La fausse couche est une interruption spontanée de grossesse qui survient au cours des cinq premiers mois. Quand elle se produit dans les 10 premières semaines de grossesse, elle se traduit par l'expulsion d'un embryon de l'utérus.
Dans le cas d'une fausse couche dite précoce (avant 14 semaines d'aménorrhée), le fœtus (ou l'embryon selon le stade de la grossesse) est généralement expulsé par voie naturelle. Les symptômes de la fausse couche sont souvent des saignements et/ou des contractions qui occasionnent des douleurs plus ou moins vives.
La première solution, c'est l'expectative. Il n'y a pas de risque infectieux à laisser la nature faire son œuvre en expulsant l'œuf clair. Au bout de 7 à 10 jours, s'il ne s'est rien passé, on interviendra. La prise de médicaments.
Le curetage est réalisé sous anesthésie locale ou générale et dure 10 à 15 minutes. Le médecin racle la muqueuse utérine à l'aide d'une curette, afin de retirer toute trace de placenta. Il est possible de prescrire une injection d'ocytocine pour aider la contraction de l'utérus et éviter les risques d'hémorragie.
La fausse couche est une interruption spontanée de grossesse qui survient au cours des 5 premiers mois. Elle se manifeste par des saignements vaginaux accompagnés de douleurs dans la partie basse du ventre. Ces symptômes doivent conduire à consulter un médecin. Dans certains cas, un traitement est nécessaire.
Il s'agit d'un problème chromosomique qui empêche le bon développement et la viabilité de l'embryon. Le corps détecte cette anomalie puis expulse naturellement l'embryon ou le fœtus non viable. D'autres raisons peuvent être la cause d'une fausse couche.
Avant que le saignement arrive, il faut compter une quinzaine de jours. Le saignement n'est en fait que la traduction d'un phénomène qui s'est déjà passé. En général les saignements durent une semaine, pour une fausse couche à 8 ou 9 semaines.
Combien de temps durent les saignements ? Après une fausse-couche, les saignements virent progressivement du rouge au brun et durent entre deux et quatre semaines. Pendant cette période, le risque d'infection est plus élevé.
Toutes les méthodes de prise en charge d'une fausse couche peuvent causer de la fatigue, des nausées, une sensibilité des seins ou d'autres symptômes de grossesse. Ces symptômes peuvent persister pendant 1-2 semaines environ, car votre corps élimine lentement toutes les hormones de grossesse.
L'examen gynécologique et échographique sont essentiels après une fausse couche afin de déterminer si un traitement médical ou chirurgical (ou aucun) est nécessaire.
Une fausse couche se manifeste en effet généralement par des saignements et des douleurs pelviennes. D'autres signes peuvent donner l'alerte, comme des seins qui dégonflent d'un coup, ou des nausées qui s'apaisent.
Une fausse couche isolée n'altère en rien la fertilité. Elle n'a aucune incidence sur le succès des grossesses futures. Il est donc tout à fait possible de retomber enceinte après une fausse couche. En revanche, des fausses couches à répétition peuvent être le signe d'un problème de fertilité au sein du couple.
- Le traitement médical par l'administration de misoprostol consiste à accélérer l'expulsion du produit de conception et des éventuels débris ovulaires en induisant des contractions utérines qui vont permettre l'ouverture plus rapide du col de l'utérus.
Si vous faites véritablement une fausse couche, vous ressentirez des crampes utérines ou des douleurs dans le bas du dos. Vos saignements et vos crampes s'aggraveront au fil du temps. Il est possible que vous ressentiez une douleur intense et imbibiez plusieurs serviettes hygiéniques en une heure.
Sauf dans de très rares cas où des complications sont intervenues après l'interruption de la grossesse (comme une infection de l'utérus), il n'existe pas de risque particulier à retomber enceinte après une fausse couche précoce.
Dans de rares cas, la fausse couche peut provoquer une infection qui se manifeste par de la fièvre, des douleurs et des pertes vaginales. Les conséquences psychologiques, quant à elles, sont beaucoup plus fréquentes et importantes (tristesse, désarroi, culpabilité…).
Après une fausse couche, mettre des mots sur le désarroi
A l'angoisse ressentie de ne pouvoir être mère et parfois la honte de n'avoir pas été capable de mener à terme ce projet, s'ajoute l'impression d'avoir perdu son statut social, sa raison d'être et parfois aussi un sentiment de perte de maîtrise de sa vie.
Ce type de perte de sang ne doit pas te tracasser car il est sans risque. En effet, durant la grossesse, le col de l'utérus est fragilisé et davantage vascularisé, ce qui explique le fait qu'il est davantage susceptible de saigner. Il s'agit de petites pertes de sang s'apparentant à un spotting.
Lors de l'expulsion, les saignements sont le plus souvent plus abondants que des règles, et accompagnés de caillots. La méthode est efficace dans 98% des cas. Dans quelques cas, la grossesse peut continuer ou l'expulsion être incomplète, malgré des saignements parfois importants.
Le curetage se fait sous anesthésie générale par les voies naturelles. La position est "gynécologique", c'est-à-dire les jambes remontées et écartées. Le chirurgien s'installe face à l'utérus de sa patiente et, grâce à des instruments de diamètres progressifs (appelés "bougies de Hegar"), dilate le col.
Si la fausse couche intervient tôt, c'est-à-dire au cours des 4 à 6 premières semaines de grossesse, votre ovulation aura lieu dans les 2 à 4 semaines qui suivent la fausse couche. Vous pouvez tout à fait tomber enceinte à ce moment-là soit avant le retour de votre cycle menstruel.
Pendant neuf mois, vos règles ont disparu et voilà que quelques semaines après la sortie de la maternité, elles sont sur le point de faire leur réapparition. C'est ce qu'on appelle le retour de couches.
Selon une étude menée par le département de Psychologie de la City de l'University of London, publiée dans la revue Scientific Reports, les antécédents d'exposition au stress psychologique peuvent augmenter le risque de fausse couche jusqu'à 42%.