Loi des suspects : loi votée le 12 août 1793 et élargie par le décret du 17 septembre 1793, qui permet l'arrestation immédiate de toute personne soupçonnée d'être un ennemi de la Révolution.
Jugée le 8 novembre 1793 pour avoir participé à la conspiration contre la République, Madame Roland est condamnée à mort et exécutée le soir même sur l'échafaud.
Madame Roland, épouse d'un haut fonctionnaire, Jean-Marie Roland, (ministre de l'Intérieur) est une femme instruite acquise aux idées des Lumières, maniant avec intelligence la plume et le verbe. Elle est partisane d'une République modérée. Elle organise un salon où sera élaborée la politique girondine.
Madame Roland est elle-même incarcérée. Accusée d'avoir encouragée l'insurrection fédéraliste de l'été 1793 pendant laquelle plusieurs départements se révoltent contre la Convention montagnarde, elle est traduite en justice le 8 novembre 1793. Après un procès expéditif, elle est condamnée et exécutée le même jour.
Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.
Jeanne-Marie Phlipon, dite Manon Roland (1754‑1793), est issue de la bourgeoisie. Particulièrement brillante, elle reçoit une éducation de haut niveau.
Elles participent à la vie politique dans les assemblées de section, au sein de clubs masculins ou en créant des clubs féminins. La sociabilité et la parole publique devenant politiques, les femmes jouent ainsi leur rôle dans la constitution de l'opinion publique, dans les stratégies et les luttes pour le pouvoir.
Le père de Jeanne Marie Philipon, future Mme Roland, est maître-graveur parisien (Doc. 1) ce qui laisse entendre que Mme Roland est issue d'un milieu social aisé (petite bourgeoisie). Mme Roland est impliquée dans les affaires de la Révolution.
La Gironde est, au début de la Révolution française, un groupe politique issu du parti patriote, dont les membres sont appelés « girondins », particulièrement connu en raison du conflit mortel qui l'a opposé au groupe des montagnards dans les premiers mois de la république (septembre 1792-juin 1793).
Cette loi ordonnait l'arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l'être de la Révolution (nobles, parents d'émigrés, fonctionnaires destitués, officiers suspects de trahison, et accapareurs).
Égérie des Girondins puis, plus tard, des Romantiques ; elle fut une des figures de la Révolution française et joua un rôle majeur au sein du parti girondin. Elle poussa son mari, Jean-Marie Roland de La Platière, au premier plan de la vie politique de 1791 à 1793.
Elles ont désormais le droit de signer des contrats, d'entrer en justice, de se marier sans autorisation parentale et d'agir sans l'accord d'un homme. Votées entre 1791 et 1794, les différentes lois sur les successions placent les femmes à égalité avec les fils de famille.
Texte intégral. Le 2 juin 1793, trente-et-un membres de la Gironde furent décrétés d'arrestation pour avoir fomenté un complot contre l'établissement et l'unité de la République (1). Parmi ces trente-et-un Girondins, les uns s'étaient enfuis et avaient soulevé la Normandie et la région lyonnaise contre Paris.
1) ce qui laisse entendre que Mme Roland est issue d'un milieu social aisé (petite bourgeoisie). Mme Roland est impliquée dans les affaires de la Révolution. En effet, elle tient un salon chez elle à Paris où elle reçoit des acteurs politiques de la Révolution tels que Jacques Pierre Brissot (doc. 2, l.
Le milieu social désigne le groupe auquel appartient l'individu. Il est défini à partir des caractéristiques socio-économiques (profession, niveau de diplôme, revenus) des individus.
Les femmes se montrent particulièrement actives durant la Révolution française. Bien qu'elles soient exclues des assemblées politiques, elles participent aux événements révolutionnaires et certaines d'entre elles se réunissent dans des clubs pour porter des revendications.
Elles participent à la vie politique dans les assemblées de section, au sein de clubs masculins ou en créant des clubs féminins. La sociabilité et la parole publique devenant politiques, les femmes jouent ainsi leur rôle dans la constitution de l'opinion publique, dans les stratégies et les luttes pour le pouvoir.
Les Girondins sont appelés au gouvernement le 23 mars 1792 par Louis XVI, car, comme le roi mais pour des raisons opposées, ils aspirent à la guerre contre l'Autriche. Ils y voient le moyen de séparer le roi des autres monarques et des émigrés, du moins dans l'hypothèse d'une victoire.
Influents à l'Assemblée législative ( 1er octobre 1791 - 20 septembre 1792 ), ils ont des ministres dans le gouvernement de Louis XVI et soutiennent notamment l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche (avril 1792).
Installée à Paris avec son mari (1791), elle fut, plus que lui, la conseillère et l'âme du mouvement girondin, dont les membres, tels Barbaroux, Buzot, Brissot, Condorcet, Pétion de Villeneuve, se réunissaient dans son salon. Son influence et son rôle furent considérables lors du ministère girondin (mars-juin 1792).
Elle y joue un rôle clé, par l'intermédiaire de son mari, Jean‑Marie Roland, élu député puis nommé ministre, en corédigeant notamment tous ses discours. Son influence politique passe en outre par le salon qu'elle organise à Paris, dans la continuité des sociabilités savantes et mondaines du siècle des Lumières.
Ces droits comprennent le droit de vivre libre de toute violence et discrimination, le droit au meilleur état de santé physique et mentale susceptible d'être atteint, le droit à l'éducation, le droit à la propriété, le droit de voter et le droit à un salaire égal.
La constitution de septembre 1791 définit de façon identique l'accession à la majorité civile pour les hommes et les femmes. La femme peut donc témoigner dans les actes d'états civils et contracter librement des obligations (1792).
Le réseau jacobin et plus largement le "mouvement populaire" jouent un rôle d'opposition à la droite de la Convention (Girondins, Modérés), qui tient pour l'heure les affaires. Pour cela, Robespierre et le Club s'appuient davantage encore sur le peuple.
Pendant la Révolution française, les députés de l'Assemblée législative de 1791 les plus à gauche prirent le nom de montagnards (formant le groupe de la Montagne), alors que les députés des bancs les plus modérés prenaient le nom de Plaine ou de Marais.