Chez la plupart des femmes, deux causes reviennent le plus pour expliquer cet écart avec les hommes : le manque de temps et le sentiment d'insécurité. « Pour réussir à tout gérer, j'ai dû rogner sur mon temps de loisirs. Ce temps qui n'était qu'à moi et qui inclut le sport », reconnaît Pauline.
La charge mentale, la santé et la solitude nuisent à l'activité physique des femmes. Et la majorité de ces non-sportifs (63 %, précisément), ce sont des femmes, souvent âgées de plus de 50 ans et moins diplômées que la moyenne nationale.
Sexisme, femmes aiment moins le sport que les hommes, sports traditionnellement masculins, qu'elles ne peuvent même pas faire ? ou qui ne sont "pas pour elles" ? Les femmes ont les mêmes droits que les hommes : légalement, les clubs doivent être ouverts aux deux genres.
Parmi les obstacles moyens, la plupart sont aussi des obstacles personnels : coût trop élevé, maladie, handicap ou blessure à long terme, sentiment d'être mal à l'aise, manque d'habiletés et peur de se blesser.
Dans les faits, ce sont surtout des activités réservées aux hommes. Plusieurs études le révèlent, montrant que les sportives sont reléguées au second plan dans l'espace public. Face à ce constat, l'association Sine Qua Non milite pour que les femmes se réapproprient les équipements sportifs de plein air.
M.B. Stéréotypes, dépassement de soi, organisation familiale... De nombreux éléments expliquent pourquoi les femmes n'ont pas les mêmes pratiques physiques ou sportives que les hommes, relève une étude de l'Insee...
33% des femmes de 16 à 24 ans pratiquent une activité une fois par semaine, soit 12 points de moins que chez les hommes. Un écart qui s'explique surtout par la persistance de certains stéréotypes : une personne sur deux considère encore que « certains sports conviennent mieux aux garçons qu'aux filles », selon l'Insee.
Selon les chercheurs, trop d'exercice physique pourrait conduire, non seulement à de la fatigue, des troubles du sommeil, des douleurs musculaires, mais aussi à une baisse de nos capacités cérébrales, et de l'impulsivité.
Qu'est-ce que la bigorexie ? La bigorexie, ou sportoolisme, est une addiction excessive au sport qui touche aussi bien les sportifs amateurs que professionnels. Elle vient du mot anglais «big» («gros») et du mot grec «orexie» («appétit»).
Il existe des inégalités entre les femmes et les hommes dans la pratique du sport. Les femmes pratiquent davantage le sport de manière encadrée ou en club, mais elles sont moins nombreuses à participer à des compétitions.
Elles sont privées de leur liberté et n'ont d'autres activités que les responsabilités familiales. L'absence de toilettes et de vestiaires séparés des garçons, de surveillance ou d'éclairage sur les terrains et dans les salles de sport sont aussi des obstacles à la pratique du sport par les filles.
Quelques sports olympiques comptent 80% de femmes ou plus : les sports de glace, l'équitation et la gymnastique, quand le tir, le rugby ou encore le football figurent parmi les disciplines en comptant le moins.
Même si la tendance est à l'amélioration, les femmes font moins d'activités physiques que les hommes. Autocensure, charge mentale... le point en statistiques sur ces inégalités.
Le sport améliore la capacité de gérer la pression.
En participant à des sports, les filles apprennent à gagner et à perdre. Elles acquièrent de la résilience et développent des mécanismes d'adaptation. Elles apprennent aussi à accepter leur corps et rencontrent d'autres personnes qui ont les mêmes intérêts qu'elles.
Les femmes ne furent admises aux Jeux olympiques qu'en 1928 et dans 5 épreuves seulement : saut en hauteur, javelot, 100 mètres, 800 mètres et relais 4 x 100 mètres. Le sport féminin se développa alors rapidement en France et les femmes abordèrent et même le football, la barette (rugby féminin) et la pelote basque.
- Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives. - Je bois 3 à 4 gorgées d'eau toutes les 30 minutes d'exercice, à l'entraînement comme en compétition. - J'évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures à -5 °C ou supérieures à 30 °C.
Tous les véhicules sont équipés de deux systèmes de freins distincts, le frein de service et le frein de stationnement. Un autre système connu, le frein moteur, peut lui aussi être utilisé pour ralentir le véhicule.
Activité physique : les recommandations.
- Une activité cardiorespiratoire 5 fois par semaine, pendant 30 minutes (vélo, marche, course…) ; - Une activité de renforcement musculaire 1 à 2 fois par semaine (natation, tennis, aérobic…) ; - Des exercices d'assouplissement 2 à 3 fois par semaine (gym, yoga…).
Les facteurs de risque liés à l'activité physique au travail
les facteurs individuels (âge, état de santé, douleurs existantes…) ; les facteurs psychosociaux (exigences émotionnelles, rapports sociaux…) ; les facteurs liés à l'entreprise (méthodes de management, formation du personnel…).
A partir du moment où le sport se professionnalise, des règles sont mises en place, qui elles-mêmes vont susciter des conflits d'interprétation, des conflits de normes. Le recours au juge est aussi naturellement alimenté par les intérêts financiers en jeu dans le sport.
Le sport prévient les maladies et les problèmes de santé. Il stimule les lipoprotéines de haute densité (HDL) et diminue le taux de triglycéride, constituant principal des graisses. L'activité physique améliore également la circulation sanguine, réduisant ainsi le risque de maladies cardiaques.
Le sexisme dans le sport présente de nombreux aspects. Il s'agit de l'exclusion de certains sports, de la discrimination, de la violence sexuelle et d'autres comportements transgressifs, de la couverture médiatique, de l'accès aux postes de direction, de l'inégalité salariale, de financement,...
Les chiffres clés
244 millions d'enfants âgés de 6 à 18 ans dans le monde ne sont pas scolarisés dont 118,5 millions de filles. Chaque année, 12 millions de filles sont mariées avant l'âge de 18 ans. En temps de crise, les filles ont 2,5 fois plus de risques d'être déscolarisées que les garçons.
Plafond de verre et inégalités de salaires entre hommes et femmes se cumulent : en France, selon l'INSEE, les 10 % des femmes les moins bien rémunérées ont un salaire inférieur de 7 % à celui des hommes. Au niveau médian, les femmes gagnent un salaire inférieur de 13% à celui des hommes.