Le changement social peut être perçu simplement si on pense au mode de vie, aux valeurs et aux normes de nos grands–parents et qu'on les compare aux nôtres.
Le changement social (ou sociétal) est « toute transformation observable dans le temps, qui affecte, d'une manière qui ne soit pas que provisoire ou éphémère, la structure ou le fonctionnement de l'organisation sociale d'une collectivité donnée et modifie le cours de son histoire ».
La natalité, la fécondité, les migrations qui concernent la composition démographique des groupes sont aussi facteurs de changement comme l'indiquent les explications de la mobilité sociale par la prolificité différentielle des classes.
Le conflit comme moteur du changement social
Les conflits sociaux sont générateurs de changement social car ils permettent avant tout de révéler les tensions sociales dans la société ou entre certains groupes.
La mondialisation tend à augmenter la classe sociale des marginalisés et donc à faire surgir de nouveaux conflits. En parallèle avec l'accroissement des inégalités sociales se diffuse dans les sociétés occidentales contemporaines un sentiment d'insécurité.
Toutefois, cette croissance économique tirée par la mondialisation ne s'est pas faite sans éveiller les critiques. Les conséquences de la mondialisation sont loin d'être homogènes : inégalités de revenus, de développement, dégradation des termes de l'échange.
La mondialisation favorise un développement à deux vitesses au bénéfice des pays les plus compétitifs et, en raison de ses effets négatifs sur les dépenses publiques, de santé et d'éducation notamment, elle affecte surtout les femmes qui, plus que les hommes, ont besoin des programmes sociaux.
Les exemples de changement social peuvent être très simples – encourager davantage de gens à voter, à recycler ou à faire des dons caritatifs – ou très complexes – réduire la violence conjugale ou diminuer les taux de décrochage scolaire, ou encore promouvoir l'entrepreneuriat et l'inclusion sociale des pauvres.
Les agents de ce changement sont les personnes, les groupes, les associations qui introduisent le changement, qui l'appuient, le favorisent ou s'y opposent. Les agents sont donc les acteurs et les groupes dont l'action sociale prend, à certains égards, le caractère d'une action historique.
Les conflits sociaux peuvent donner lieu à une action collective de la part d'un groupe social qui a des revendications. Cette action collective prend la forme d'un "mouvement social" lorsqu'elle a pour but d'imposer un changement dans la structure de pouvoir de la société.
On appelle facteur de changement tout élément naturel ou d'origine humaine qui induit directement ou indirectement un changement dans un écosystème. Un facteur direct de changement comme la transformation des habitats influence les processus liés aux écosystèmes de manière non équivoque.
Hiérarchies sociales moins rigides, « moyennisation » de la société, réduction des inégalités. Transformation des liens sociaux et renouvellement des solidarités (au sein de la famille, du métier, grâce à l'Etat, etc).
La grande majorité des échecs ne découlent pas de causes « techniques » (par ex. : budget insuffisant, mauvais déploiement des moyens, mauvaise architecture du changement), mais liés aux facteurs humains, généralement qualifiés de « résistance au changement »: l'attitude et le comportement des salariés et des managers.
Nous pouvons évoquer en vrac : la maîtrise du feu, la métallurgie, la navigation en haute mer, l'imprimerie, la machine à vapeur, l'automobile, l'aviation, la fission nucléaire… Les profonds bouleversements techniques de ces 70 dernières années ont durablement bousculé les fondements de nos sociétés.
Le changement social et comportemental (CSC) est un processus qui intègre les individus, les communautés ou les sociétés et leur permet d'adopter et de pérenniser des comportements positifs. Le groupe cible est formé de personnes visées par une intervention (p. ex. les femmes en âge de procréer).
La notion de mutation sociale tente de se préciser par réduction de son extension, sans que soient cependant éliminés les emplois abusifs. Elle désigne alors les changements qui assurent le passage d'une structure sociale à une autre, d'un système de structures à un autre.
Les conflits, moteurs du changement social. Karl Marx est le premier à avoir considéré les conflits sociaux comme des facteurs du changement social. Pour lui, les conflits sont au cœur de l'histoire de l'Humanité, et l'Histoire est une histoire de la lutte des classes.
Le changement du point de vue de l'individu
Le changement va donc déclencher ou réactiver chez de nombreuses personnes des émotions telle que la peur, la colère ou la tristesse, et donc bien sûr de résistances qui ne sont pas forcément en lien avec la réalité.
Les liens sociaux sont aussi affectés par les mutations de la société. Le rôle de la famille dans l'intégration sociale des individus est remis en question. Les personnes âgées sont particulièrement sensibles à l'isolement. Ces changements s'accompagnent d'une montée de l'individualisme.
Ainsi, pour beaucoup d'habitants urbains, il devient important de recréer des moments de partage et de se retrouver dans des espaces propices aux échanges afin de retrouver ce lien social perdu. On parle notamment d'espaces de nature, d'espaces sportifs et ou encore d'espaces récréatifs.
Participer à des activités sociales : s'inscrire à des cours, clubs de loisirs ou groupes de discussion sont des moyens de rencontrer de nouvelles personnes et d'élargir son cercle social. Communiquer avec sa famille et ses amis : rester en contact avec les proches est crucial.
Quatre principaux types d'acteurs à la fois sont transformés par la mondialisation et se servent d'elle pour leurs buts propres : les individus, les entreprises, les États et les mouvements transnationaux.
La dimension sociale de la mondialisation renvoie aux effets de ce processus sur la vie et le travail de chacun, sur les familles, sur la société. L'impact de la mondialisation sur l'emploi, les conditions de travail, les revenus et la protection sociale suscite bien des inquiétudes et des interrogations.