-C., Socrate se voit accusé par Mélétos principalement, ainsi que deux de ses amis, Lycon et Anytos, de deux crimes, définis sous trois chefs d'accusation : Ne pas reconnaître les dieux que reconnaît la cité (être impie) ; Introduire des divinités nouvelles (son daimôn) ; Corrompre les jeunes gens.
Dénonciateur de la corruption, c'est lui le corrupteur ! Ses accusateurs, Anytos, Mélétos et Lycon, ont formulé une plainte contre lui : « Socrate est coupable de ne point croire aux dieux que révère la cité, d'introduire des divinités nouvelles, et de corrompre la jeunesse. »
Et le chef d'accusation est que Socrate cause un tort à la cité en rejetant sa religion, en ne croyant pas aux dieux auxquels croit la cité, et en corrompant les jeunes gens qu'il incite à ne pas croire, eux non plus, à ces dieux.
Le philosophe athénien Socrate est accusé par Mélétos de corrompre la jeunesse, de nier les dieux de la cité et d'introduire des divinités nouvelles à Athènes.
Parce que Socrate était un accoucheur d'idée. Peu importe le nombre de pardons, il aurait toujours amené les hommes à trouver la vérité à l'intérieur de soi. Vous l'avez dit vous même, c'est une mort par exécution, ce qui implique vouloir tuer la bête. C'est la victoire de l'ignorance sur l'introspection.
Alors que les sophistes en font une technique argumentative monnayable auprès des futurs gouvernants, Socrate la conçoit comme la recherche en commun d'une vérité accessible à tous parce qu'elle n'appartient à personne.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.
Les faits d'abord : en mars 399 a.c., un jeune poète insignifiant du nom de Mélétos dépose entre les mains de l'archonte-roi la plainte suivante : « Socrate est coupable de ne pas reconnaître comme dieux les dieux de la Cité et d'en introduire de nouveaux ; il est coupable aussi de corrompre la jeunesse.
“Connais-toi toi-même.” Devise inscrite au frontispice du Temple de Delphes que Thalès et Socrate reprennent à leur compte. “Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien.”
Socrate, Xénophon lui-même en témoigne [20] I 1, 10., passait son temps dehors, sur l'agora et dans d'autres lieux de rencontre tels que les gymnases ; bien loin de ne recevoir chez lui que des amis choisis, il parlait dans ces lieux publics au bénéfice de quiconque voulait l'entendre.
Généralement, leurs prénoms étaient suivis par les prénoms de ses pères dans le génitif. Ainsi, Aristote s'appelait Ἀριστοτέλης Νικομάχου (Aristote, fils de Nicomache), Platon s'appelait Πλάτων Ἀρίστωνος (Platon, fils d'Ariston) et Socrate s'appelait Σωκράτης Σωφρονίσκου (Socrate, fils de Sophronisque).
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
1. La vie de Socrate : le maître de l'agora. Né dans un milieu modeste, Socrate a pour père Sophronisque, un simple sculpteur, et pour mère Phainarète, qui exerce la profession de sage-femme. Voué lui-même au métier de sculpteur, il l'abandonne pour se consacrer à la philosophie.
L'humilité, une des leçons de vie de Socrate
Ses traits étaient abrupts et ressortaient, en outre, ses grands yeux saillants et son nez extrêmement relevé. Son apparence physique était un motif de raillerie de la part d'autres philosophes . Cependant, rien de tout cela n'affecte le “père de la philosophie”.
Leurs détracteurs (dont le plus célèbre fut Platon) estiment que, n'ayant en vue que la persuasion d'un auditoire, que ce soit dans les assemblées politiques ou lors des procès en justice, les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et qui à ce titre ...
1Le but le plus général de la philosophie sophistique est de briller, et le principe de son enseignement, d'apprendre à briller : de faire de certains disciples des Héros, au sens où l'entendra Baltasar Gracian, dans la représentation que s'en font les autres hommes.
Il s'agit de répéter comme prémisse la conclusion qu'on tente de défendre (« Dieu existe car la Bible le dit ; la Bible dit vrai car c'est Dieu qui l'a inspirée »). Autrement dit, supposer vraie la chose même qu'il s'agit de démontrer.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Socrate s'est d'abord distingué comme hoplite, un fantassin lourdement armé, lors de la guerre du Péloponnèse opposant Athènes et Sparte. Sa capacité à supporter l'inconfort et son intrépidité suscitaient l'admiration. Socrate sauva notamment la vie d'Alcibiade, un général athénien respecté de tous.
Phénarète reste essentiellement connue pour avoir été la mère de Socrate, l'un des principaux fondateurs de la philosophie grecque.
Aristote (384-322 av. J. -C. ) est un philosophe et polymathe grec de l'Antiquité.
La pensée de Nietzsche est donc une pensée de la réalité comme interprétation, reposant sur une thèse sensualiste, tout ceci supposant que toute interprétation n'existe qu'en tant que perspective. À partir de cette thèse perspectiviste, la question qui se pose à Nietzsche (comme elle s'était posée à Protagoras, cf.
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
Disciples et continuateurs
Ce sont Antisthène, Eschine de Sphettos, Platon, Xénophon, Euclide de Mégare, Aristippe de Cyrène et Phédon d'Élis. Tous, sauf peut-être Aristippe, ont écrit des dialogues socratiques.
Contrairement à ce qu'on pourrait penser, l'écrit n'aide pas, selon lui, la mémoire à retenir ce qu'elle a vu auparavant.