Définition. Le chômage keynésien est un chômage dû à une insuffisance de la demande anticipée sur le marché des biens et services.
Pour Keynes, la raison principale du chômage est une demande trop faible. Il faut donc maintenir des salaires permettant aux ménages de consommer ou alors l'État doit mettre en place des politiques efficaces de redistribution.
Elle désigne simplement les chômeurs qui accepteraient de travailler au taux de salaire courant. Keynes donna de cette expression un définition différente, beaucoup plus étroite. Le chômage involontaire est, selon lui, le chômage qui trouve son origine dans l'insuffisance de la demande de biens.
Contexte. Keynes écrit sa « Théorie générale » dans les années 1930. Il s'agit d'une période de crise économique mondiale qui débute avec le krach financier de 1929 et dont les conséquences sont une baisse importante de la consommation et un chômage de masse durable.
Le Medef et les néolibéraux affirment que les principales causes de la hausse du chômage sont, d'une part, la faiblesse de la croissance du PIB, et, d'autre part, le coût du travail, la rigidité du Code du travail, l'inadéquation entre l'offre et la demande et la réduction du temps de travail qui seraient un frein à la ...
Le chômage se définit comme un état de déséquilibre du marché du travail, caractérisé par un excès d'offre de travail (celle des travailleurs) par rapport à la demande de travail des entreprises. En tant que phénomène économique, le chômage apparaît comme caractéristique des économies modernes.
La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d'achat et l'endettement des ménages. En se retrouvant au chômage, le salarié perd 25 % de son revenu, qui décroît en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur ne perçoit plus que le RSA (revenue de solidarité active).
Ainsi : - quand la croissance ralentit, le chômage s'accroît ; - quand la croissance redémarre, le chômage baisse. Chaque année, des dizaines de milliers d'offres d'emploi ne trouvent pas de candidats faute de qualification suffisante ou de mobilité des travailleurs.
Le chômage keynésien est conjoncturel, lié à une situation de sous-emploi dans l'économie. Afin de lutter contre ce chômage, il faut donc mettre en œuvre des politiques conjoncturelles de relance par la demande, en agissant sur ses deux leviers majeurs : la consommation des ménages et l'investissement des entreprises.
La distinction entre chômage classique et chômage keynésien renvoie à des diagnostics différents sur les causes du chômage. Le chômage keynésien puise sa source dans des débouchés insuffisants : pour le résorber, il convient de relancer la demande et de soutenir l'activité.
Le chômage conjoncturel est le taux de chômage dû à un ralentissement temporaire de l'activité économique. Il s'explique donc par les fluctuations cycliques de l'économie. Lors des phases de ralentissement de l'économie, la production diminue pour s'adapter à la baisse de la consommation.
La théorie keynésienne repose sur une approche macroéconomique, c'est-à-dire globale, et sur deux piliers : l'égalité entre l'épargne et l'investissement ; une fonction de consommation stipulant que, globalement, les ménages épargnent toujours une partie de leur revenu.
Les critères. – La plupart des pays se réfèrent aux critères établis par le Bureau international du travail (BIT) pour définir une personne au chômage. Ces derniers renvoient à trois conditions : être sans travail, être disponible pour travailler et rechercher effectivement un travail.
De plus la destruction d'emploi peut nuire à l'activité économique étant donné que les individus n'ont plus de revenus suffisant pour consommer comme auparavant cela fait baisser la production et peut donc entrainer une destruction d'emploi, ainsi cela entraîne un cycle s'en fin.
Le chômage fragilise physiquement. En effet, cette situation entraîne bien souvent l'absence de rythme régulier, la baisse d'activité physique et une alimentation moins saine. Ces changements peuvent être source de problèmes physiques et avoir de lourdes répercussions sur la santé.
Le patronat (CNPF) et plusieurs syndicats (CFTC, CGC et CGT-FO) signent la première convention d'assurance chômage après une négociation engagée en octobre 1958, sous l'impulsion du Général de Gaulle. Ils donnent naissance à un régime, alors conçu pour être complémentaire des aides publiques existantes.
Le chômage a un impact social majeur. Il augmente le risque de séparation et d'isolement social, il impacte l'avenir scolaire des enfants (Insee, 2004), il retarde la venue d'un premier enfant (INED, 2011). Non seulement ces conséquences sont ignorées mais « une certaine fatigue de la compassion » s'exprime.
Introduction : Le chômage constitue aujourd'hui l'un des principaux indicateurs de la santé économique d'un pays. Il détermine, dans la majorité des pays, la nature des politiques de l'emploi mises en œuvre et témoigne des mutations de notre société.
C'est l'INSEE qui définit le taux de chômage par le pourcentage de chômeurs par rapport à la population active. On entend par population active les chômeurs et les actifs occupés.
Selon la Dares, 64 % des jeunes ni en emploi ni en formation ne souhaitent pas travailler. Souvent parce qu'ils ont des enfants à charge, en raison de problèmes de santé… ou qu'ils rechignent à se déplacer.
La pauvreté, l'insécurité, la fuite des cerveaux et les troubles sociaux et politiques – et tout particulièrement le printemps arabe de 2011 et de nombreux Africains risquant leur vie pour atteindre l'Europe – sont toutes des dynamiques liées au chômage des jeunes.
Elles comprennent, entre autres, les retombées négatives du chômage sur la santé physique et mentale, sur les taux de délinquance et sur le bien-être subjectif (y compris pour les personnes qui ont encore un emploi mais qui craignent de le perdre)2.