Les mobilisations contre la réforme des retraites de 2023 ont montré qu'une grande majorité de Français n'est pas satisfaite des conditions de leur travail : pénibilité, intensification, absence de reconnaissance, les problèmes semblent nombreux et multiples.
Certaines personnes se trouvent aussi en désaccord avec la politique et les valeurs de l'entreprise qui les emploie, ce qui crée chez elle un mal-être. D'autres encore ont le sentiment de prendre la place de quelqu'un d'autre : c'est ce qu'on appelle le « syndrome de l'imposteur ».
Première solution, exposer votre problème auprès des représentants du personnel. Avec un rôle de conseiller et de médiateur, ils interviendront pour trouver une issue le plus rapidement possible. Autre possibilité, prendre rendez-vous avec la médecine du travail. Parlez ouvertement au médecin qui vous recevra.
Le mal-être au travail se définit comme une forme de souffrance mentale directement liée à l'environnement de travail. Il peut affecter indifféremment les salariés de n'importe quel secteur d'activité et peut apparaître à divers moments de leur vie professionnelle.
En cas de souffrance au travail, le salarié doit d'abord en informer l'employeur par écrit ou alerter le CSE et contacter le médecin du travail pour qu'il diagnostique le problème ; Si ces tentatives échouent, le travailleur peut saisir le Conseil de prud'hommes.
Une des raisons principales d'un mal-être au travail peut être la question de la perte de sens, le brown-out, de notre travail : on ne sait plus bien à quoi sert notre travail. On trouve que notre travail n'a plus de sens par exemple si : on n'est fier de ce qu'on fait dans nos journées.
En effet, les causes d'un mal-être au travail peuvent être très nombreuses : l'ambiance avec ses collègues, les relations avec son manager ou les clients de l'entreprise, la nature des tâches à accomplir, les horaires etc. Souvent on sait que cela ne va pas, mais on a dû mal à identifier la cause exact.
Une mise à l'écart à la suite d'un impair
Sous la pression du travail ou des événements de la vie, il peut arriver…il arrive qu'à un moment donné vous ayez manqué de tact, oublié un anniversaire ou, pire encore, qu'à plusieurs reprises vous ayez oublié de saluer vos collègues à votre arrivée au travail.
Les pleurs sont perçus comme une marque de faiblesse, une perte de contrôle, et surtout, elles renvoient à l'enfance. Si l'on pleure au travail, il est possible de vite se sentir anxieux et être envahi par la culpabilité de se montrer ainsi sur son lieu de travail, ce qui peut d'ailleurs faire pleurer davantage.
Certaines situations comme le burn-out ou le bore-out peuvent parfaitement justifier l'envie de ne pas ou de ne plus travailler. Ce sont tous deux des formes d'épuisement professionnel causé pour le premier par une surcharge de travail et pour le second par un manque de travail.
Vous pouvez dire par exemple : « J'ai besoin d'encouragements et pas seulement de critiques pour rester efficace dans mon travail ». L'idée, ça n'est jamais de critiquer l'autre, et surtout pas son boss ! L'idée, c'est de vous donner de meilleures conditions de fonctionnement.
Le manque de reconnaissance, l'absence de perspective d'évolution et les mauvaises conditions de travail (2) sont les principales causes de cette souffrance professionnelle. Autre phénomène identifié, celui du présentéisme. Complexe, sournois et banal, il encourage l'épuisement professionnel.
L'anxiété liée au travail survient lorsque vous vous sentez obligé de réussir, sans savoir ce que vous devez faire pour y parvenir (ni quand). C'est là qu'un outil de gestion de projet peut vous venir en aide.
Proposer des outils pour contrer le stress : cours de yoga, ateliers de méditation pleine conscience, mesures favorisant la pratique d'activité physique. Hé oui, la pratique d'une activité physique, que ce soit le yoga ou la boxe, peut contrer les effets de l'anxiété!
Prendre du recul est une bonne solution pour ne pas réagir à chaud, par exemple, face à une remarque ou une attitude déplacée. Cependant, dans d'autres circonstances, il faut plutôt se pencher sur l'origine de vos émotions, afin de mieux les comprendre et les gérer.
Les exercices de relaxation peuvent aussi vous être d'une grande aide en cas de crise. Inspirez profondément par le nez, en gonflant bien votre ventre, puis expirez lentement par la bouche. Ces respirations abdominales sont très efficaces pour diminuer son rythme cardiaque et calmer ses nerfs.