Par action de la chaleur, les glaces continentales (accumulation de neige, glaciers, calottes polaires) ne cessent de fondre. Ce surplus d'eau en provenance du continent se transfert dans l'Océan, entraînant une augmentation de son niveau.
Élévation du niveau de la mer
Le niveau de la mer augmente pour deux raisons : La dilatation thermique (également appelée effet stérique) : en raison de l'augmentation de la température, l'eau se dilate ce qui signifie que son volume augmente, L'apport d'eau douce issu de la fonte des glaces et des calottes polaires.
Comme la Terre se réchauffe, les océans aussi. Mais l'eau chaude prend plus de place que l'eau froide ! Donc le niveau des océans monte. Plus l'eau chauffe, plus il monte vite.
L'élévation du niveau de la mer peut être une conséquence du réchauffement climatique à travers deux processus principaux : la dilatation de l'eau, de la mer (puisque les océans se réchauffent) et la fonte des glaces terrestres.
La montée des eaux aura un impact érosif sur les littoraux. Cela entrainant un recul du rivage rendant les habitations côtières plus vulnérable. Ces zones habitées seront plus exposées aux phénomènes de submersions marines lors de tempêtes amplifiant ainsi les phénomènes d'inondations.
Ne pas monter le chauffage trop haut. Eviter de laisser couler l'eau du robinet. Acheter des produits respectueux de l'environnement. Quelles sont les solutions face à la montée du niveau de la mer ?
[CC / Climate Central]. La fonte des glaces est actuellement telle que près de 300 millions de personnes dans le monde risquent d'être touchées par la montée des eaux d'ici à 2050. Dont des centaines de milliers en France, comme le rapporte une récente étude publiée dans la revue Nature Communications.
La Chine continentale, le Bangladesh, l'Inde, le Vietnam, l'Indonésie et la Thaïlande sont les pays qui abritent le plus grand nombre d'habitants qui seront sous le niveau annuel moyen des inondations côtières d'ici 2050.
Au-delà de 2 °C, la vitesse de l'élévation du niveau de la mer pourrait atteindre 1cm/an en moyenne globale après 2050, et peut-être davantage dans le cas d'une fonte rapide des calottes de glace au Groenland, et surtout en Antarctique.
Le niveau moyen a augmenté d'environ 23 cm depuis 1880, et de 7,5 cm ces 25 dernières années. Chaque année, le niveau des océans et des mers monte de 3,2 mm. D'après des recherches publiées le 15 février 2022, le niveau des océans s'élève de plus en plus vite et devrait gagner 30 cm d'ici à 2050.
Le Soleil, qui est beaucoup plus gros que la Lune, agit aussi sur les marées... mais deux fois moins que la Lune, car il est plus loin. La grande marée. Si le Soleil et la Lune sont alignés du même côté, leurs forces s'ajoutent. L'eau des océans est attirée très fort et monte très haut : ce sont les grandes marées.
L'évolution du niveau moyen de la mer, l'une des conséquences majeures du réchauffement, est réévalué : d'ici 2100, les scientifiques estiment maintenant que le niveau marin peut augmenter en moyenne de +26 à +82 cm suivant les modèles contre +18 à +59 cm dans le précédent rapport paru en 2007.
Conclusion : à marée basse, l'eau ne va nulle part. Elle baisse simplement. Et si une bouteille à la mer peut voyager sur de grandes distances, ce n'est pas par un déplacement de l'eau (sauf dans un grand courant), mais plutôt à ce qui peut contrarier les marées, en l'occurrence les vents.
Par contre, la fonte d'un glaçon suspendu au-dessus du verre fera monter le niveau d'eau dans le verre. Ainsi, on estime ainsi que la fonte des glaciers continentaux Antarctique élèverait le niveau de la mer de 70 mètres, en enlevant la partie océanique des glaciers.
Ce phénomène s'appelle la dilatation thermique. Selon les projections, on estime la température des océans devrait augmenter de 2,2 à 3,5°C d'ici à 2100. La deuxième raison c'est la fonte des glaciers continentaux, comme l'Antarctique ou le Groenland, qui vient alimenter cette hausse du niveau de la mer.
En Europe, le pays le plus exposé à la montée des eaux est le Royaume-Uni : 7,5% de sa population vit actuellement dans des zones qui seront, à terme, sous le niveau de la mer dans l'hypothèse d'un réchauffement à 1,5°C. Et 11% seront menacés si l'augmentation des températures atteint 3°C.
En Europe, Londres (Royaume-Uni) ou encore Venise (Italie) ne sont pas en reste. En France, des villes comme Bordeaux et ses alentours, la région de Saint-Nazaire et les villages de la côte montpelliéraine pourraient être les premières à disparaître sous les eaux.
Selon les scientifiques, les eaux qui entourent les Pays-Bas pourraient monter de plus d'un mètre d'ici 2100 (1). Cela signifie qu'une proportion importante du territoire néerlandais, dont le tiers se situe sous le niveau de la mer, pourrait disparaître au cours des prochaines décennies.
1. Calais (Hauts-de-France) La ville la plus menacée par la hausse du niveau de la mer d'ici 2100 est Calais, dans les Hauts-de-France, avec 98,5% du territoire possiblement sous le niveau des crues.
Ce sera le cas du sud de l'Asie, du golfe Persique (Iran, Oman, Koweït), et des pays bordant la mer Rouge (Égypte, Arabie saoudite, Soudan, Éthiopie, Somalie, Yémen) dès 2050. L'est de la Chine, une partie de l'Asie du Sud et du Brésil devraient également dépasser régulièrement un indice wet bulb de 35 °C d'ici 2070.
Surpopulation ou extinction : en 2030, nous serons 8,5 milliards sur Terre.
Avec des villes comme Lyon ou Grenoble, la région Rhône-Alpes devrait en être la principale bénéficiaire : la croissance de sa population sera de 16,8 %. Elle sera, en 2030, la région la plus peuplée après l'Ile-de-France avec 6,9 millions d'habitants.
La planète sera de plus en plus surpeuplée et ses habitants se concentreront dans les villes. Les technologies produiront davantage de richesses, mais il faudra tenir compte des inégalités et de la durabilité. La population mondiale atteindra 9,8 milliards de personnes en 2050 et se concentrera dans les villes[1].
Où est-ce qu'en est la montée des eaux ? Au cours du XXème siècle, les eaux sont montées à une vitesse moyenne de 1,7 mm par an. Mais le rythme de hausse du niveau moyen des eaux s'est accéléré au cours dernières décennies, à une vitesse moyenne de plus de 3,6 mm/an.