Le délit de fuite définit le fait, pour tout conducteur d'un véhicule « sachant qu'il vient de causer ou d'occasionner un accident, de ne pas s'arrêter et de tenter ainsi d'échapper à la responsabilité pénale ou civile qu'il peut avoir encourue ».
Pour reconnaître un délit de fuite, il faut la réunion de certaines conditions au moment des faits. Avant tout, le conducteur doit avoir provoqué l'accident. Il doit en être conscient et avoir décidé d'échapper à ses responsabilités pénales et civiles. Il s'agit d'un délit pénal passible de sanctions.
À RETENIR : Comment nier un délit de fuite ? Pour nier un délit de fuite, il est conseillé de faire appel un avocat en droit routier. Il convient également de prévenir la compagnie d'assurance qui émet l'accusation et de lui envoyer une lettre de contestation de votre responsabilité.
Un délit de fuite, c'est lorsqu'une personne qui les lieux d'un accident sans avoir donné son identité, et qui est donc introuvable.
Si le refus d'obtempérer vise principalement une volonté de ne pas se soumettre à un contrôle routier, le Délit de fuite prend acte lorsque l'usager fuit un acte illégal qu'il aurait commis et décide de ne pas décliner son identité.
Les sanctions
Voici la liste des sanctions qui sont prononcées à l'encontre des conducteurs coupables d'un délit de fuite : un retrait de 6 points sur le permis de conduire. une amende dont le montant peut aller jusqu'à 75 000 € une peine de prison pouvant durer jusqu'à 3 ans.
Peut-on contester un refus d'obtempérer ? À l'instar de nombreuses autres infractions au code de la route, il est possible de contester un refus d'obtempérer en adressant un recours auprès du préfet.
Un conducteur peut refuser de signer un constat : vous ne pouvez pas l'y contraindre ! Evitez de vous énerver et ne vous inquiétez pas. Informez-le, s'il conteste votre point de vue sur l'accident, qu'il existe une partie Observations sur le constat. Il peut à cet endroit-là faire état de son point de vue.
- Prenez les coordonnées des témoins. - Remplissez tout de même un constat et signez-le en indiquant le délit de fuite ou le refus de signer le constat amiable dans les observations. Le constat doit être envoyé à votre assureur dans les 5 jours qui suivent l'accident, par courrier recommandé avec accusé de réception.
Il faut lui envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception afin de lui faire part de la volonté d'utiliser son droit de contestation, en expliquant ses arguments, appuyés par des preuves, notamment des photos, par exemple.
Refus d'obtempérer : définition
Le refus d'obtempérer est un délit routier se caractérisant par le fait qu'un conducteur choisisse de ne pas s'arrêter après qu'il en ait reçu l'ordre de la part d'agents appartenant aux forces de police ou de gendarmerie. Ne risquez pas un échec.
La contravention est la moins grave des 3 infractions, le délit est l'infraction intermédiaire et le crime est l'infraction la plus grave.
Concrètement le piéton qui commet une faute en ne respectant pas le code de la route a le droit quand même d'être indemnisé. En revanche si à cause de sa faute le véhicule a des dommages, le piéton reste responsable des dommages au véhicule. C'est son assureur responsabilité civile qui interviendra alors.
Le délit de faciès désigne le fait de juger une personne à son apparence et à son physique. Cela ne s'étend donc pas simplement qu'au faciès, mais également à la couleur de peau, au style vestimentaire, à son accent, à son sexe, etc.
Si vous avez eu un accident de la circulation avec un ou plusieurs autres véhicules, vous devez remplir un constat amiable d'accident. Cela permettra aux assureurs de déterminer plus facilement qui est responsable de l'accident et de vous indemniser.
Si vous avez utilisé un constat papier, vous disposez au maximum de 5 jours ouvrés après l'accident pour le remettre à votre assurance, par courrier ou en mains propres. Passé ce délai, votre assureur peut refuser de prendre en charge le sinistre.
Demander de l'aide aux témoins de l'accident : il convient de préciser leurs coordonnées dans le constat du délit de fuite ; Rédiger seul un constat amiable : indiquez-y les éléments dont vous avez connaissance et le descriptif des dégâts. Pensez à réaliser un croquis de l'accident et à mettre en évidence les dégâts.
En matière d'assurance, la règle est simple : en cas d'accrochage dans un parking, le conducteur du véhicule en mouvement est présumé responsable à 100 %. Cette règle s'applique sauf dans le cas où le véhicule stationné était mal garé (dans ce cas, la faute sera partagée entre les conducteurs).
Faire le constat plus tard
Après l'accident prenez toutes les informations nécessaires (coordonnées, plaque d'immatriculation, photographies, marque et modèle de la voiture, numéro d'assuré…) de l'autre conducteur. S'il y avait des témoins, demandez également leur adresse, nom et numéro de téléphone.
Ce refus peut entraîner une peine de deux ans d' emprisonnement, 4.500€ d'amende, une suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans, l'annulation du permis de conduire et six points de permis.
En ce qui concerne les crimes moins graves, les policiers peuvent vous arrêter sans mandat s'ils vous ont vu commettre un crime et doivent vous identifier, pour vous empêcher de commettre un crime ou de détruire des preuves ou pour vous escorter au tribunal.
Demandez si vous êtes libre de partir. Si un policier vous arrête à tort ou vous retient sans une raison apparente, vous pouvez lui demander si vous êtes libre de partir ou pas. Si ce dernier n'a aucune raison de vous retenir et vous arrête quand même, il devra vous laisser partir.
Quand vous cumulez 50 % de bonus en trois ans, si vous êtes impliqué dans un accident dont vous êtes responsable, votre assureur ne vous appliquera pas de malus. Par contre, en cas de récidive, votre bonus sera diminué, et si votre malus augmente trop, votre contrat d'assurance pourra être résilié.
Différences entre la sécurité active et passive
En effet, le but de ceux deux catégories d'équipements est bien d'assurer au maximum la sécurité des conducteurs, la sécurité active en tentant d'éviter l'accident et la sécurité passive en essayant d'en réduire les conséquences.
Cette infraction est punie d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende. Les peines complémentaires : Sanction qui peut s'ajouter à une peine principale de prison ou d'amende. Exemples : privation des droits civiques (droit de vote et éligibilité...), obligation de soins, retrait du permis de conduire.