C'est le typhon qui est le plus violent. D'ailleurs certains sont même qualifiés de super-typhons lorsqu'ils dépassent les 241 km/h. C'est le cas du super typhon Dujuan qui a touché Taïwan en début de semaine.
Ces deux phénomènes météo extrêmes sont des tourbillons atmosphériques violents qui peuvent causer la mort. Cependant, ils diffèrent autant par la façon dont ils se forment que par leur étendue et leurs effets. D'une violence extraordinaire, l'ouragan est la tempête la plus destructrice en force et en étendue.
Bien que les vents des plus puissantes tornades dépassent de loin ceux des cyclones les plus puissants, les cyclones sont la cause de bien plus de dégâts, individuellement et sur une saison.
Dans le cas des ouragans, le plus normal est que les vents oscillent entre 120 et 240 km/h. Cependant, dans le cas des tornades, bien qu'elles soient plus petites, la vitesse de leurs vents peut atteindre les 500 km/h ce qui les rend si destructeurs, même pour les plus petits.
Le super typhon Haiyan, le cyclone annoncé comme le plus violent au monde cette année, a commencé à frapper les Philippines vendredi 8 novembre 2013, provoquant des inondations et détruisant des bâtiments.
A noter que le typhon NANCY, le 12 septembre 1961 dans le Pacifique nord-ouest, est considéré comme celui ayant généré les vents soutenus (sur 1 minute) les plus violents avec 185 noeuds ou 340 km/h, mais la valeur de sa pression centrale, 888 hPa, amène à douter de ce record.
Le plus violent reste Tip, en 1979. Ses vents ont soufflé jusqu'à 305 km/h. Des bourrasques à 1.000 kilomètres de son centre ont également été enregistrés. Bien qu'elle ne provoque pas des dégâts aussi conséquents que les ouragans ou les typhons, les tornades sont les plus dangereuses.
La tornade des trois États a parcouru 378 km du sud-est du Missouri, à travers le Sud de l'Illinois, pour se terminer dans le sud-ouest de l'Indiana, soit la plus longue jamais enregistrée mondialement.
Une trombe marine est le même phénomène qu'une tornade mais se produisant sur l'eau. Il s'agit donc d'une colonne d'air en rotation prenant la forme d'un entonnoir nuageux, aussi appelé tuba, se développant entre la surface d'un plan d'eau (mer, lac, etc. ) et un nuage en altitude.
Le super typhon Noru a frappé les Philippines dimanche 25 septembre avec des vents à plus de 250 km/h et des vagues de 15 mètres ! Noru est jusqu'à maintenant le plus puissant phénomène cyclonique, tous océans confondus, de cette année 2022.
Aux alentours de la France métropolitaine, seules les eaux de la Méditerranée peuvent parfois atteindre le seuil des 27 degrés, mais durant de courtes périodes, et sur des étendues trop réduites pour qu'une dépression ait le temps d'évoluer en cyclone. C'est la raison pour laquelle aucun cyclone n'est à craindre.
Dans le sud-ouest de ce même océan, ce sont simplement des « cyclones tropicaux ». Pour être considérée comme un ouragan, un typhon ou un cyclone, une tempête doit atteindre des vitesses de vent supérieures à 119 km/h. Si les vents d'un ouragan dépassent les 179 km/h, il se classe en « ouragan intense ».
En matière de tempêtes, la règle est simple : depuis les années 70, les centres de météorologie alternent prénoms féminins et masculins. Avant cela, les catastrophes étaient associées à des noms féminins, au prétexte que leur humeur était aussi imprévisible que les ouragans.
La tornade concentre encore plus le tourbillon sur quelques dizaines de mètre. Pour stopper la tornade, il faut commencer par stopper le tourbillon de la supercellule. Pour cela, il faut évacuer l'air chaud et l'humidité en son centre. Et pas une seule seconde, mais pendant disons plusieurs minutes.
Mais, c'est aux Etats-Unis qu'on trouve le plus de tornades. C'est de loin le pays le plus touché. La majeure partie d'entre elles se retrouvent dans la région qui englobe le Texas, l'Oklahoma, le Nebraska, le Kansas et le Missouri. Ces états ont étés surnommés le "Tornado Alley".
Leur diamètre varie de quelques dizaines de mètres à quelques kilomètres, leur durée de vie de quelques minutes à plus de 2 heures, leur trajectoire de quelques centaines de mètres à plus de 100 km. Les tornades se déplacent en moyenne à 50 km/h, mais, dans certains cas, elles dépassent 100 km/h.
Ce phénomène météorologique de petite échelle qu'est la trombe marine apparaît sous la forme d'un tourbillon de vent, de la même manière qu'une tornade terrestre. Ce tourbillon s'étend de la base d'un nuage convectif jusqu'à la surface de la mer.
Trombes et tornades désignent le même phénomène météorologique : ils possèdent la même forme, en entonnoir, et se produisent quand l'atmosphère est très instable et orageuse. La tornade se produit dans les terres. La trombe se forme en mer. Mais une trombe née en mer peut atteindre les terres, et réciproquement.
Les vents violents ramassent poussières et débris, et, sous l'effet de cette basse pression, un nuage en forme d'entonnoir se crée, de la base du cumulonimbus jusqu'au sol. Si le nuage n'atteint pas la surface, on a un entonnoir nuageux. L'entonnoir nuageux qui touche le sol est une tornade.
En Gironde, des tornades de feu pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres de haut ont été observées. Même les pompiers les plus aguerris le disent, elles sont monstrueuses et comparables à ce qui sévit en Californie, aux États-Unis.
Le parcours en zigzag de la trombe d'après Frédéric Zurcher et Élie Philippe Margollé (Trombes et cyclones, 1876). La tornade de Montville, aussi appelée à l'époque trombe de Montville, est la tornade la plus meurtrière jamais recensée en France avec soixante-quinze morts.
En fait, cela s'explique par la situation géographique du pays : des masses d'air froides et sèches descendent du Canada et des masses d'air chaudes et humides remontent du Golfe du Mexique ; elles se rencontrent dans une zone qu'on appelle la “Tornado Alley” (le “couloir aux tornades”).
Cela serait dû à la modification de la pression atmosphérique, qui, de manière insidieuse, modifie notre pression artérielle. C'est également le cas lorsque l'on grimpe en montagne, où la pression est différente, ce que l'on traduit par la fatigue due au grand air.
Wilma est l'ouragan le plus intense jamais observé sur le bassin cyclonique de l'océan Atlantique nord, avec une pression barométrique centrale de 882 hPa ( 18 octobre 2005 à 8 h EDT). Le record précédent avait été atteint par l'ouragan Gilbert en 1988 (888 hPa ).