prix bas et la baisse des ressources publiques; la mise en commun de moyens, leviers majeurs d'efficacité, ne sont pas facilités en statut ESS; de plus, son mode d'action et ses impacts deviennent des freins dans un univers à la ...
L'économie sociale et solidaire s'articule autour de trois grands principes révélateurs de la philosophe et de la vision du monde qu'il prône : le volontariat, la démocratie, ma primauté de l'homme sur le capital.
Il s'agit d'une économie qui se centre sur l'Humain et son environnement, autour de différents statuts : coopératives, mutuelles, associations, fondations et entreprises solidaires d'utilité sociale.
Ouvert depuis le 21 novembre, le magasin Biocoop est une entreprise certifiée « Économie sociale et solidaire (ESS) ». Ce qui signifie que ce commerce doit respecter impérativement trois valeurs : solidarité, performance économique et utilité sociale.
Aujourd'hui la principale difficulté qui explique que le mouvement de l'Économie sociale et solidaire peine à prendre de l'ampleur, aussi bien à l'intérieur de la sphère de l'ESS qu'auprès des autorités politiques, s'explique par ce débat de fond sur la vision de l'entreprise sociale.
Dans le service public, il n'y a pas de profit. Dans le secteur privé lucratif, le profit généré va être réparti de manière proportionnelle aux actionnaires. Une fois que ces derniers ont reçu leurs dividendes, l'argent est sorti de l'entreprise. Il ne profite donc pas aux membres de cette collectivité.
L'économie sociale et solidaire (ESS) se caractérise par une manière différente d'entreprendre et vise à promouvoir des formes d'entreprises qui privilégient le service rendu avant le profit, tout en étant de véritables acteurs économiques.
Quelques enjeux et opportunités :
Transmettre le socle des valeurs de la République (Liberté, égalité, fraternité) Accompagner les élèves dans leur orientation par la découverte des métiers et des entreprises de l'ESS : 750 000 emplois sont à renouveler dans les entreprises de l'ESS d'ici 2025.
A travers les acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS), votre investissement finance des entrepreneurs et permet l'émergence et le développement d'activités économiques locales à but non lucratif. Dans l'ESS les secteurs d'activité sont nombreux et le potentiel de croissance considérable.
Ils contribuent à un monde plus humain et respectueux des générations futures. L'ESS propose un modèle de développement alternatif, démocratique, favorisant la participation et l'implication des citoyens ou acteurs du territoire et mettant en œuvre un partage des richesses différent.
son mode de gouvernance : sa gouvernance doit être démocratique en prévoyant notamment l'information et la participation des associés et des salariés. sa gestion financière : ses bénéfices doivent être consacrés au maintien ou au développement de l'entreprise et ses réserves obligatoires sont non distribuables.
Le terme d'économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de structures qui reposent sur des valeurs et des principes communs : utilité sociale, coopération, ancrage local adapté aux nécessités de chaque territoire et de ses habitants.
À la différence d'une entreprise individuelle, une société est une entité autonome puisqu'il s'agit d'une personne morale. On retrouve au sein d'une société un dirigeant ainsi qu'un ou plusieurs associés. Il s'agit donc d'une structure distincte de l'entrepreneur.
La société moderne, contrairement à la société traditionnelle, n'est pas structurée de façon hiérarchique sur la base des différences de rangs et de rôles fixes, mais en domaines sociaux équivalents qui produisent et reproduisent des inégalités sans pour autant leur attribuer d'utilités ou de fonctions précises ( ...